Sunday, January 14, 2007

A tous ces jeunes Libanais-es qui émigrent...

Vous n'êtes pas des parias!

Semaine du 15-21 janvier 2007

Photo prise durant l'offensive israélienne de l'été 2006 au Liban (côte Sud) - Evacuation de ressortissants-es Libanais-es ayant une double nationalité

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L’icône et l’islam : Pamela Chrabieh
Émission Second Regard,

3 décembre 2006, Radio Canada
Un reportage de Jean-Robert Faucher
Merci Robert et à toute l'équipe de Second Regard!
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De Philippe Martin:
'Voici la onzième édition des portraits de blogueurs, avec Pamela Chrabieh Badine'.
On peut trouver l'entrevue sur
Dailymotion, Cent Papiers et YULBUZZ.
Merci à Philippe et Christian Aubry!

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En ce début de janvier 2007, je pense profondément à tous ces jeunes Libanais-es qui perdent espoir en leur pays et qui le quittent, que ce soit momentanément ou à long terme. Je comprends les causes qui les poussent à faire ce pas. Je sais aussi que leurs divers apports au Liban sont d'une importance cruciale, même à distance. Toutefois, je ne peux m'empêcher de ressentir de la peine et d'adhérer, ne serait-ce qu'un moment, à la thèse d'un Liban "qui se vide de ses cerveaux"... Pensées contradictoires allez-vous me dire? Tout à fait, elles accompagnent une situation chaotique difficilement démêlable. Mais de là à sombrer dans l'alarmisme taxant l'émigration "d'hémorragie", de "menace" et de "fléau"? Nullement!

Selon une enquête effectuée par l'institut de sondage IPSOS, près de 50% des personnes interrogées n'envisagent pas leur avenir professionnel au Liban. Et ce sont des Libanais-es âgés de 20 à 40 ans qui sont "les plus touchés par cette vague de désespoir collectif" (Magazine, Beyrouth, no.2565 du 5 janvier 2007, p.33). Mais les statistiques restent partielles. Par ailleurs, l'échantillonnage et l'interprétation des résultats sont toujours sujets à la partialité. D'après une enquête effectuée par l'Observatoire universitaire de la réalité socio-économique de l'Université Saint-Joseph à Beyrouth (Ourse) sur le devenir des diplômés de l'USJ de 2000-2004, il s'avère qu'un diplômé sur 5 réside à l'étranger, soit 21,5% des jeunes diplômés de cette université. Dans le Magazine, ce chiffre est perçu en tant qu' "alarmant", présentant des conséquences "désastreuses" et "dangereuses" pour l'avenir de la nation. Sauf que l'article ne comprend pas de données recueillies dans les autres universités Libanaises. De plus, selon l'étude de l'Observatoire, parmi les principaux motifs de départ, figurent la poursuite des études (59,3%) et le travail (34%).

Donc, dans ce cas particulier, le motif le plus important ne relève pas de problèmes socio-politiques ou économiques, ni de questions d'insécurité ou d'instabilité, mais plutôt de problématiques ayant trait à la relativement plus libre circulation des ressources humaines et à la mondialisation des échanges et de la transmission du savoir. Permettez-moi donc de répondre à l'article du Magazine dans lequel il est dit "les chiffres parlent d'eux-mêmes": les chiffres ne parlent pas d'eux-mêmes. On les fait parler selon nos croyances, appartenances et intérêts.

Il est certain qu'une forme de désespoir traverse les nouvelles générations de Libanais-es, mais il est loin d'être "généralisé". De plus, l'accent semble plus être mis sur l'aspect 'négatif' de l'émigration (ex: le simple fait d'avoir quelques milliers de Libanais-es ayant une double nationalité serait "effrayant", Magazine, p.39) que sur ses apports à la construction-reconstruction du Liban (depuis tout temps, les mouvements migratoires diversifiés et complexes contribuent à l'édification du Liban); ainsi que sur "la peur viscérale", "la colère sourde" et "l'incertitude" qui poussent "à laisser sa patrie derrière soi", que sur les innombrables initiatives de jeunes au sein de la société civile Libanaise et de la diaspora.

Comme je l'ai signalé dans un billet de la semaine passée, la jeunesse Libanaise n'est pas une et unicitaire. Elle est diversifiée, dynamique, ses mouvements migratoires sont pluriels ('forcés', choix personnels, 'one way ticket', allers-retours constants, temporaires, définitifs, etc.) et c'est ce qui constitue sa richesse. Mais les conjonctures socio-politique et économique actuelles - et n'oublions pas les carences du gouvernement Libanais actuel et ceux qui l'ont précédé en ce qui concerne l'intégration des jeunes diplômés dans le marché du travail et la planification d'un plan global pour encourager les Libanais-es à revenir au pays -, ainsi que la désinformation pratiquée par la plupart des médias traditionnels locaux et internationaux forment des obstacles qu'il est impératif de franchir pour que cette jeunesse puisse s'épanouir et que les semences qu'elle sème aujourd'hui puissent se transformer en fruits à court et moyen termes.

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Ci-dessous un article sur la désinformation - voilà un fléau qu'il est impératif d'arrêter, en plus de la guerre -, envoyé par Tadamon!Montréal:


The Manichean Middle East of Mark MacKinnon

Globe and Mail coverage of Lebanon suffers from ideological interventions

by Stefan Christoff & Dru Oja Jay

When newspapers send correspondents afield to report on world events, the position is fraught with opportunity and responsibility. Opportunity to share meaningful insight into current events, and responsibility to accurately report on them. In many cases, unfortunately, other motivations prevail. For the owners and editors of the few papers that shell out for foreign correspondents, the opportunity to shape public opinion seems too tempting to pass up, even if it comes at the expense of insight and accuracy.

The Globe and Mail's Middle East correspondent Mark MacKinnon has been publishing dispatches on the ongoing political crisis in Lebanon regularly from Beirut. It should be noted that MacKinnon's reports are often superior to the generic newswire reports carried by many newspapers. Regrettably, this speaks more to the skewed quality of wire reports and less to the Globe correspondent's capacity to promote accurate understanding of events in Lebanon.

It's no secret that the Globe and Mail prefers certain political actors in Lebanon to others. When in 2005, hundreds of thousands of Lebanese demonstrated in response to the assassination of former PM Rafik Hariri, eventually resulting in the withdrawal of Syrian troops, amidst intense US pressure on Damascus, the Globe ran a series of front page stories, touting the "pro-Western" "Cedar Revolution" that was sweeping the country. Globe editorialists praised the IMF-mandated "free market" reforms of "pro-Western" forces, which won a Parliamentary majority in the subsequent elections. When larger street protests hit Beirut in recent weeks, however, Globe coverage was to be found in small doses, nowhere near the front page.

