Wednesday, March 26, 2008

Voices and Paths of Peace in Lebanon by Pamela Chrabieh Badine

"Une étude de Pamela Chrabieh Badine
Des voix pour la paix"
(Article-Entretien par Marie-Anne Muller, dans l'Hebdo Magazine, Beyrouth, 28 mars 2008)

Pamela Chrabieh Badine devant un exemple de ses oeuvres artistiques

("Méditations orientales", Tryptique, peinture à l'huile, 2007)

Pamela Chrabieh Badine est allée à la chasse de Libanais de 25-40 ans engagés pour la paix. Au Liban, mais aussi au Canada, où la jeune femme a vécu quelques années. Son objectif: faire entendre des voix alternatives, trop souvent délaissées par les médias. Elle leur donne la parole dans sa dernière recherche: Voix-es de paix au Liban. Contribution de jeunes de 25-40 ans à la reconstruction nationale.

Interview:

http://www.badine.name/docs/pc.pdf

(cliquez le lien ci-dessus pour accéder à l'entretien en document pdf)

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«Flash... Back ? Ou Ba3dein ? », de Nada Raphaël, sera projeté le Mardi 1er avril à 20h00 au cinéma du Parc, 3575 avenue du Parc à Montréal, dans le cadre du Festival sur les Droits de la Personne de Montréal
(http://www.ffdpm.com/fr/film/18.html)


Juillet 2006. Un mois inoubliable dans l’histoire du Liban.


Flash ! Flash... Un éclair lumineux... un bruit de tonnerre... un instant figé par un appareil photo... une nouvelle de dernière minute... Un souvenir... Un Flash...

Un flash amplifié par un vrombissement aérien, réminiscence de notre petite enfance...
Et des murs criblés, des immeubles effondrés, des morts, des blessés... et après ? (ou Ba3dein ?)

Back... Retour...
un sinistre voyage à travers les souvenirs, le vécu de ceux qui ont quitté le Liban en un flash, ceux qui y sont restés l’espace d’un flash ou deux, ceux qui y sont retournés... Et après ? Ou Ba3dein ?

Des images de guerre... de secours... d’évacuation... des images prises sur le vif... des témoignages...

« Flash... Back ? Ou Ba3dein ? » est un film différent en ce sens qu’il évite les éceuils politiques et/ou confessionnels et explore les émotions, les histoires, le vécu de certains libanais qui ont vécu cette guerre de 33 jours de proche ou de loin.
Que ce soit leur première expérience de guerre, ou qu’ils l’aient vécue à maintes reprises, les témoins parlent d’eux, humains... tout simplement !


Informations :
Electrochocks Productions
mailto:info@electrochocks.com
(514) 962-4167

Nada Raphaël
Electrochocks Productions
http://www.electrochocks.com1/
(514) 962 4167

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Rencontre islamo-chrétienne à Jamhour sur le thème « Ensemble autour de Marie »
- 25 mars 2008

L’Annonciation célébrée à travers le Coran et la Bible

L'article de Sandra NOUJEIM (L'Orient-le-Jour, 27 mars 2008)


L’autre que nous craignons est un autre qui nous ressemble pourtant : il est l’expression nuancée de la réalité que nous reflétons, il est l’autre face de l’identité que nous incarnons. L’autre est une autre version de nous-mêmes, remodelée selon son environnement, ses coutumes et ses croyances. L’autre dans l’entendement libanais est l’adepte d’une autre communauté, chrétienne ou musulmane. Cependant, ces deux religions prônent des valeurs essentielles qui, au-delà des pratiques propres à chacune d’elles, se rejoignent et se renforcent. Leurs valeurs sont des principes de vie qui se complètent dans une communion d’harmonie et de tolérance. C’est cette musique de vérité qui a émané de l’église du Collège Notre-Dame de Jamhour, mardi soir. À l’occasion de la fête de l’Annonciation, une rencontre de prière islamo-chrétienne s’est déroulée pour la seconde année consécutive sur le thème : « Ensemble autour de Marie, Notre Dame ». Un recueillement émouvant autour de la Vierge Marie, figure d’amour et de pureté face à laquelle s’agenouillent chrétiens et musulmans pour chanter ensemble leurs prières.

