Friday, August 04, 2006

LEBANON AND ISRAEL WAR 2006: SHAME ON ALL

SHAME ON YOU ISRAËL!
SHAME ON YOU USA!
SHAME ON YOU ARAB LEADERS!
SHAME ON YOU UNITED NATIONS!
SHAME ON EVERY SINGLE WARLORD IN THIS WORLD!


4 août 2006

FROM ISRAEL TO LEBANON - CANA PICTURES!

FROM ISRAEL TO LEBANON - PICTURES OF WAR!
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Je vous invite aussi à regarder les nouvelles du Liban sur la chaîne télévisée libanaise suivante:
LBC (cliquez sur LBCI News, puis 'Watch it now on WebTV free'). Pour les personnes qui ne comprennent pas l'arabe, vous pouvez quand même avoir une idée de ce qui se passe en regardant les images)
Vous pouvez également avoir accès à d'autres chaînes télévisées libanaises en ligne en allant sur
www.jumptv.com (chercher par exemple Future TV). On peut avoir accès aussi à Al-Jazeera (chercher 'Middle East', puis 'Al-Jazeera News')

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LE MASSACRE D'AL QAA:
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Il est 18h45.
Je viens de voir des images en direct de ce massacre.
Il y a 33 morts civils Libanais et Syriens.
Des corps déchiquetés... partout...
Et al-Jazeera ne nous montre que des images 'soft' tellement c'est horrible.
Des agriculteurs, dans une plantation, qui cultivaient et empaquetaient des fruits (pommes, pêches, prunes, etc.) et légumes pour tenter de les vendre (Al Qaa est un village isolé du reste de la Békaa. Les routes qui y mènent ont été pillonées par l'aviation israélienne. Selon le maire du village, les habitants voulaient vendre leurs produits pour subvenir à leurs besoins alimentaires).
Ils ont été massacrés lors de leur pause-déjeuner.
Je ne peux décrire ce que je vois...
Ce sont les premières images qui nous parviennent car les journalistes ont eu du mal à atteindre ce lieu et ont dû marcher pour une longue période.
L'armée libanaise et la Croix-Rouge et des habitants du village s'attèlent à transporter les corps... ce qu'il en reste...
C'est un cauchemar...
Entretemps, je viens de savoir que le village de Taybé au Sud a été bombardé et qu'une famille de 17 personnes a été pillonée: 7 morts et 10 blessé-ées.
C'est un cauchemar...
24 jours et nuits de cauchemars continus...
Je ne vois que du sang... Beaucoup de sang...
Je n'arrive à écrire qu'avec le rouge, et même cette couleur ne peut exprimer celle que je vois...
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Mensonges… Destructions… Génocide…!!!

QUE QUELQU’UN PUISSE ME DIRE :
POURQUOI DIABLE DÉTRUIRE ENCORE PLUS DE PONTS CE MATIN AU NORD DE BEYROUTH (MAAMELTEIN, ADMA, CASINO DU LIBAN, HALAT, MADFOUN A BATROUN) ET BYBLOS? Des sites du Hezbollah ?? Ah vraiment !!!
Je suppose que le Hezbollah a pris comme quartier général le casino du Liban, histoire de se divertir entre chaque lancement de katioucha ?

Il aurait pris aussi comme quartier les bars de Maameltein où de sulfureuses russes qui y travaillent comme ‘danseuses’ les ravitaillent en missiles?
Ou alors, la ville 6 fois millénaire de Byblos avec son ancien souk, ses restos huppés, et sa forteresse ‘croisée’?
Une ville qui fait partie du patrimoine mondial?
Ou encore, ces ponts qui relient Beyrouth au Nord du pays, et qui ne sont vitaux que pour la population civile?
Sont-ils blottis dans leurs recoins?
Et la route de Taraya-Afqa qui relie la Békaa au Mont-Liban?
Et les stations électriques comme ce matin également?
Et ces civils qui payent le prix des “bavures” préméditées et calculées !!!
Les routes sont tellement dangereuses et détruites que l’on ne peut même pas penser quitter par la Syrie si on le voulait.
Ah oui : note pour l’ambassade canadienne : ELLE NE REPOND PAS LORSQU’ON L’APPELLE !!! C’est le cas aussi de plusieurs autres ambassades dites de pays du ‘tiers-monde’ : SRI LANKA, PHILIPPINES, IRAK, etc.