It is in this context that Mark MacKinnon's frequent reports are published. MacKinnon's reporting from Beirut is dominated by a neat division of Lebanese politics into "pro-Syrian" and "pro-Western" camps, a theme that is repeated multiple times in every one of 19 dispatches that were examined for this analysis. On the other hand, MacKinnon barely mentions the summer Israeli offensive that destroyed most of the country's civil-infrastructure, and killed thousands, mostly civilians. MacKinnon mentions the offensive in less than half of the reports we examined, and then usually only in passing.

A look at the evidence shows that MacKinnon's Syria-vs-West division is erroneous, while Israel's summer offensive is the defining factor in the current political situation on the streets of Beirut. MacKinnon cites Gen. Michel Aoun, the Christian leader of the "Free Patriotic Movement" party, as one of the key supporters of the Hezbollah-led protests, which he constantly characterizes as "pro-Syrian." Overlooked by MacKinnon is the fact that Aoun was driven to exile in France by Syrian and allied Lebanese factions in 1990, and returned only with the withdrawal of Syrian troops in 2005. As a result, it is awkward to characterize Aoun as simply "pro-Syrian." Hezbollah, on the other hand, maintains a strategic alliance with the government in Damascus, though this is far from the central focus of the current protests. Why do these unlikely allies find themselves demanding a greater share of cabinet seats? Because, as MacKinnon mentions in passing in one article (but does not mention at all in 17 out of 19 reports on the subject), "recent opinion polls suggest Hezbollah and Gen. Aoun would combine to win more seats than the government in a snap election." Why is this? It has everything to do with the Israeli bombing of Lebanon that killed 1,100 people, displaced a full quarter of the country's population, and systematically destroyed its key infrastructure, including roads, airports, power stations, hospitals, schools and refugee shelters.

During the assault, Hezbollah led fierce counter-attacks, ultimately limiting the Israeli army's ability to maintain a hold on the ground in southern Lebanon, and winning massive support from the Lebanese for their resistance. The relatively well financed government and state institutions of Prime Minister Fouad Siniora--the leader of MacKinnon's pro-Western camp--by contrast, did almost nothing to provide aid to many affected by the war, and offered no military defence against the Israeli attacks despite multiple bombings of Lebanese military bases.

At the height of the Israeli bombings, Ghassan Makarem of the grassroots relief organization Samidoun, told CKUT Radio that the "internally displaced Lebanese support for the resistance hasn't wavered due to the level of aggression on the part of Israel." "Until now, there has been no action from the government or by the government agencies," Maskarem added, "while many people in regions of Lebanon who are traditionally not supportive of Hezbollah are shifting their support towards the resistance." In stark contrast to the silence of Lebanese state powers during the war, the Free Patriotic Movement, Gen. Aoun's political support base, mobilized hundreds of volunteers to provide frontline medical and humanitarian relief for internally displaced refugees from southern Lebanon, while thousands more opened their homes as impromptu shelters in the heart of East Beirut, a traditionally Christian area.

According to a broadly reported opinion poll conducted throughout the country in late July 2006 by Lebanon's main polling institute, the Beirut Center for Research and Information, 87 per cent of Lebanese supported Hezbollah during the war. While widely recognized in Lebanon, this reality doesn't fit with the Globe and Mail's image of the region. MacKinnon in particular goes out of his way to warn readers that despite the specific political demands [which his reports do not mention], clashes between demonstrators in the streets are "an ominous sign that efforts by the Shia Hezbollah movement to bring down the Sunni-led government... could rapidly devolve into all out sectarian conflict." The warning would have been tempered had MacKinnon mentioned that in addition to Gen. Aoun's Christian party, some significant Sunni and Druze political parties are also supporting the demonstrations. Could the message of demonstrators in Lebanon be driven by something other than religion given that parties from all religious sects in Lebanon are on the streets with Hezbollah? It's not even clear from MacKinnon's reports what motivates Hezbollah's demands, or what motivates the thousands of demonstrators to remain in the streets of Beirut. Further inquiry revealed that the reason for this is that he did not ask.

In a recent interview with CKUT Radio in Montreal, MacKinnon was asked whether he had interviewed any of the leaders of the demonstrations. "Since it began... No," MacKinnon responded, "because they are quite busy people and in the specific case of [Hezbollah Secretary General Hassan] Nasrallah he hasn't given any interviews since the summer war with Israel."

However, Hezbollah political leaders have been regularly speaking with the Western press at the Beirut demonstrations. Just this week Mahmoud Komati, deputy head of Hezbollah's political bureau gave a widely published interview to the Associated Press. "Now we are demanding it [greater government share], because our experience during the war and the performance of the government has made us unsure. On several occasions they pressured us to lay down our weapons while we were fighting a war," Komati told the Associated Press on December 15th, presenting a political argument against the current government, not a sectarian one.

Despite the readily available Hezbollah spokespeople and hundreds of thousands of demonstrators clogging central Beirut, MacKinnon did not quote a single Hezbollah representative while he was there. MacKinnon, however, did manage to secure an interview with Sheik Sobhi Tufeili in Lebanon's eastern Bekaa Valley. Sheik Tufeili, a former secretary general of Hezbollah no longer associated with the party, has been comparatively absent from Lebanese politics in recent years. Living in a compound and flanked by bodyguards, Tufeili is wanted by the Lebanese authorities. Through fragmented quotations, paraded as confessions extracted by MacKinnon, Tufeili denounces the current Hezbollah leadership. Highlighting Sheik Tufeili without featuring any of the hundreds of thousands of Lebanese on the streets of Beirut is puzzling.

It's not clear that the poor quality of his coverage is entirely MacKinnon's doing, though it is difficult to imagine that he is not aware that his coverage does not match the facts on the ground. Indeed, MacKinnon's writing is more in touch with reality in his online diary than it is in reports that appear in print. Shortly after the UN-brokered ceasefire in August, MacKinnon visited southern Lebanon. "No picture or 1,000 words of mine can ever capture what these places look like. In towns that once weren't much different from some places in Greece or Italy, there's simply nothing left standing," wrote MacKinnon. "Just piles of rubble where people's homes and lives used to be."

