Thursday, January 31, 2008

MORE THAN ONE MILLION IRAKIS DEAD!

PLUS D'UN MILLION DE MORTS EN IRAK!

Un holocauste dénié


Plus d'un million d'Irakiens morts depuis l'invasion Américaine de l'Irak en 2003, et la communauté internationale reste silencieuse...

Sauf que le silence est de connivence avec le crime. Il offre sur un plateau d'argent les raisons pour ce dernier de subsister. Il constitue l'huile qui alimente le feu.

Combien d'Irakiens devraient encore être massacrés pour qu'une révolution advienne à l'encontre des meurtriers et de ceux qui leur ouvrent la voie?
Aujourd'hui, je sens la honte me couvrir. Nous avons tous d'une manière ou d'une autre échoué dans notre humanité. Comment pouvons-nous accepter un holocauste au 21ème siècle, soi-disant le siècle de l'évolution scientifique, de la démocratie, des droits de l'Homme?
L'être humain n'a pas changé... Des millions d'années ne l'ont pas changé. Ses accessoires, outils, moyens et styles de vie ont différé, mais nullement son fond qui lutte incessament entre le bien et le mal.
Mais qui pourrait définir le bien et le mal? A ce jour, ce sont les vainqueurs des guerres qui l'ont fait, sûrement pas les vaincus, les marginaux, les "faibles"... La loi du plus "fort", du plus "musclé", de celui qui détient "le plus de cash", de celui "qui a tué le bison", "qui a tué le plus de barbares": voilà l'icône des temps anciens et nouveaux, l'exemple à suivre, ou du moins à s'y soumettre pour survivre, pour ne pas être également anéanti!

Le cas des Palestiniens est tout à fait similaire à celui des Irakiens. Ce sont les stratégies criminelles qui diffèrent: embargo, punition collective, mur de la honte, emprisonnement, torture, exil, appauvrissement, missiles, etc. , et ce sur une période s'étalant sur des décennies. A petit feu... Alors qu'en Irak, c'est plus rapide, 'efficace', systématique: des attentats à la bombe, des tueries massives à la mitraillette, à la machette, au couteau...
Plus d'un million de morts en Irak! Près de 5 fois plus qu'au Darfour et encore plus par rapport au génocide du Rwanda. L'estimation du "plus d'un million" fut confirmée en automne 2007 par la firme de statistiques anglaise Opinion Research Business et par une étude entreprise à la John Hopkins University School of Public Health il y a plus d'un an. Le chiffre avancé alors était de 1.220.580 Irakiens ayant péri depuis l'invasion Américaine de l'Irak. Et depuis, le chiffre précité est à la hausse...

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Deux experts du FMI relèvent « une résilience exceptionnelle » du système financier local
Les donateurs, le système bancaire et un historique sans-faute ont sauvé le Liban de la crise

Une étude menée par des experts du FMI a fait état d'une « résilience unique » du système financier libanais face aux chocs. Le rapport cité par le Lebanon this Week de la Byblos Bank rappelle en outre que les expériences vécues par d'autres pays et les modèles théoriques de base montrent que le Liban aurait dû sombrer dans une crise financière depuis belle lurette, d'autant que la dette souveraine du pays est l'une des plus élevées au monde et que le système financier libanais a subi dernièrement et à deux reprises des pressions intenses engendrées par des chocs exogènes.
Ainsi, au lendemain de l'assassinat de Rafic Hariri et pendant la guerre de juillet, la confiance des marchés a été sévèrement ébranlée et des retraits massifs des dépôts ont été enregistrés. Les réserves de la Banque du Liban ont donc diminué de plus de 1,5 milliard de dollars en 2005, suite à la fuite de quelque 2 milliards de dollars de capitaux, soit près de 3,5 % du total des dépôts. Et en 2006, 3 milliards de dollars (ou 5,4 % du total des dépôts) ont été retirés du Liban, alors que les sommes déposées par le Koweït et l'Arabie saoudite ont permis de renflouer les réserves de la BDL.
En tout état de cause, le Liban a pu éviter une crise étendue, aussi bien en 2005 qu'en 2006, et les pressions ont été gérées de telle sorte à restaurer la confiance d'une manière assez rapide, notent les auteurs du document, Axel Schimmelpfenning et Edward H. Gardner.
L'étude estime qu'en dépit de l'ampleur de la dette souveraine et de la vulnérabilité du pays aux chocs externes, les investisseurs semblent confortés par la garantie implicite des donateurs internationaux ainsi que par l'historique du Liban qui n'a jamais fait défaut et par l'importance de son coussin de liquidités. De plus, selon le rapport, la bénignité de l'environnement international a permis au Liban de gérer les pressions que son système financier a subies en 2005 et 2006. Pour les deux experts, les investisseurs continuent de caresser l'espoir d'un atterrissage en douceur de la situation au Liban et d'une résolution progressive des problèmes financiers du pays, en dépit de l'impasse politique actuelle. Le rapport met également en relief l'importance du rôle joué par les banques locales dans le maintien de la stabilité. Le système bancaire libanais détient en effet la majorité des titres souverains du pays et n'a quasiment aucun motif de chercher à les liquider promptement, afin de ne pas précipiter une crise qui pourrait lui nuire. De plus, les banques locales continuent de lever systématiquement des fonds, déposés par une clientèle fidèle, et qui permettent de financer le déficit budgétaire et celui de la balance des paiements.
Néanmoins, l'étude estime que l'équilibre positif actuellement en place n'est qu'un scénario parmi d'autres. Axel Schimmelpfenning et Edward H. Gardner relèvent en effet des tensions sous-jacentes perceptibles à travers la dégradation des ratios de solvabilité. Ils considèrent donc que l'équilibre positif perdurera tant que les investisseurs continueront de croire aux piliers qui soutiennent actuellement le système financier libanais, et notamment à la garantie implicite des pays donateurs.Par ailleurs, le rapport estime que l'étude du cas libanais permet de tirer plusieurs conclusions utiles pour les autres pays. En premier, les deux experts notent que le marché soutient les pays qui ont fait preuve de bonne volonté et qui n'ont jamais fait défaut. De plus, la solidité du système bancaire local peut contribuer activement au maintien de la stabilité des dépôts. Troisièmement, la fidélisation des investisseurs et des déposants permet d'immuniser les flux financiers locaux face aux tendances des marchés internationaux.
« Néanmoins, préviennent les deux experts, il est fort incertain que d'autres pays puissent ou doivent répliquer l'expérience libanaise, eu égard au caractère crucial des spécificités locales dans l'immunisation du pays face aux chocs exogènes. »