Vous avez beau me dire qu’il s’agit de traquer le Hezbollah… :
MENSONGES! MENSONGES! MENSONGES!
LE LIBAN EST EN RUINES! IL VIT LES PIRES MOMENTS DE SON HISTOIRE! PIRE QUE TOUS LES TREMBLEMENTS DE TERRE, LES TSUNAMIS ET LES BOMBES ATOMIQUES RÉUNIS !
Mon père - qui est physicien - avait calculé le nombre de missiles qui étaient tombés sur nos têtes et leur intensité jusqu’au 6e jour de l’offensive. Il avait conclu que cela équivaut au quart de la bombe atomique qui avait détruit Hiroshima…. Au 6e jour !!! Savez-vous quel jour on est? Le 24e !!! Et les bombardements ne font que s’intensifier…. Faites vos comptes!!

Hier soir, Sayyid Hassan Nasrallah, le secrétaire général du parti du Hezbollah a annoncé ce qui suit : « Si les israéliens vont frapper la capitale Beyrouth [rappelons-nous: cela fait trois jours qu’ils menacent de le faire !], nous allons frapper Tel-Aviv !». « Et si les israéliens arrêtent de bombarder nos villes, villages, civils, infrastructures publiques etc., nous arrêterons de lancer des roquettes sur le Nord de la Palestine occupée ! ».
Comment répondent nos CHERS voisins?
En élevant les enchères : EN BOMBARDANT SUR TOUS LES FRONTS ENCORE PLUS FORT : le Sud, le Nord, la Békaa, la banlieue Sud de Beyrout, et SA BANLIEUE NORD !!!

Cela fait 24 jours que nous ne dormons pas! Notre seule berceuse est le son strident des drones – LES SENTINELLES! et la ‘douce’ symphonie des missiles pesant chacun plus d’une tonne!
Sauve qui peut?
OU SE SAUVER?
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Le Hezbollah menace Tel-Aviv
Israël intensifie ses bombardements sur Beyrouth