Today, a responsible journalist--or a minimally competent one--would have to ask why residents of the very same villages bombed by Israel and described by MacKinnon above are now demonstrating for political change in Beirut. It's hard to imagine that MacKinnon is ignorant of this direct connection between the current demonstrations and the recent Israeli attack. A more likely explanation is that he is conscious of the interests of his own career, knows what his editors want to hear, and is willing to severely compromise his own journalism in service of both. If MacKinnon were to be replaced, his successor may have a slightly different journalistic style.

The ideological and political exigencies of the Globe and Mail's editorial board, however, would remain. We predict the result would hardly be an improvement, regardless of the skill of the correspondent. In a recent op/ed in Montreal's La Presse, Fabrice Balanche took reporters to task for simplistic reporting along the same lines as MacKinnon's. "Manicheanism is de rigeur," Balanche writes. "Certainly it is difficult to understand Lebanon and to explain it in a few minutes to [an audience], but all the same, lets stop the caricatures." Balanche cites facts that show the story of pro-Syrian battling pro-West forces to be bogus. But while Balanche's modest appeal to pay attention to reality is compelling, corporate media like the Globe have long-standing and equally compelling reasons of their own to ignore it.

26 comments:

  1. Stephan's article is great! Keep up the good work!

    S.

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  2. durant la guerre civile, les pertes intagibles due a l émigration des cerveaux ont été estimées jusqu a 3 ou 4 fois du montant des dégàts

    semble que l histoire se répete malheureusement parce que les jeunes ont perdu espoir après l'immense espoir justement de l année derniere

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  3. Lire absolument l'article ci-dessous (pour contrer la désinformation):


    Nom : Abou Tass, prénom : De Gaulle
    14 Janvier 2007
    Le Figaro

    Bonjour, De Gaulle », « Comment ça va, De Gaulle ? ». À Rmeish, petit bourg chrétien du Liban-Sud, le prénom inhabituel de l'aîné des Abou Tass ajoute à son prestige de notable. Une vieille histoire de famille : dans les années 1940, pendant la campagne de Syrie, le Général s'était arrêté chez son grand-père, qui lui avait offert le café. En souvenir de ce jour, l'aîné des Abou Tass porte fièrement le nom de l'homme politique français le plus populaire dans le monde arabe. De Gaulle Abou Tass a d'autres raisons de susciter le respect. Petit entrepreneur prospère, il dirige l'entreprise familiale de fabrication de pyjamas et de sous-vêtements masculins et féminins. Il est aussi chargé des oeuvres sociales du Hezbollah, le parti chiite qui a combattu Israël l'été dernier et qui menace de faire tomber le gouvernement libanais. Membre du Hezbollah et chrétien ? De Gaulle ne voit pas la contradiction. « Ceux qui s'en étonnent ne connaissent pas vraiment le Hezbollah. Bien sûr, il est basé sur des croyances religieuses. Mais c'est un parti ouvert », plaide l'entrepreneur. La quarantaine, le regard qui pétille, De Gaulle reçoit dans un décor étonnant pour ceux qui viennent vers l'Orient compliqué avec des idées simples, comme disait son « saint patron ».


    Les murs de son appartement arborent les crucifix et images pieuses classiques chez les chrétiens d'Orient. Et, sur le guéridon, une photo représente le maître de maison en compagnie d'un homme barbu et enturbanné : Hassan Nasrallah, le chef dirigeant chiite auquel il obéit : « Un homme qui est devenu un symbole de résistance dans le monde entier, et pas seulement chez les musulmans. Il n'y a qu'à voir sa popularité en Amérique latine. »

    De Gaulle a adhéré au Hezbollah après un parcours de militant marxiste et nationaliste. Dans les années 1970, les revendications ne s'exprimaient pas encore dans le vocabulaire religieux. « Mes parents et grands-parents étaient des paysans pauvres. Nos villages, dominés par les grands féodaux, se sentaient marginalisés. J'ai grandi dans un esprit anticapitaliste. » À cela, s'ajoute l'installation des mouvements palestiniens au Liban, où ils furent le catalyseur du déclenchement de la guerre civile. Les chrétiens se divisèrent. Tandis que les Phalangistes combattaient les Palestiniens, beaucoup d'autres s'engageaient
    aux côtés de ceux-ci. Dans le Sud, on ne se battait pas par ennemi interposé : la frontière est proche. De la terrasse de De Gaulle, on la devine, au-delà de la montagne. En 1976, Israël occupe une partie du Sud et la déclare « zone de sécurité ». À 17 ans, De Gaulle est capturé et emmené dans la ville frontalière de Metulla : « J'ai été battu et humilié. Ils m'ont relâché, à une condition :»Tu t'en vas, sinon tu meurs*. » L'adolescent rejoint son père dans le Golfe, où ce dernier travaille dans la construction. De Gaulle poursuit des études et se fait décorateur d'intérieur. Mais, au cours de ses retours au pays, il continue à militer clandestinement. Devient artificier. « Il fallait être très discret. L'un devait trouver le sucre, l'autre les produits chimiques, un troisième les mèches. » Il rentre définitivement au pays en 1990, et investit ses économies dans une usine de lingerie. Politiquement, le paysage a changé.

    Un nouveau parti monte en puissance. Il a été créé après la guerre de 1982, quand l'armée israélienne est allée jusqu'à Beyrouth. Il s'appelle Hezbollah, le Parti de Dieu, et porte les revendications des chiites, majoritaires au Sud. Avec l'argent de l'Iran, il forme une petite armée hyperdisciplinée, qui porte des coups durs aux Israéliens. Mais, là aussi, l'Orient se complique. Le Hezbollah est vu par les intellectuels et les militants libanais de toutes origines comme un mouvement patriotique qui défend le pays contre une occupation. De Gaulle trouve tout naturel d'y adhérer. « Ils avaient ouvert une structure pour accueillir les non-chiites, la Section spéciale de résistance. »

    Pour qui a soif d'action, le Hezbollah reste la seule porte à pousser. À l'époque, l'armée libanaise n'est pas présente au Sud, toutes les autres milices ont déposé les armes. « Je ne voyais pas ce qui m'empêchait, moi chrétien, de vouloir défendre mon pays », avoue De Gaulle. Mais n'importe qui ne peut pas devenir membre du Hezbollah : « Il faut être propre, ne pas avoir commis de délit, être connu pour ses valeurs morales. » Les méthodes du Parti de Dieu sur le terrain ne surprennent pas l'ancien militant, rompu à la clandestinité : « Même maintenant, on ne sait pas qui est combattant. »


    De Gaulle reste donc discret sur ses activités. En 1999, il est arrêté. Il passera neuf mois dans la tristement célèbre prison de Khyam, où les détenus sont torturés. Il n'en sera libéré qu'au départ des Israéliens, en mai 2000. Aujourd'hui, des supplétifs libanais de l'armée israélienne, dont certains fournissaient les gardiens de Khyam, sont rentrés après s'être enfuis. Certains vivent non loin de Khmeish. Il n'y a pas eu de représailles, ordre du Hezbollah, qui joue l'avenir : « Beaucoup ont été convaincus. Ils ont vu que nous n'étions pas des monstres. » Un autre combat s'engage après la guerre de l'été dernier.