Une musique d’ouverture exprimant cette union a inauguré solennellement la rencontre, un mélange de musiques sacrées chrétienne et musulmane, sur fond d’appels de muezzin faisant écho aux retentissements de la cloche de l’église Notre-Dame… Une invitation commune à la célébration de Marie.
« Marie qui rassemble… » déclare M. Nagy Khoury, secrétaire général de l’amicale des anciens élèves de Jamhour, qui organise cette rencontre en collaboration avec plus de 50 associations, organismes et mouvements chrétiens et musulmans. Prenant la parole, M. Khoury a cerné l’esprit de la rencontre : « (…) Toutes communautés confondues, nous faisons ensemble une pause pour prier, méditer et vivre avec force notre unité en tant que fils de Dieu. Unité autour de Marie (…), Marie qui rassemble et unit, Marie qui protège et sécurise, Marie qui aime. » M. Khoury a tenu à préciser qu’ « en priant ensemble, nous n’avons pas l’intention de fondre l’un dans l’autre, chacun gardant sa spécificité et partageant avec son frère les richesses de ses traditions. (…) Notre rencontre n’est pas récupération, elle est respect et compréhension (…) dans un Liban morcelé, déchiré et souffrant. Puissent nos prières monter jusqu’au Ciel pour qu’enfin les (Libanais) (…) vivent profondément les valeurs prônées par l’islam et le christianisme. » Il a révélé dans ce cadre la volonté de la commission spirituelle de l’amicale de faire de cet événement « une véritable tradition ancrée dans le patrimoine national libanais », avant de rappeler le caractère de « pays message » qu’incarne le Liban. Après la présentation du programme de la rencontre et la formulation de remerciements à la commission d’organisation et aux participants, M. Khoury a salué « la présence de sayyed Mohammad Hassan el-Amine, conseiller au haut tribunal chérié jaafarite, intervenant principal », ainsi que la participation de la délégation d’al-Azhar (Égypte).
Père Salim Daccache, recteur du collège Notre-Dame de Jamhour, a cité un appel « adressé par la 35e Congrégation de la Compagnie de Jésus », tenue à Rome en janvier-février 2008. Cet appel incitait les pères jésuites réunis à « travailler aux frontières de la culture et de la religion, (…) (à se) mettre attentivement à l’écoute de tous et, unis à toutes les personnes de bonne volonté, à construire des ponts entre les communautés ». Le père Daccache a considéré cet appel comme un « appel de la raison et du cœur (…) à tous ceux qui sont convaincus que la route du bien et de la justice, la route de l’union des gens de toutes communautés passe nécessairement par un travail, une action et une vie communs ». Il a assuré que « c’est là (dans cette démarche commune) que nous pouvons faire l’expérience de la présence miséricordieuse de Dieu (…). Chaque fois que nous prions (…) la main de Dieu nous appuie afin d’éloigner les menaces de l’inimitié et du péché, ainsi que les risques de la guerre ». Et de s’exclamer : « Ensemble vivons et réalisons l’événement afin de proclamer la présence de Dieu parmi nous (…). »