par Alexandre Shields
Le Devoir, Édition du vendredi 4 août 2006
Mots clés : Liban (pays), Israël (pays), beyrouth, tel-aviv, hezbollah
Les bombes israéliennes ont continué de déchirer le Liban hier et les roquettes du Hezbollah ont de nouveau plu sur l'État hébreu, tandis que les dirigeants des deux camps poursuivaient leur surenchère de menaces. Tsahal s'est non seulement dit confiant de pouvoir prendre rapidement le contrôle du sud du Liban, il a aussi intensifié ses bombardements sur Beyrouth en attaquant notamment des zones jusqu'ici épargnées. Le chef de la milice chiite, Hassan Nasrallah, a promis pour sa part de frapper Tel-Aviv si ces raids continuaient.
Les deux belligérants ont en outre poursuivi leur dialogue de sourds. Le premier ministre israélien, Éhoud Olmert, a ainsi affirmé que ses troupes maintiendraient leurs positions au Liban sud jusqu'à ce qu'une force internationale arrive. «Il n'y a pas de limite [de temps]», a-t-il souligné au journal Le Monde. M. Olmert a aussi estimé que la dite force devrait compter au moins 15 000 militaires. Selon lui, elle devrait être constituée de «vrais soldats», une «armée avec des unités de combat prêtes à appliquer la résolution de l'ONU». Le Hezbollah a répliqué qu'il ne donnerait pas son accord à un cessez-le-feu tant que les troupes israéliennes resteront au pays du Cèdre. Hassan Nasrallah a par ailleurs assuré que les tirs de roquettes contre le nord d'Israël ne cesseraient que lorsque Tsahal aura mis fin à ses attaques sur des secteurs du Liban abritant des civils. De son côté, le Conseil de sécurité de l'ONU n'est toujours pas parvenu à se mettre d'accord sur une résolution détaillant la composition de la force internationale et son mandat. Et la bataille politique s'annonce longue, les délais étant pour l'instant repoussés quotidiennement.
L'ambassadeur américain à l'ONU, John Bolton, a fait allusion à une force de réaction rapide qui serait envoyée en premier pour laisser le temps de constituer une force plus consistante. La question du pays qui dirigera la force est également sujette à controverse. Le président américain, George W. Bush, a déclaré cette semaine que son pays ne fournirait «probablement pas» de troupes, l'armée américaine étant déjà sollicitée en Irak et en Afghanistan.
«Ce n'est pas étonnant que l'ONU tarde à mettre en place une force d'intervention, selon l'historien Samir Saul, spécialiste du Moyen-Orient. Les pays membres savent qu'ils vont devoir prendre la place d'Israël, qu'ils devront rester sur place longtemps et qu'ils seront perçus comme une armée d'occupation. Ils pourraient bien être obligés de se battre contre le Hezbollah. C'est un nouvel Afghanistan, mais plus dangereux encore.»
La France a indiqué qu'elle était prête à participer à la force mais a refusé de participer à des réunions techniques programmées cette semaine parce qu'il n'y avait pas encore d'accord sur le mandat de cette force. Diplomates et experts ont toutefois estimé qu'ils seraient surpris si la France ne prenait pas la tête de la force internationale. Paris et Washington continuent entre-temps de travailler sur deux projets de résolution, l'une en vue d'arrêter les combats et poser les principes politiques d'un cessez-le-feu, l'autre sur une éventuelle force internationale, selon des diplomates.
Washington reste «assez optimiste» quant à la possibilité de parvenir à un accord. Une résolution du Conseil de sécurité sur le Liban est une question de «jours», a répété hier la secrétaire d'État américaine, Condoleezza Rice. «Nous sommes très proches» d'un accord, a dit Mme Rice sur les ondes de CNN. Quoi qu'il en soit, en raison de contraintes logistiques, cela pourrait prendre six mois avant que la force soit opérationnelle, selon l'expert britannique Bob Ayers. Beyrouth sous les bombes Dans un pays déjà ravagé, l'affrontement entre Israël et le Hezbollah s'est encore exacerbé hier, après plus de trois semaines d'un conflit qui a fait plus d'un millier de morts, principalement des civils libanais. L'aviation israélienne a bombardé la nuit dernière la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah chiite, pour la seconde nuit consécutive. Des missiles ont été tirés sur les quartiers de Roueiss et de Haret-Hreik. Plusieurs secteurs ne sont plus que des amas de ruines. Ces frappes sont considérées comme une dangereuse provocation par le Hezbollah, qui a promis de répliquer en attaquant Tel-Aviv. «Si vous bombardez notre capitale, nous bombarderons la capitale de votre entité agressive», a lancé Hassan Nasrallah.
«Des quartiers entiers ont été rasés et les gens qui reviennent ne peuvent que constater les dégâts», a expliqué hier au Devoir Pamela Chrabieh, chercheuse à la chaire de recherche du Canada en Islam, pluralisme et globalisation, à l'Université de Montréal. Elle se trouve présentement en banlieue de Beyrouth, voyant et entendant les bombes tomber «toute la nuit». Et même si elle a vécu dans le pays à l'époque de la guerre civile, elle a affirmé n'avoir jamais constaté «une telle destruction aussi rapide». Et le désespoir a gagné la population, selon elle. «Au début, les gens étaient confus. Ils croyaient en une intervention de l'ONU et de la communauté internationale. Mais cet espoir s'est estompé depuis. Aujourd'hui, si vous demandez à n'importe qui au Liban, il vous dira qu'on nous a délaissés et qu'Israël a reçu un feu vert [à la poursuite de son opération]», a ajouté Mme Chrabieh.
Et pendant que les civils libanais se terraient, les Israéliens vivaient eux aussi dans la crainte. Le Hezbollah a fait pleuvoir hier plus de 150 roquettes sur le nord d'Israël, notamment sur les villes d'Acre et de Maalot, faisant huit nouveaux morts qui portent à 27 le nombre d'Israéliens tués par les projectiles des combattants chiites libanais depuis le 12 juillet. En plus des quatre soldats tombés dans l'offensive terrestre, il s'agit de la journée la plus meurtrière pour l'État juif depuis qu'a éclaté le conflit. Au Sud-Liban, les miliciens chiites ont en effet continué d'opposer une résistance acharnée à l'offensive terrestre lancée il y a trois jours par Tsahal, portant à 41 le nombre de militaires israéliens tués dans cette guerre. Selon des sources libanaises, le Hezbollah aurait perdu pour sa part environ 80 hommes depuis le 12 juillet, alors qu'Israël dit en avoir tué 300. Des combats à l'arme lourde se sont déroulés autour d'une vingtaine de villages frontaliers qui forment les premiers maillons d'une «zone de sécurité» que Tsahal compte tenir jusqu'à l'arrivée de la future force internationale. Amir Peretz, ministre israélien de la Défense, a demandé à son armée de s'apprêter à franchir le fleuve Litani, situé à 20 km de la frontière, mais toute progression des troupes reste soumise au feu vert préalable d'Éhoud Olmert. L'offensive israélienne au Liban a fait 900 morts, dont un tiers sont des enfants de moins de 12 ans, plus de 3000 blessés et un million de personnes déplacées, a déploré hier le premier ministre libanais, Fouad Siniora, tandis que le roi Abdallah de Jordanie accusait Israël de nourrir l'extrémisme arabe par son militarisme. Et les combats au pays du Cèdre ne doivent pas faire oublier «la source du conflit», a estimé hier Stéfian Winter, expert en politique libanaise, soit le sempiternel conflit israélo-palestinien. «Tant qu'il n'y aura pas de retour au dialogue avec les Palestiniens, la stabilité [au Moyen-Orient] ne sera pas possible», a-t-il jugé. D'ailleurs, Israël a de nouveau mené ce matin deux frappes aériennes dans la bande de Gaza contre des bâtiments du Hamas et du Djihad islamique, faisant deux blessés, ont rapporté des témoins et des médecins. Professeur et directeur du département de science politique et d'économique au Collège militaire royal du Canada à Kingston, Houchang Hassan-Yari prédit déjà qu'une victoire décisive d'Israël sur le Hezbollah aurait pour conséquence de favoriser «une politique militariste plus agressive dans les territoires palestiniens occupés. Le premier ministre d'Israël, Éhoud Olmert, serait conforté dans sa visée unilatéraliste d'imposer la carte territoriale et politique d'un futur État en Palestine. Les faits historiques nous enseignent l'inefficacité à moyen et à long terme d'une telle politique. En d'autres mots, la question palestinienne demeurera le noeud gordien de la situation bloquée au Moyen-Orient», écrit-il dans un texte publié dans Le Devoir d'aujourd'hui, en page A 9.
Avec l'Agence France-Presse, Associated Press, CNN, Le Monde et Reuters
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Blogworld goes into hyperdrive over Lebanon conflict