    À propos, qu'a fait De Gaulle pendant ces deux mois ? Il répond seulement par un sourire. Le patron de l'usine de lingerie préfère se concentrer sur les combats à venir. Il hausse les épaules quand on lui rappelle que le Hezbollah a été couché par Washington sur une liste de mouvements terroristes. La lutte désormais, c'est pour faire tomber le « gouvernement corrompu qui a endetté le Liban de 40 milliards de dollars ». Pour De Gaulle, il ne s'agit pas d'un affrontement confessionnel : « Les chrétiens du Mouvement patriotique libre de Michel Aoun sont avec nous. Nasrallah a promis qu'il n'y aurait pas d'État islamique au Liban, pour respecter la spécificité du pays. » Quant à la Syrie, jure-t-il, le Hezbollah ne travaille pas pour elle. « Il s'agit seulement de combattre l'ennemi commun, ceux qui sont les alliés de l'Arabie saoudite et des États-Unis. »

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  4. Mais justement, ce ne sont pas tous les jeunes qui ont perdu espoir. Lorsqu'on se trouve sur le terrain et que l'on voit combien il y a de jeunes engagés (non seulement dans les partis politiques traditionnels) à titre individuel ou collectif (ONGs, groupes de jeunes, journalistes, cinéastes, artistes...), on ne peut plus se contenter des généralisations. Même au niveau de la diaspora Libanaise, les jeunes émigrés ne tournent pas tous le dos à leur pays d'origine et s'engagent dans leurs pays d'accueil dans des mouvements et des organisations qui oeuvrent pour le Liban (relations transnationales). Je donne l'exemple de Montréal puisque j'y ai vécu pendant les huit dernières années... En tous cas, je poursuis mes recherches et mes entrevues entamées depuis septembre 2005 sur la contribution de jeunes de 25-35 ans à la reconstruction nationale, et à ce jour, je peux vous assurer que la diversité des causes et des impacts de l'émigration rend la question plus compliquée à traiter qu'elle ne le semble à première vue... Le débat reste ouvert, et les études manquent énormément à ce niveau!

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  5. el guys how are you all :)

    this blog relates the story of hassan wa hassan, wich makes two of us: HASSANEYN - the cairo thingy, in pics and vids [well, vids coming later cuz we still have to shrink them a lot]...

    we opened it today, so we'll add stuff every day [past things from last week as well as fresh things]...

    the pics on the blog are also featured in a flickr album [link on the right, on the blog]:
    http://flickr.com/photos/10966057@N00/

    there will be more pics here than on the blog, but anyway...
    See you!

    .w.

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  6. Visit Jelloul's blog on Iraq watch and politics viewed from a
    postcolonial perspective

    For discussions:
    postcolonial_list-subscribe@yahoogroups.com

    For comments online to Postcolonial Iraq:
    http://jelloul.blogspot.com/


    Warm Welcome,
    Jelloul

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  8. L’enjeu afghan

    Le Réseau francophone de recherche sur les opérations de paix et le CÉRIUM ont invité les chefs des quatre partis représentés à la Chambre des Communes pour exposer leur vision de la mission canadienne en Afghanistan

    A déjà accepté :

    M. Gilles Duceppe, chef du Bloc Québécois

    Il expliquera pourquoi il réclame un meilleur équilibre entre les aspects militaires et humanitaires de la mission canadienne en Afghanistan et répondra aux questions de l’auditoire.

    Pour s’inscrire

    Où et quand ?

    Le jeudi 25 janvier À 11h45
    Fairmont Le Reine Elizabeth
    900, boul. René-Lévesque Ouest Montréal (Québec, Canada)

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  9. Bonjour à tous et toutes. Je me permets ici de retransmettre le billet suivant qui m'est arrivé hier:
    "salut Pamela
    je vous remercie vivement pour le travail humaniste que vous faites.
    je suis l'un des membres de l'equipe des sculpteurs marocains qui "participera" au carnaval de Québec.notre équipe vient aujourd'hui de recevoir une réponse inattendue concernant le visa; c'était un refus insensé,c'est bien dommage, car l'ambassadeur s'est reféré dans cette option à ses stéreotypes personnels, sachant que de cette manière le continent africain et le monde arabe en général ont été supprimés de ce carnaval, car on était le seul représentant de l'Afrique et du monde arabe, et sachant aussi que notre sujet est purement humanitaire.merci Pamela. moi c Imad SANOUNI.
    sanounimad@hotmail.com"
    Je vous recommande vivement de visiter le site-web d'Abdellatif Farhate, mieux connu sous le nom de Kalamour, jeune artiste marocain dont les oeuvres interpellent profondément toute personne recherchant un sens à la vie et aux relations humaines:
    http://www.kalamour.tk/

    Vous rappelez-vous le communiqué que j'ai publié sur la participation de Kalamour au prochain carnaval international de sculpture sur neige de Québec? (billet de la semaine du 1-7 janvier 2007)
    L’EQUIPE DU MAROC AU CARNAVAL INTERNATIONAL DE SCULPTURE SUR NEIGE DE QUEBEC.

    OBJET : déploration des artistes marocains de la situation désastreuse de leurs frères marocains détenus à Tindouf.


    « Révolte de Gaïa pour la paix » est l’intitulé de la sculpture qui sera réalisée par l’équipe marocaine, au grand carnaval de sculpture sur neige, qui se déroulera du 30 juin au 4 février 2007 à Québec.

    Eh bien, le refus du visa pour ces jeunes artistes est une des innombrables injustices qui frappent les ressortissants-es de pays arabes et africains depuis des décennies et surtout depuis le 11 septembre 2001. Que de fois des amis-es et des connaissances Libanais-es à moi se sont vus refuser un visa de visite au Canada... et sur quelle base? Moi-même j'ai souffert pendant des années (et dès mes 18 ans) de l'humiliation que l'on subit aux portes des ambassades, dans les aéroports et les douanes, que ce soit en Europe ou en Amérique du Nord.
    Voilà une problématique qu'il est important de traiter... Qui a dit que la mondialisation facilite les échanges et la circulation des êtres humains? Moi-même j'ai utilisé le terme "relativement" dans le billet de cette semaine. Car la facilitation est relative. Elle dépend du contexte dont on est issu, du passeport dont on est détenteur et des conjonctures du moment. Malheureusement...