Ibrahim Chamseddine
M. Ibrahim Chamseddine, président de la Fondation Chamseddine pour le dialogue, a affirmé de prime abord que « la Vierge n’est ni une complaisance musulmane ni une exclusivité chrétienne ». En effet, il a expliqué que les musulmans croient en la sainteté de Marie. « Elle est l’élue de Dieu, l’authentification de Ses miracles, la preuve de Son existence et de Sa puissance », de même que « le Christ est la parole de Dieu ». M. Chamseddine s’est alors interrogé sur « le caractère de cette union islamo-chrétienne autour de Marie : est-elle une simple figure dont on peut être fiers ? Un belle étape historique dont on se prévaut ? Un partenariat interreligieux muet ? Un passé figé ? Sûrement pas. Dieu n’exprime pas Sa parole à travers un immobilisme qui se dégrade (…). Marie est notre présent qui se renouvelle, elle existe dans notre mémoire et notre conscience. Plus encore, elle est la sonnerie d’alarme qui nous rappelle à la fraternité et la solidarité. C’est l’exemple de la mère vouée entièrement à sa famille ». M. Chamsedddine a ainsi esquissé l’image de « Marie unique et unificatrice, notre Marie et la vôtre, Notre Dame et la vôtre ». C’est alors qu’il s’est adressé aux musulmans au nom de sa « chrétienté mariamiste » et aux chrétiens au nom de son « islam mariamiste », les appelant à « craindre Dieu qui se reflète dans leur prochain, dans leur concitoyen, dans leur Liban, pays du Christ ». Œuvrons ensemble pour « le renouvellement, la construction et la préservation de cette nation des prophètes ».

Le père Jean Dalmais
Après lui, le père jésuite Jean Dalmais a dépeint Marie comme « celle qui écoute la parole de Dieu ». Il a ainsi mentionné sa façon d’être « aux côtés de Jésus, pour le contempler, écouter Sa parole, assister à Ses miracles ». Se basant sur l’Évangile, notamment sur la parole de Jésus qui dit : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique », le père Dalmais a affirmé que « le mérite de (la mère de Jésus) ne venait pas seulement de ce qu’elle l’avait porté en son sein, mais qu’elle était la créature la plus proche de lui, par son attention portée à la parole de Dieu émanant de sa bouche, et (surtout) par sa mise en pratique ». Le père Dalmais a précisé en effet que « l’homme a le pouvoir d’utiliser sa volonté, son intelligence et sa liberté, pour faire fructifier la parole de Dieu, ou, au contraire pour la rendre stérile. (…) Marie fait partie justement de (la première) catégorie». C’est elle qui s’est écriée en premier dans l’Évangile, comme l’a indiqué le père Dalmais : « “ Je suis la petite servante du Seigneur”. Ainsi, ajoute-t-il, Jésus a-t-il formé, par Sa parole, une famille spirituelle unie, semblable à la famille qu’il avait formée avec sa mère. »
Cette parole « est la même, dans le passé, aujourd’hui et à jamais », a affirmé le père Dalmais, avant de conclure : « Des voix diverses nous appellent de tous côtés. Apprenons de la Vierge Marie à discerner (entre elles) la voix de Dieu, pour que nous y répondions », au-delà des divergences qui nous assaillent.

Mohammad Nokkari
Cheikh Mohammad Nokkari, directeur général de Dar el-Fatwa et chef de cabinet du mufti, a explicité la raison pour laquelle « nous célébrons ensemble l’Annonciation de Marie (al-Sayyida Maryam, son nom soit loué) : Aimer Marie, c’est parce que Marie a aimé Dieu, c’est aussi parce que nous aimons Dieu et que Dieu nous aime ». Cheikh Nokkari a en effet précisé que « Dieu a élu Marie pour qu’elle soit à son service (…) depuis sa naissance, événement qui ne s’est passé avec aucune autre femme avant elle ». Il l’a élue en lui envoyant l’ange annonciateur de l’Immaculée Conception, a-t-il décrit, avant d’ajouter : « Cette pureté est devenue intrinsèque à la Vierge, depuis sa naissance. » C’est ce que « raconte d’ailleurs le saint Coran, en citant la prière de Hanné à l’intention de sa fille Marie après sa naissance », a précisé cheikh Nokkari, avant de mentionner une parole du prophète Mohammad déclarant que « tout fils d’Adam est touché par le diable le jour de sa naissance, à l’exception de Marie et de son fils Jésus (Issa) ». Élue et purifiée par Dieu, ajoute Cheikh Nokkari, « Marie a été choisie une nouvelle fois par Dieu pour être élevée au plus haut rang, comme dame suprême au Paradis ». Marie est donc « notre mère à tous dans l’amour, la pureté, la dévotion à Dieu que nous partageons en tant que croyants, musulmans et chrétiens ». Cheikh Nokkari a, à son tour, évoqué le Liban message, « c’est-à-dire véhiculant un message islamo-chrétien au monde, sous la bénédiction unificatrice de Marie ». Dans ce cadre, il a réitéré sa demande, « à travers le Comité du dialogue islamo-chrétien, que le 25 mars soit déclaré Journée de la rencontre islamo-chrétienne ». Et de s’interroger : « N’avons-nous donc pas le droit, chrétiens et musulmans réunis, à une fête qui célèbre une occasion qui nous est commune ? »