7 comments:

Anonymous said...

C'est inimaginable!
Immonde!

Que faire?

Rester chacun dans son coin?

Je propose que chacun sensibilise ses voisins, ses proches, ses amis et autant que possible ses représentants au Parlement. Peut-être qu'un mouvement de solidarité au niveau international pourrait apporter un changement à ce niveau.

G.

david santos said...

Bonsoir
thanks fot your posting, Pamela.
have a good weekend

Dr. Pamela Chrabieh said...

Merci G. Continuons d'espérer! Et je suis tout à fait d'accord pour se responsabiliser chacun dans son coin (ce qui constitue un premier pas) et en collectivité.

Merci aussi David (Thank you!)

fayçal a bentahar said...

"Finalement, la victime et l'assassin sont une seule et même personne. Nous ne pouvons pas concevoir l'unité de l'espèce humaine si nous ne sommes pas capables de concevoir, dans toute son horreur, la vérité de cette dernière équivalence." (Eric Gans)

Anonymous said...

PALESTINE: Solidarity in the Academya panel discussion... >Thursday, February 7th, 6:30pmSchool of Community and Public Affairs2149 Mackay, Montreal, QC(metro Guy-Concordia) as part of Israeli Apartheid Week...
http://tadamon.resist.ca/index.php/post/1114
Presentations from. * Toufic Haddad: Palestinian activist and author of Between the Lines: Readings in Israel, the Palestinians and the U.S War Against Terror * Ronald Cameron: president of Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec FNEEQ * Sophie Schoen: political organizer with L'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)

BACKGROUND: Israeli Apartheid Week andthe Boycott, Divestment and Sanctions campaign Israel is now taking its place in the global conscience, alongside other settler-colonial states like South Africa, as an apartheid state, and not only a belligerent occupying power. Prominent Palestinians, Israeli anti-Zionists, and South Africans have been at the forefront of efforts to expose the apartheid nature of the state of Israel. At the same time, an international campaign of boycotts, divestment and sanctions against Israeli apartheid, as called for by over 170 Palestinian grassroots and civil society organizations in July 2005, is gaining momentum globally, day by day. Israeli Apartheid Week promotes the strategy of boycott, divestment and sanctions against Israeli apartheid to support the demands of the July 2005 grassroots appeal: full equality for Arab citizens of Israel; an end to the occupation and colonization of the West Bank and Gaza; and the implementation of the right of return and compensation for Palestinian refugees pursuant to UN resolution 194. Responding to a call from the Coalition against Israeli Aparthied in Toronto, Tadamon is participating in Anti-Apartheid Week on the understanding of Israel as an apartheid state, with a commitment to the Palestinian right of return, in opposition to all forms of racism, and in solidarity with oppressed people across the globe. In North America (Turtle Island), Tadamon recognizes the central importance of solidarity with the indigenous people of the continent, a continuing anti-colonial struggle with a clear political parallel to the struggle against Israeli apartheid. Join us in making 2008 a year of resistance to Israeli apartheid.The refugees will return! Apartheid will fall!Montreal
tadamon@resist.ca
514 664 1036http://tadamon.resist.ca

Anonymous said...

I saw General Aoun (a christian leader) and Sayyid Hasssan Nasrallah (a chiia leader) yesterday on OTV in a really nice dialogue session. A first in Lebanon! It gave me some hope. Peace cannot be constructed without dialogue on all levels, including the leadership level.
It is the same case in Palestine, Irak and elsewhere.

T.

Anonymous said...

Bonjour,

permettez-moi de faire un peu de publicité pour mon livre Le Cèdre islamo-chrétien. Des Libanais à la recherche de l'unité nationale. Il vient de sortir chez Nomos (voir le site nomos.de) et au Liban, il est disponible à la librairie Antoine (à un prix réduit).
Il s'agit d'une version allégée et actualisée de ma thèse de doctorat en sociologie; c'est une analyse du dialogue interreligieux et du vécu des familles islamo-chrétiennes au Liban ainsi que de différentes conceptions de l'unité nationale.
Et pour ceux qui habitent à Beyrouth: J'ai la chance de pouvoir présenter ce livre lors d'une table ronde à l'Université Saint-Joseph lundi 18 février à 18 heures; vous trouverez l'invitation ci-jointe et sur le site de l'USJ (http://www.usj.edu.lb/actualites/news.php?id=569). Ça me ferait grand plaisir de vous voir à ce moment-là, d'autant plus que le lendemain, je quitte le Liban pour m'installer à Francfort avec ma petite famille.

Un grand merci à tous ceux parmi vous qui m'ont aidée et accompagnée lors de mon travail de thèse!

Cordialement
Anne Françoise Weber