    Petit mot à André T.: Tu ne pourras pas rencontrer Kalamour et Imad...

    Courage Kalamour, Courage Imad! Poursuivez vos travaux et votre lutte, en dépit de tout... Le chemin qui mène vers la paix est pavé d'embûches, mais également, de beauté 'humaine', et c'est pourquoi il vaut la peine qu'on le prenne.

    En solidarité,
    Pamela

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  10. Dear Friends, Partners and Naamists…

    Politics and civic issues are important…

    Yet countries can’t live, evolve and sustain without culture, arts and creativity!

    Staring this Friday January 19, and every Friday, Cine Club evenings will start on Gemayze Stairs (My stronghold), 5th bldg left, 2nd floor - Lebanon.

    The Movie starts at 20:00 and will be followed by a discussion.

    MOVIE OF THE WEEK

    “The Last Temptation of Christ” (find below information about the movie)

    Also, Starting Sunday, January 28 and every last Sunday of each month, a Book Club is created where we will discuss a book that we all read. Same place at 19:00. At the end of each meeting we choose a book for the next month from the pool of your suggestions.

    BOOK OF JANUARY

    Nineteen eighty-four (commonly 1984) (find below information about the book)

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    The Last Temptation of Christ (1988)

    Directed by: Martin Scorsese
    Writing credits: Nikos Kazantzakis (novel 1951), Paul Schrader (screenplay)

    Genre: Drama

    Plot Outline: The carpenter Jesus of Nazareth, tormented by the temptations of demons, the guilt of making crosses for the Romans, pity for men and the world, and the constant call of God, sets out to find what God wills for him. But as his mission nears fulfillment, he must face the greatest temptation: the normal life of a good man.

    For more info, see: http://en.wikipedia.org/wiki/The_Last_Temptation_of_Christ_(film)

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    Nineteen eighty-four (commonly 1984)

    George Orwell (Pen name for Eric Arthur Blair)

    Genre: Political Novel

    First Published: 1949

    George Orwell (1903-1950), English author and journalist. Noted as a novelist, as a critic and as a political and cultural commentator and is best known for two novels written and published towards the end of his life: Animal Farm and Nineteen Eighty-Four.

    1984 (written in 1948), a dystopian, political novel that tells the story of Winston Smith and his degradation by the totalitarian state in which he lives. It has been translated into 62 languages. A must read book!!

    You can find the book in English at Virgin Mega Store OR at Malik's Bookshop- Bliss St. In Arabic, try Bissan Library (Hamra- next to the British Council).

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  11. Bonjour à tous,

    Il me fait plaisir de vous inviter à une soirée conférence intitulée : Levons le voile sur l'ISlam organisée en collaboration avec le Centre St-Pierre.
    Mercredi 24 janvier 2007, 19h-21h, coût: 10$

    Conférenciers-ères: Shahram Nahidi (Doctorant, Université de Montréal, en sciences des religions. Maîtrise en Culture et Communications islamiques de l'Université Imam Sadegh de Téhéran. Assistant de recherche à la Chaire de recherche du Canada en Islam, Pluralisme et Globalisation); Parvin GholamHossein Ferizhandi (Étudiante en maîtrise à la Faculté de théologie et des sciences des religions de l'Université de Montréal. Femme de tête et de convictions, originaire de Téhéran, elle convainc sont époux et ses enfants de la suivre au Québec).

    Svp. diffuser cette annonce à vos contact.


    Merci,

    Et au plaisir de vous voir lors de cet événement.

    Marie-Ève Garand
    Présidente
    Centre d'Information sur les Nouvelles Religions (Montreal)
    (514) 382-9641

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  12. A Shahram et Parvin, mes collègues et amis: BON COURAGE pour la conférence!
    Salamat (salutations) à vous et vos familles respectives, de ma part et de Nicolas.
    En espérant vous revoir bientôt, un jour, enchallah au Liban, sirotant un café tranquillement au bord de la mer, ou à la montagne.
    Pamela

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  13. Je viens de lire un article publié par Associated Press (16 janvier 2007) intitulé 'Israël et la Syrie auraient secrètement négocié un accord de paix', et ce à l'issue d'une série de rencontres secrètes organisées en Europe avant la guerre au Liban l'an dernier, affirme le quotidien israélien "Haaretz" dans son édition de mardi. "Un tel accord permettrait de boucler l'un des dossiers les plus sensibles du Proche-Orient". L'accord prévoie notamment un retrait israélien des hauteurs du Golan, plateau stratégique dominant le nord de l'Etat hébreu, capturé par Tsahal durant la guerre des Six-jours de juin 1967, jusqu'au bord du lac de Tibériade; en échange, la Syrie cesserait de soutenir les groupes militants anti-israéliens et prendrait ses distances avec l'Iran; les deux côtés de la frontière seraient démilitarisés. Des désaccords auraient subsisté sur le calendrier des opérations: cinq ans pour les Syriens, 15 pour les Israéliens.
    "Des responsables israéliens ont catégoriquement démenti ces informations, niant toute implication ou information du gouvernement, mais un autre responsable a confirmé sous le couvert de l'anonymat que des tractations non officielles avaient eu lieu". Réagissant à l'article de "Haaretz", Itamar Rabinovich, ancien responsable israélien des négociations avec la Syrie, a souligné que, "par définition, (ce genre de contacts) doit rester informel et secret". "Dès l'instant où un tel secret est éventé, le canal est mort et c'est fini."

    Enfin, si l'information s'avère exacte, ce serait très louche... L'accord se fera-t-il ou s'est-il déjà fait au dépens du Liban?
    A suivre... et de près...

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  14. je vous remercie bcp Pamela pour ce que vous faites,cela nous pousse à ne pas baisser les bras, même pour notre participation au carnaval de Québec on n'abandonnera pas,mais une chose que je ne savais pas,c'est que l'ariste doit,obligatoirement, être riche pour faire sortir son art au-delà de son pays, puisque le fait d'être parrainés par une association,nourris et hebergés par le Carnaval ne suffisait pas à Monsieur l'amabassadeur.nous sommes marocains et très fières de l'être,et notre art c'est dans notre pays qu'il se revèlera et pas ailleurs.Alors cessons de juger les gens rien qu'en se référant à des stéréotypes inexacts.