Mohammad Hassan el-Amine
Sayyed Mohammad Hassan el-Amine a pris la parole en affirmant d’abord « qu’il n’y a pas lieu de préparer un discours lorsqu’il s’agit d’une rencontre autour de Marie : la parole ne se prépare pas. Elle s’inspire de l’affection qui se dégage des visages réunis ». Il a ensuite affirmé sa connaissance de la Vierge aussi bien à travers le Coran qu’à travers la Bible. Mais « pourquoi Dieu a-t-il choisi Marie et nulle autre femme ? » a-t-il demandé, avant de déclarer : « La gloire de Marie n’est pas née de sa mission historique de porter Jésus dans ses entrailles, mais elle émane de sa volonté remarquable à assumer une telle mission. »
Sayyed el-Amine a poursuivi en comparant les approches chrétienne et musulmane concernant la Vierge. « Il n’y a pas de divergences quant à la nature du Christ. Notre discussion portera aujourd’hui sur sa génitrice. Il n’est pas possible qu’un être majestueux soit conçu par une femme ordinaire. » Marie ne pouvait qu’être une femme exceptionnelle. « C’est là une indication pour nous autres humains qui avons omis et omettons toujours, parfois, d’accorder à la femme la place qui lui est due », a fait remarquer sayyed el-Amine.
« Dieu a confié la mission (solennelle d’abriter et de couver son fils) à une femme. Aucun homme de son temps n’aurait pu supporter un tel rôle », a-t-il renchéri. « Si Marie a été à la hauteur de cette charge, c’est parce qu’elle était prédisposée (à accueillir le message de Dieu). Cela ne signifie pas qu’elle incarnait un quelconque pouvoir divin, mais révèle la dimension profondément humaine de sa personne. Marie devait être humaine au summum de l’humanisme », a-t-il insisté. « C’est de ce schéma que jaillit la rencontre entre Dieu et l’homme, a-t-il poursuivi. Cette union serait l’aboutissement de la quête spirituelle de l’homme. »
Sayyed el-Amine a mentionné dans ce cadre une parole divine : « Fils obéis-moi, tu seras comme moi. Tu diras à la chose de s’éveiller et elle s’éveillera. » El-Amine a précisé que du point de vue de l’islam, « la Vierge et le Christ sont des êtres humains qui se sont entièrement livrés à Dieu, au point de toucher l’être divin. C’est ainsi que Jésus a accompli Ses miracles, tout comme les grands prophètes à la tête desquels l’islam le place ». Sayyed el-Amine a alors confié « la difficulté de devoir quitter ce lieu où nos cœurs se sont remplis de grâce, pour retourner à l’extérieur », au monde matériel. Il a perçu l’essence de la rencontre autour de Marie comme une union religieuse mais aussi comme un élan d’affection entre frères libanais. Il s’est alors retourné vers « ceux qui exploitent la religion dans un esprit mercantile : retournez à la grâce de Jésus, de Omar ou de Ali ! Réunissons-nous autour de ceux-là ! C’est à travers des rencontres comme celle-ci, ce soir, que nous transmettrons le message du Liban prôné par ce grand homme qu’était le pape Jean-Paul II ». « C’est en renforçant les multiples ponts qui nous unissent que nous sauverons ce pays qui risque de nous échapper. Puisse ce jour de rencontre autour de Marie être ainsi un hommage au Liban message », a-t-il conclu.

