Congratulations to us, the Lebanese people, for losing ‘only’ 65 casualties and more than 100 injured for politicians to come into an agreement. Congratulations to politicians to have leaded the country for 3 years where sectarian and racist discourse was promoted, and finally they agreed on what they disagreed upon for the last fifteen months. Congratulations to the Arab leaders and mainly the Qatari for being more mature and qualified to solve the Lebanese insanity better than the Lebanese themselves.
They killed Lebanon and they are reviving it again. When do you think they will kill it again? Lebanon’s life and death, war and peace, depend on 2 factors; first and foremost one is the self-narrow interest of the politicians and second are the agendas of regional and international players.
What about the two visions/projects for Lebanon that they have been preaching us about? Did the Syrians and Iranians let go their project being implemented by Hizbullah and the opposition in Lebanon? Did the Americans and Israelis let go their project being implemented by the Future Movement and March 14 in Lebanon?
They have been accusing each other of being the others' puppets, and that the two visions for Lebanon can never meet. How did these projects meet today in Qatar?
Lebanon’s destiny depends on unqualified, incompetent and immature warlords, theocrats, corrupt, autocrats and sectarian feudalists. When do you think they will kill Lebanon again? When are Lebanese going to start holding them accountable for their past and present? Are they going to wait for the second round of violating the constitution, calling for sectarian violence and treating us as fire woods? How are we going to diffuse the hatred they enhanced during the last 3 years?
They agreed on the absurdity of the Lebanese democracy which entails that the president is known without elections, the cabinet is divided to make sure everyone has a piece of the cheese and an electoral law that failed to reconstruct the political system in 1960.
Lebanese are happy because politicians granted them security for the sake of accepting that they govern them again; while waiting to be insulted by the same politicians who made deals on behalf of their people and proved to be unqualified and unable to build a nation .
Lebanon is dead and won’t live with the same political leadership and let’s get ready to face and survive the second round.
The minimum we can do is to ask politicians to apologize to the people who were killed and let the victims decide if they tolerate them or not. There is no democracy, no sovereignty and no independence without justice even in the banana republic.
Lebanon is dead… Long live Lebanon!
With Hope and Determination,
Gilbert Doumit
Ni 8, ni 14: la troisième voie
Beyrouth, Par Marie-Anne Muller
Face aux deux gros rouleaux compresseurs du 8 mars et du 14 mars, difficile de jouer les électrons libres pour les citoyens libanais. Pourtant, certains d’entre eux ne se reconnaissent pas dans les idées défendues par la majorité et par l’opposition et revendiquent clairement leur statut d’indépendants. Pour eux, la quête d’une troisième voie est semée d’embûches.
« Même mes étudiants me demandent si je suis pour le 14 ou le 8 mars ! Tout le monde veut vous coller une étiquette. C’est comme un besoin dans cette situation de tension », estime la juriste Marie-Claude Najm. « Il existe un tel alignement émotionnel, confessionnel et politique actuellement, qu’on doit forcément être pour un parti ou pour l’autre. Si on sort de ce schéma, on se heurte à l’incompréhension. On est très dur envers ceux qui sont en dehors », regrette-t-elle. Pourtant, si cette professeur en droit de l’USJ ne se revendique d’aucun camp, ce n’est pas pour autant qu’elle est neutre, loin de là. « Je suis passionnée par la politique, mais je ne me sens représentée par aucun parti libanais. Les politiciens actuels n’ont pas de vision ou de programme politique. Je suis d’accord avec certaines critiques de l’opposition à l’égard du gouvernement, mais quelle alternative propose-t-elle ? Aucune ! Pourtant, c’est ça qui devrait être débattu !»Le cas de Marie-Claude Najm n’est pas isolé. Pamela Chrabieh Badine, chercheure libano-canadienne, a le sentiment d’être ostracisée dans le système actuel. « Les ni 8 ni 14 mars existent, mais ils ne sont pas représentés dans l’espace public. Et dans les talk shows, ce sont toujours les jeunes des mouvements politiques qui sont invités, pas les indépendants ». Son affranchissement des deux clans en décontenance plus d’un. « Ils me disent, ce n’est pas possible, tu as sûrement un penchant ! C’est comme si ma voix ne comptait pas, sous prétexte que je n’adhère pas à la majorité et l’opposition ! L’existence politique est malheureusement réduite à ces deux mouvements ».