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  15. Cher Imad, je vous souhaite également de tout coeur la réussite dans votre cheminement. La richesse monétaire fait en effet partie des critères d'obtention d'un visa de visite au Canada, et ce pour les ressortissants-es de pays africains et moyen-orientaux. Au Liban, on demande qu'il y ait un compte en banque avec au moins 20 000 $ us + des terrains et propriétés au nom du demandeur du visa + un travail à temps plein dans une entreprise reconnue + une invitation d'un ou d'une canadien-ne. Même avec ces critères, plusieurs de mes amis-es se sont vus-es refuser des visas de visite au courant des dernières années. La raison du refus? Inconnue...
    Mais cela n'empêche pas que l'on retente sa chance, encore et encore.
    L'important est de ne pas baisser les bras, comme vous le dites si bien tant dans vos messages qu'à travers vos oeuvres.

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  16. Je ne comprends malheureusement pas assez l'anglais pour lire cet articles, mais tes analyses et ta vision des choses humaniste me conviennent déjà parfaitement bien.
    Tu as toute mon admiration pour ton combat (comme ceux qui marchent debout ;-))

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  18. Chers frères, chères soeurs, chers ami(e)s, C'est avec grand plaisir que Présence Musulmane Montréal vous convie à son Assemblée générale annuelle et ce le Dimanche 21 Janvier 2007 de 10h a 12h. Une occasion pour les membres de Présence Musulmane de faire connaître leurs activités au grand public, de présenter le bilan de l’année qui vient de s’écouler et c’est aussi l'opportunité pour toute personne intéressée à joindre Présence Musulmane de pouvoir le faire selon ses disponibilités et ses champs d’intérêts. Une collation sera servie à la fin de l'assemblée. Lieu : Pavillon J.-A - DE Sève, 320 Sainte -Catherine Est, Salle : DS-1520
    Ordre du jour :
    •Introduction spirituelle Le pluralisme religieux : Expériences à travers l’exemple prophétique. Par Sheikh Bilal Kuspinar, Ph.D., Professeur à l’université de McGill
    •Présentation de Présence Musulmane ?Raison d’être ?Mission ?Réalisations ?Orientations stratégiques ?Indicateurs de performance ?Structure PMM & Statut des membres
    •Bilan 2006 et Planification 2007-2008 ?Présentation des comités de travail, Évaluation critique des activités réalisées 2006 et planification 2007-2008 ?Stratégie financière et bilan financier
    •Présentation des nouveaux membres élus du comité de coordination
    •Questions et discussions avec les participants.
    Nous espérons vous y voir nombreux, inchallah.

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  20. Avec plaisir Imad, je vais également changer le texte dans la page en question.

    Bon courage pour la suite!

    Pamela

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  21. L'histoire du De Gaulle Libanais est effectivement bien connue. Lire aussi les articles suivants:
    - La France sur les terres du Hezbollah. Reportage dans le futur QG de l'armée française, durement touché par la guerre.
    Par Christophe AYAD
    QUOTIDIEN : Mercredi 13 septembre 2006 - 06:00
    dans Libération
    www.liberation.fr/

    - 13 septembre 2006
    Meet De-Gaulle
    dans 'A window in Lebanon III : la revanche'
    windowinlebanon2.blogspot.com/
    cf. 2006/09/meet-de-gaulle

    Nadia (Metn, Liban)

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  22. Pour une clarification concernant Imad et son équipe, lesquels se sont vus refuser un visa de visite au Canada pour pouvoir participer au Carnaval de sculpture (Québec): ceux-ci ont opéré un changement dans leur texte-communiqué. La raison: "Comme étant artistes nous avons préféré mener un discours plus universel au lieu de s'interesser à un cas purement marocain, car en analysant mieux les choses il s'est avéré qu'il existe bien d'autres cas pires que celui des marocains sequestrés à Tindouf, alors de ce fait il est mieux de généraliser notre discours pour mener un discours plus noble et plus humain, echappant de la sorte à toutes autres couleurs politiques, chose qu'on déteste car c'est au nom de cette politique dévastatrice que l'humanité subit ces massacres. Or, on opte pour l'universalité et l'humanité sans se lier à un cas parmi d'autres, on préfère parler de tous les cas de massacre qui existent partout dans le monde, à savoir la situation de nos frères au Liban, Palestine, Irak et en Afrique, cette dernière qui est aussi la cible de déchets occidentaux car la pollution est aussi nuisante à l'humanité comme la guerre et la famine et tout cela se pratique au nom de la "politique"."

    Voici donc le nouveau texte:
    « Voulez-vous savoir l’histoire abrégée de presque toute notre misère ? La voici ! Il y avait un homme naturel, on a introduit au-dedans de cet homme, un homme artificiel, et il s’est élevé dans la caverne une guerre continuelle qui dure toute la vie» (Denis DIDEROT).

    Bientôt Gaïa (la mère terre) poussera ses cris de révolte contre la misère, le désastre, la guerre… bref ; contre l’artificiel destructeur qui est en chacun de nous, et elle donnera naissance à un seul « soi » sain et humain.

    Le cri étant symbole de cette révolte saine et interne, que chacun de nous doit faire contre ce qu’il voit de mal en lui, à fin d’aboutir par la suite à la découverte de son « soi » dénudé de toute chose artificielle qui peut nuire à l’Homme au sens humaniste du terme.
    Notre sculpture tente, de par les symboles intégrés, à mener un discours qui prêche à l’amour, la convivialité, mais aussi à la quête du « soi », du coté purement humain, et ce pour la naissance d’une seule unité parlant la langue de l’existence sereine.

    La sculpture se présente en un ensemble de 5 têtes ou pour mieux dire ; 5 cris qui peuvent être les cris des 5 continents, à coté de chacun se place une petite sphère, comme symbole du « soi », ce qui mène à dire en fin de compte, qu’il s’agit plutôt de la révolte de l’ « Ego » et la quête du « soi » sain, longtemps enveloppé par les aléas d’une insociable sociabilité due à l’omission du fait que nous sommes, avant tout, des humains.

    Une quête individuelle, mais passible d’être universelle par une simple volonté sincère de convivialité et d’amour. Peut-être que de cette manière les petites sphères se réuniront pour donner naissance à une seule valeur, grande et suprême, celle qui doit régir notre existence, dépassant les frontières imaginaires culturelles, ethniques, religieuses…pour donner naissance… à la paix, comme réalité concrète et pas un simple rêve, quelle qualification saugrenue ! Puisqu’on ne cesse de la répéter sans se rendre compte que l’incubateur de ce « rêve » existe au plus profond de chacun de nous.