Mohammad Zaki
Enfin, cheikh Mohammad Zaki, membre de la délégation d’al-Azhar, a rappelé la sainteté de la terre d’Orient, « qui a vu naître le Christ ». Il faut que « nous demeurions à la hauteur de cette terre de majesté par la parole, la croyance et l’action ». La mémoire de Marie chez nous autres musulmans, a-t-il ajouté, est la vénération d’une femme bénie et de son fils. C’est à travers sa pureté que « jaillisent les principes qui ravivent les nations ». Il s’est alors demandé « si la réalité actuelle des crimes perpétrés contre la dignité humaine n’est pas la conséquence d’un éloignement des valeurs de paix et de miséricorde que communique la lumière de Marie. C’est cette lumière qui porte le salut de tous, précisément des Libanais. »
Ces interventions ont été entrecoupées de différents témoignages, notamment celui du ministre Damien Kattar, relatant des expériences individuelles avec la symbolique de la Vierge Marie et le bonheur qu’elle insuffle à ceux qui y croient.
Ces discours alternant explications chrétiennes et points de vue musulmans ont tissé des images d’entente et de compréhension mutuelles. Une représentation presque artistique de la magie du modèle libanais, puisque les interventions ont été entremêlées de psalmodies, de danses des derviches tourneurs, de prières et de chants confiant aux oreilles la merveilleuse sérénité des voix qui célèbrent ensemble la sainteté. Cette rencontre du 25 mars promet de se renouveler, dans une dynamique qui tend à extérioriser la tolérance inhérente au peuple libanais et la piété qu’il n’a jamais abandonnée.

Sandra NOUJEIM

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My trip to Berlin: mirage or getaway from Lebanon’s reality?

By Michele Chrabieh from Beirut

Tuesday March 26th, 2008

Currywusrts, Charlie Checkpoint, the Museum Island, the Bangaluu’s 4-set menu, Tacheles and the fetishist club Kittkat…and I could go and on to describe my 4-day trip to Berlin.

Berlin
, an unthought-of destination of a last minute journey, amazingly exceeded my expectations. Forget about the cold and the layers of clothes, a kind of an aide memoire of the autumn season of Montreal; Berlin is a scene to be discovered.

The 24-hour public transportation system, a mix of U-bahn (underground), S-bahn (train) and busses (even tramways in East Berlin), is worth being noted for its precision, sanitation and safety; such clear-cut characteristics without the detectable assistance of police officers or controllers. Are Berliners so cognizant of the need to follow rules and enjoy it day or night, sober or inebriated? So it seems...

Berlin is a destination for classical and alternative art lovers, history addicts, night goers, inhibition-free wanderers and sausage Hoovers. All packed down in one city, multi-cultural in several areas (mainly Kreuzberg) and that of “the tall and beautiful” as per my friend and trip accompanier Alya’s beauty standards (and mine).

A 3 to 4 day passage is not enough but a genuine and required gateway from today’s Lebanese lingering status quo. A status quo that pushes away the young generation leaving behind a country encompassing several of the world continents’ ingredients; yet a hazardous place for a potential rebirth and bloom of the tourism industry and for a revitalization of the political, economic and social life.