Mayssaloun Nassar, de son côté, pense que la situation du pays n’est guère propice à la création d’un nouveau mouvement. « Lorsque la division est à son apogée comme maintenant, on ne peut pas être neutre. Et c’est difficile de convaincre qu’on est citoyen, avant d’être de telle confession ou de tel parti politique ». Pour autant, cette jeune femme qui travaille dans l’audiovisuel refuse de rentrer dans une case bien définie : « Moi, j’aime le Liban, ce n’est pas de la poésie. Même si je ne suis pas représentée au Parlement, je ne suis pas isolée pour autant. Au Liban, tout le monde peut s’exprimer. Personne ne peut m’isoler. A travers des réalisations artistiques ou médiatiques, on peut induire des changements dans la société et faire évoluer les mentalités » est-elle convaincue. Les ONGs sont pour Mayssaloun un terrain propice à ce travail. « Elles peuvent servir de tremplin à des actions politiques ».Marie-Claude Najm s’est d’ailleurs investie dans Khalass ! une campagne indépendante initiée par la société civile libanaise pour exhorter les responsables politiques à dépasser le blocage. « Le propre d’une société civile, c’est de faire un travail de lobby sur les politiques. Khalass ! est un mouvement positif, mais ce n’est pas suffisant pour faire pression, ça permet de pointer du doigt ce qui ne va pas, mais sans faire en sorte que ça ne fasse plus mal ».
Pour la juriste, la seule solution pour les citoyens, c’est la sanction dans les urnes. « Mais les politiciens n’ont aucune crainte à ce niveau, car ils ont fidélisé leurs sympathisants, notamment par l’argent. Nous avons besoin d’une troisième voie et en même temps, au milieu de ces deux gigantesques camps politiques, un discours autre risque d’être étouffé dans l’œuf ». Pamela Chrabieh Badine souligne le défaitisme de la société civile. « Quand des actions sont menées, elles sont malheureusement réduites. Mais si chacun pense : J’ai le droit, la responsabilité de demander des comptes, alors la situation peut évoluer ». La chercheure contribue à ce type d’action avec son dernier ouvrage, « Voix-es de paix au Liban. Contribution des jeunes de 25-40 ans à la reconstruction nationale » qui fait entendre des voix alternatives, engagées pour la paix. Son blog, http://pchrabieh.blogspot.com, lui sert aussi d’espace d’expression. Internet peut servir aisément de plate-forme à une troisième voie. Sur Facebook, ce réseau social tant affectionné par les Libanais, aux côtés de aficionados des deux clans, des petits groupes d’un genre nouveau font leur apparition, les « ni 8 mars ni 14 mars ». Ses membres sont souvent des Libanais installés à l’étranger. « Si les Libanais de la diaspora pouvaient voter, le changement serait possible », est persuadée Pamela Chrabieh Badine.
Le SCCCUM organise une soirée reconnaissance
Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université de Montréal (SCCCUM) a honoré, le 11 avril, 32 de ses membres qui se sont distingués par leurs réalisations au cours des mois précédents.
«Les chargés de cours se déploient dans toutes sortes de domaines et nous trouvons important de souligner leurs bons coups», a résumé Francis Lagacé, président du SCCCUM. La soirée de reconnaissance des chargés de cours était une première, mais M. Lagacé entend en faire une activité biennale.
Les lauréats sont: Oro Anahory Librowicz, Guillermo Aureano, Pamela Chrabieh Badine, Mohamed Ben Amar, Normand Biron, Christina Blais, Daniel Borcard, Carlo Carbone, Marie Clark, Boniface Diarra, Djibril Diop, Bruno Fortin, Sorel Friedman, Marc-André Gagnon, Frédérique Gardye, Arlène Gaudreault, Claude Grégoire, Jean-Marie Guindon, Francis Lagacé, Alain Lalonde, Louise-Laurence Larivière, Sylvie Lavoie, Patrick Lynes, Christiane Mayer, Guylaine Messier, Robert Paquin, Pierre Pelletier, Christine Préville, Mario Provost, Annick Thérien, Maxime Thibault et Teresa Visca.