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  23. salut Pamela
    merci beaucoup pour votre effort.
    si vous permettez, j'aimerai vous raconter un autre épisode de notre eventuelle.Pardon!!!Impossible participation au carnaval de Québec, je qualifierai cela d'anecdote.
    Bon, hier soir le président de l'association dont nous sommes membres, a contacté l'ambassadeur du Canada au Maroc, il lui a même adressé une lettre,mentionnant la prise en charge que nous proccure l'asociation Amitié Maroc-Canada, alors ce dernier lui a dit que dans ce cas là, nous devons refaire le dossier et se présenter ce matin (18 janvier) pour reprendre les choses et il lui a dit, que nous devons amener avec nous nos dossiers artistiques.C'est ce qu'on a fait à la lettre, alors en arrivant à l'ambassade (on fait pour cela le voyage entre Casablanca et Rabat)l'employer qui se trouve à la porte nous a demandé d'attendre et que c'était pas la peine de prendre la queue avec les autres gens, car on était un cas "exceptionnel",aprés une heure d'attente cet employé m'a appellé pour que je lui éclaire les choses, je lui ai adressé la lettre signée par Monsieur Abderrahmane ELMEKKAOUI président de notre réseau associatif et notre sponsor, alors il a disparu !! sous pretexte de voir cela avec la partie concernée.On a dû attendre encore 2heures pour que cette même personne accompagnée d'une autre canadienne sortent et disent à haute voix:"allez messieurs dames c'est fini pour aujourd'hui"et ils m'ont appellé (Kalamour était aussi avec moi) pour nous dire exactement;"la dame qui est la haut ne peut rien faire pour vous, allez jusqu'à lundi ou bien dites aux organisateurs du carnaval ou à votre association de contacter monsieur l'ambassadeur" et ils ont claquer la fenêtre!!!!
    Alors nous avons appellé effectivement notre association, et le président a contacté sur le champs monsieur l'ambassadeur, ce dernier lui a dit que nous devions revenir immédiatement à l'ambassade, c'est ce que nous avns fait, cette fois ils nous ont fait entrer, ils ont pris nos dossiers artistiques, nous ont demandé de payer les 600dh (pour la deuxieme fois) et de revenir à 15h. On était quasi heureux, espérant aller se préparer pour le depart.Nous avons pris un café ensemble, et on discutaient avec Kalamour sur l'évenement car il avait déjà participé dans l'édition 2005 et 2006, alors il est plus expérimenté.A l'heure du rendez-vous, et devant la porte de l'ambassade le fameux employer criait les noms des personnes qui attendaient, notre tour est venu et il nous a dit:"que l'un de vous trois se présente" pendant ce moment là Hassan disait "sois dommage sois bon voyage" Kalamour était déjà face du héros, on croyait qu'il allait retourner souriant, mais c'était pas le cas, quand je me suis présenté pour reprendre mes papiers moi aussi, l'employer m'a chuchoté;"vous avez encore le même probleme".alors c'était pas "bon voyage..mais dommage".Effectivement c'est bien dommage que le fait d'être artiste ne suffisait pas à l'humeur de monsieur l'ambassadeur,dommage qu'on soit pauvre,dommage que le monde arabo-musulman soit mal vu..Dommage que le fait d'être selectionnés sur des centaines de proposition ne suffisait nullement..Dommage que nos comptes en banque soient vides...Eh oui mon cher Hassan tu avais raison c'était pas le bon voyage.

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  24. Appeal to Oppose Peter Mackay’s Visit to the Middle East!
    Tadamon! Montreal.

    http://tadamon.resist.ca/index.php/?p=421

    Canadian Foreign Affairs Minister, Peter Mackay, who recently traveled to
    Afghanistan, is planning a larger visit to the Middle East region, with
    the stated aim of promoting "peace and dialogue". The Conservative Foreign
    Minister MacKay will arrive in Lebanon and Palestine in the coming days.

    Tadamon! Montreal issues this appeal in an effort to highlight the
    Conservative Government’s role and position as an imperialist player in
    the Middle East.

    Canadian intervention in the region is best illustrated by the
    Conservative government’s open support for Israel in the midst of the 2006
    brutal assault on Lebanon and Canada’s ongoing military presence in
    Afghanistan.

    Despite common mythology, Canadian policy has seldom been "balanced" or
    "neutral" concerning the Middle East. Successive Canadian governments have
    unconditionally supported Israel. History doesn’t substantiate Canada’s
    suppose role as the "neutral one".

    Canada’s position must be tackled within the context of broader Western
    intervention. The Canadian government openly supports the ongoing
    occupation of Iraq, despite world opinion having turned against U.S.
    policy. Canada was the 1st country in the world to withdraw all financial
    aid to the Palestinian people after the democratic election of Hamas in
    the Occupied Territories, sending millions of Palestinians into
    devastating poverty.

    Within the context of Canadian political policy in the region, Tadamon!
    calls on people in Montreal, Canada and in the Middle East to express
    their opposition to Canadian intervention in the Middle East.


    * Canada Supported the 206 Israeli Attack on Lebanon:

    Canada cannot claim to promote "peace" and "dialogue" in the Middle East
    after supporting the recent Israeli attack on Lebanon, which resulted in
    the death of over 1300 people, the displacement of 1 million and the
    massive destruction of Lebanon’s national infrastructure.

    In light of the devastation unleashed upon Lebanon, the Conservative
    government of Canada declared that, "the response of Israel, within the
    circumstance, is measured."

    As Israel destroyed Lebanon, Canada refused to call for an immediate and
    unconditional ceasefire, projecting their diplomatic support for the
    Israeli attack under the pretext that "a ceasefire and return to the
    status quo would constitute a victory for Hezbollah."

    Amnesty International has published detailed accounts on multiple Israeli
    violations of international humanitarian law in Lebanon by "leading
    disproportionate attacks" and committing "war crimes" in the country.
    Canada Chooses to not Condemn Israeli War Crimes in Lebanon:

    Not only did Canada fail to condemn the massacres of civilians in Lebanon
    and Palestine, the government failed to hold Israel responsible for the
    death of its own citizens. Let us not forget that 11 members of the
    Al-Akhras family of Montreal, 4 of them children, lost their lives when
    their home in southern Lebanon was bombed by Israel on July 16th, 2006.

    The Canadian government offered "condolences" to the Al-Akhras family, but
    until today have not condemned the bombing, nor have they called for an
    international investigation.