Again, a 3 to 4-day passage to Berlin is not enough but for those constituents of the world population who consider themselves to be hyper active, vigorous, spirited, with “time-bound vacations” and lusting for some gateway or mirage, the below itinerary is proposed:

Day 1 (half a day):

- Arrival and hotel check-in (best places are in Mitte and Prenslauer berg areas)

- Buy a Welcome Culture card (3-day transportation and visit to more than 70 museums) from a Berlin Infostore (Alexa Shopping Center nearby Alexanderplatz is a possibility)

- Eat a sausage (any carriage on the street)

- Visit Alexanderplatz

- Walk till Hackescher Markt passing through Markiesche’s church and eat a Currywurst

- Stroll on Oranienburger Str. till Tacheles

- Visit Tacheles

- Dine at some “Kneipen” (coffee shop) (on the way back)

- Dance in “Week-end” then “Cookies” till 5 a.m

Day 2:

- Brunch in Potsdamer Platz (in some mall)

- Walk till Checkpoint Charlie, passing through the Topography of Terrors

- Visit the Mauermuseum

- Stroll on Friedrichstr. (shopping if you have the time and the money) until Unter den Linden

- Then walk again till Brandebgr. Tor

- Dinner in Kreuzberg (several possibilities)

- Jazz bar: Beebpop till midnight (in Kreuzberg)

- Dance in Club 103 or Watergate (in Kreuzberg)

- Dance in Bassy Cowboy Club (Prenslauer berg)

Day 3:

- Brunch in Prenslauer berg for Choucroute lovers on Kollwitz Pl.

- Visit the Kulturbrauerei and buy some German chocolate from the supermarket there

- Go back to Alexanderplatz and get yourself an Advil if you are too tired

- Walk till the Berliner Dom then to the Museum Island (museumsinsel)

- Visit at least 1 or 2 museums

- Visit the Kunstmarkt and frost yourself with a ring or a painting

- Eat some weird bread with melted cheese (any carriage on the street)

- Walk till Nikolaiviertel and get a coffee there

- Another coffee at Alexanderplatz

- Reserve and have a Dinner at Bangaluu dinner club (at least 70 euros per person)

- Then go to Kittkat if you are capable of handling it

Day 4 (half a day):

- Go to Potsdamer Pl. then visit the Kulturforum and the Neue National Galerie

- Go back to Potsdamer Platz and have a nice brunch and some German sweets

- Hotel check-out and travel back home

Wednesday, March 12, 2008

Think positif! Pensons positif!


Bonjour-Bonsoir à tous et toutes, amis-es, collègues, lecteurs et lectrices!

À l'approche du début du printemps au Liban (21 mars - nous fêtons également les mères à cette date) et dans un contexte de crise qui perdure à tous les niveaux, entre l'angoisse du lendemain et la tyrannie du présent, je sens paradoxalement un souffle d'espoir me poussant à poursuivre encore plus virulemment ma lutte pour la paix et la convivialité, tant au Liban qu'au Canada ou ailleurs dans le monde. Le changement passe inévitablement par la base, par chacun et chacune d'entre nous, à travers nos engagements respectifs, individuels et collectifs. En ce sens, le rôle des femmes est crucial.

J'ai assisté hier soir (jeudi 13 mars 2008) à une conférence présentée par une collègue et amie irano-canadienne, Roksana Bahramitash, à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth (CEMAM): "
Women, Islamism, Globalization and the Informal Sector in Iran".

Roksana lutte pour une meilleure reconnaissance du rôle constructif de la femme en Iran, et notamment des femmes issues des classes pauvres et moyennes qui oeuvrent dans le secteur 'informel' (informal sector). Les voix-es de ces femmes sont inconnues, tant au niveau académique que médiatique. Or, celles-ci constituent une force majeure sociale et économique - et dans une certaine mesure, politique -, également une force de changement et de convivialité, véhiculant des valeurs de don, de solidarité et d'hospitalité.


Pour plus de détails concernant les travaux de Roksana, vous pouvez la contacter à la Chaire de Recherche du Canada en Islam, Pluralisme et Globalisation (Université de Montréal) à laquelle je suis également affiliée.