    Israel’s use of millions of cluster bombs on civilian areas in Lebanon as
    well as the repeated violations of the ceasefire has been condemned by the
    United Nations.

    * Canada Considers the Lebanese Resistance Terrorist:

    Political intervention in Lebanon by the Conservative government of Canada
    is divisive to internal Lebanese politics as long as it considers the
    Lebanese resistance "terrorist".

    To best illustrate the current Canadian government position toward
    Lebanon, Tadamon! has compiled quotations from Canadian Foreign Minister
    Peter MacKay listed below...

    "So for me it's not a difficult choice between siding with a state, a
    democratically elected government, a democracy that's being attacked by
    terrorists, and a group of cold-blooded killers."

    "Lebanon is being held hostage by Hezbollah. There can be no doubt about
    that. Hezbollah is a cancer on Lebanon, which is destroying stability and
    democracy within its boundaries."

    "...Hezbollah is deliberately putting innocent civilians in harm's way, as
    a base from which they launch their rockets."

    "The Lebanese people should not be held hostage to the extremist actions
    of an organization designated by the United Nations as a terrorist group.
    Hezbollah and its supporters should respect the desire of ordinary
    Lebanese to lead normal, secure lives."

    Canadian Foreign Minister Peter Mackay, who will be visiting Lebanon in
    the coming days, has systematically accused Hezbollah of using civilians
    as "human shields" without any proof. This claim has been refuted by
    numerous international observers and the Lebanese government.

    Tadamon! also draws attention to the fact that there is no U.N. resolution
    which qualifies Hezbollah as a "terrorist organization", despite Peter
    MacKay’s claims.

    The Foreign Minister’s statements are clear proof of a will to misinform
    the people of Canada regarding the political realities of the region. The
    Canadian government’s effort to demonize Hezbollah ignores the history of
    Israeli aggression, while undermining the humanity of
    hundreds-of-thousands of people in Lebanon who support the national
    resistance.

    Tadamon! also draws attention to the recent statements made by Prime
    Minister Stephen Harper on the Middle East, "we are not going to sit down
    with people [Hamas and Hezbollah] whose objectives are ultimately
    genocidal."

    Prime Minister Harper’s use of the term genocidal is unfounded and
    extremely irresponsible. Harper’s erroneous claim is misinformation and
    defamation directed toward the majority of the population of both
    Palestine and Lebanon.

    Despite political opinion on the current situation in Lebanon, to claim
    that the Lebanese people are hostage of Hezbollah is foolish, while
    criminalizing of all those who supported and voted for Hezbollah, which is
    recognized by the Lebanese Government as a resistance movement as well as
    a political party, represented by members of Parliament.

    Peter MacKay plans to visit Lebanon within the context of major
    demonstrations that continue to clog central Beirut. Since December 1st
    2006, hundreds-of-thousands of people have been participating in a popular
    sit-in called by the Lebanese opposition, including Hezbollah, which is
    calling for democratic change in Lebanon.

    Tadamon! Montreal opposes the Canadian government’s intervention within
    the internal affairs of Lebanon, through openly supporting the current
    government of Lebanon, headed by Fouad Siniora. Canada’s intervention
    ignores the popular political demands expressed by a large part of the
    Lebanese population and major political forces within the country who are
    demonstrating on the streets today.


    * Canada Supports the “War on Terror” in the Middle East:

    Current Canadian intervention in the Middle East inherently supports the
    war waged against the people of Lebanon and the region.

    Canada actively participated in the 2001 invasion of Afghanistan and it is
    currently planning on deploying additional troops, while the situation of
    the Afghan people continues to worsen.

    Canada supports the U.S. lead war on Iraq which has resulted in the death
    of an estimated 600 000 people, while destabilized the entire region and
    while devastating the entire country.

    Canada overtly applauded the Israeli attack on Lebanon, continuing on a
    long tradition of politically supporting apartheid policies of the Israel.
    Until today Canada has not condemned the apartheid wall, the military
    occupation or the crimes committed in recent months in Occupied Palestine.

    Former Prime Minister, Paul Martin has stated that "Israel’s values are
    Canada’s values". If former P.M. Martin was referring to the colonial
    nature of the Canadian state and successive national policy of genocide
    against the indigenous people of the land, then in fact Canada’s values
    are Israel’s values.

    Tadamon! finds it at best ironic, or at worse criminal, that political
    officials in Ottawa claim to promote "peace" in the region through
    "dialogue", while their Manichean vision of foreign policy is best
    highlighted by their continued support for the military, political and
    economic repression of indigenous struggles for emancipation in the Middle
    East.

    Tadamon! Montreal
    http://tadamon.resist.ca / tadamon[at]resist.ca

    ----

    Tadamon! (Solidarity!, in Arabic) is a Montreal-based collective of
    social-justice organizers & media activists, working to build
    relationships of solidarity with grassroots political movements for social
    and economic justice between Beirut & Montreal.

    In the context of historic political changes taking place in Lebanon,
    Tadamon!, through its political work, aims to support struggles for social
    justice and human rights of ALL people living in Lebanon, through direct
    coordination and organization between activists in Beirut & Montreal.

    In Montreal, Tadamon! aims to organize within the Lebanese Diaspora,
    through popular education, cultural work and political action, which
    address struggles facing the Lebanese community, such as immigration,
    racism, poverty and labour rights.

    Through organizing work both locally and internationally, Tadamon! aligns
    itself with social justice movements in Lebanon, Canada and
    internationally which are anti-capitalist & anti-authoritarian in nature.

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  25. Je ne sais plus quoi dire Imad, à toi et ton équipe, à part de ne pas perdre espoir et de réessayer d'appliquer pour un visa, peut-être pas pour cette fois, mais pour une autre. On ne sait jamais avec quelle personne on a affaire dans les ambassades... En tous cas, votre lutte, qu'elle soit à caractère localisé ou international, est tout à fait noble et légitime et pour cela, je vous admire et j'admire aussi votre détermination et votre courage.

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  26. We believe democracy begins with inclusive, educated, and engaged individual behaviour which, when nurtured and multiplied, will lead to the improvement of civil society and the betterment of our national, regional, and global future."

    Nahwa al Muwatiniya have the pleasur to Inivte to a session with
    Dr. Damienos Kattar


    During this session, we will discuss the Paris III conference of donors that is scheduled for Jan. 25, as well as the socio political reforms plan.
    Date & Time : Monday 22 January, 2007 at 8:30pm

    Place: Club 43 –Gemayzé- facing Doculand



    Nahwa al-Muwatiniya
    www.na-am.org
    05-950-952

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