Je vous suggère aussi de consulter l'article (en anglais) d'Elaheh Rostami Povey sur les femmes et le travail en Iran. Celle-ci rejoint la vision de Roksana.
"Women and Work in Iran"

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De la part de mon collègue Aziz Enhaili:

Voici un article qui vient de paraître à MERIA. Il porte sur le thème du Moyen-Orient et de la campagne électorale de la présidence française de 2007:

LE MOYEN-ORIENT DANS LA CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE
DES CANDIDATS NICOLAS SARKOZY ET SÉGOLÈNE ROYAL EN 2007

Aziz Enhaili*

Durant la campagne présidentielle de 2007, douze personnalités, dont trois femmes toutes de gauche, se sont affrontées, dans un premier tour, pour la présidence de la République française (Élysée). Selon toutes les enquêtes d'opinion effectuées à cette période par les différentes maisons de sondage en France, deux de ces candidats s'étaient démarqués du reste du groupe. Il s'agissait de Nicolas Sarkozy (droite) et de Ségolène Royal (gauche).

Comme la France fait partie des principales puissances au sein de l'Union européenne et siège comme membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies et a des liens traditionnels avec le Moyen-Orient, il est très important d'examiner, dans la présente étude, le contenu du volet moyen-oriental de la politique étrangère des deux candidats principaux de façon à pouvoir déterminer si ces derniers formulaient les mêmes propositions et s'ils adoptaient la même posture stratégique. Mais il faut noter, tout de même, que la part réservée au thème de la politique étrangère dans le débat est resté limitée tout au long de la campagne électorale.

On proposera ici, à titre d'hypothèse, que le Moyen-Orient a constitué l'un des volets de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal en matière de politique étrangère. Dans ce chapitre, le premier candidat était un atlantiste qui s'est imposé comme un néo-réaliste adepte de l'unilatéralisme discret, alors que la seconde s'est présentée comme une idéaliste acquise à un multilatéralisme tempéré par une posture de tendance plutôt gaullienne.

Suite...

*Aziz Enhaili est co-auteur (avec Mme Oumelkheir Adda) du récent article « State and Islamism in the Maghreb » [« Islamisme et État au Maghreb » ] in Barry Rubin (éd.), Political Islam, Volume II, (Londres: Routledge, 2006), pp. 321-332. Il est aussi l'auteur de l'article « Pluralisme et islamisme. Le cas du Maroc », dans Marie-Hélène Parizeau & Souheil Kash (directeurs), Pluralisme, Modernité et Monde arabe, (Québec-Bruxelles-Beyrouth: PUL-Bruylant-Delta, 2001), pp. 159-178. Il a rédigé de nombreux autres articles portant sur l'Afrique du Nord.

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INVITATION À UNE RENCONTRE ISLAMO-CHRÉTIENNE AUTOUR DE LA FIGURE DE LA VIERGE MARIE

"ENSEMBLE AUTOUR DE MARIE"

(Collège Notre-Dame de Jamhour, Liban - le 25 mars 2008, de 18h à 20h)

A l'occasion de la fête de l'Annonciation, la Commission Spirituelle - dont je suis membre - de l'Amicale des Anciens de Jamhour, avec le partenariat de plus de 50 associations chrétiennes et musulmanes ainsi que des ONGs et des groupes de jeunes au Liban, vous convie à une rencontre de partage, de prière commune, de méditation, de chant et de musique. L'année passée, l'événement a rassemblé près de 1000 personnes dans l'église du collège. Une première au Moyen-Orient et dans le monde: les cloches qui sonnent en même temps qu'un cheikh musulman récite la prière, des chrétiens et des musulmans priant Marie ensemble, chantant, partageant leurs rires, leurs espoirs, leurs souffrances et leurs angoisses.

Je vous encourage de tout coeur à y participer. Venez nombreux!

Nous avons tellement besoin de dynamiques de rencontre afin de tisser les liens sociaux encore plus profondément et briser le cercle vicieux de la guerre. Il est vrai que tout ne se réduit pas au religieux ou à l'interreligieux, mais celui-ci fait partie des processus indispensables à entreprendre ou à renforcer en vue de la paix et de la convivialité au Liban et dans la région du Moyen-Orient.