by Christine Pouget Wed Aug 2, 1:05 PM ET
PARIS (AFP) - The three-week conflict in Lebanon has sent the international blogworld into hyperdrive, with a litany of personal experiences, explanations and exhortations crisscrossing the Internet along with disturbing pictures of the violence.
Two days after the air-strike at Qana that killed more than 50 civilians mainly children, the international blog search engine Technorati showed that Qana is its second most requested key-word -- as thousands tune in for alternative views and accounts.
"A hell of a morning! Israelis breakfast a la carte: rare, medium and well done children and women in one of South Lebanon's villages, Qana. An order large enough to feed an entire battalion and to make the Lebanese roar," reads a blog from Beirut-based Pamela Chrabieh Badine.
Above is the picture of a battered child's corpse lying on a stretcher.
From the other side of the border comes the version of "Aussie Dave," a 31 year-old Australian who immigrated to Israel' in 2000.
"While I am sure everyone will be quick to condemn Israel, Hezbollah is fully responsible for this tragic loss of life," he writes.
"They launch rockets from civilian areas because they know Israel's response will draw criticism as civilians are invariably killed. And they increase the chances of civilian casualties by preventing civilians from leaving these areas."
From Washington in the United States, Doha, a 25 year-old Lebanese man, says: "This is truly a brutal way of operating by Hezbollah. I hate violence and death. Enough is enough; the Lebanese government needs to take a stand. My country is wounded."
Which prompts a grateful "Aussie Dave" to respond: "From an Israeli blogger to a Lebanese blogger: stay safe and know that we here in Israel wish you absolutely no harm."
Far from the scene, the world's public swaps views and impressions in hyperspace -- often expressed in the stripped-down shorthand that in all languages has been spawned by blogs, texting and other instant messaging services.
"When you've an army like the Israeli defence force you can't go round making big holes in buildings without trying to find out what there is underneath. Goddammit - that's too much," writes 34-year-old Johan Yanet from French Polynesia.
"I'm no one in particular but I'm part of public opinion. Well Israel's lost my vote ... I'm sorry but dead babies isn't propaganda, it's carnage," he writes.
Among openly political writers, Steve Schippert on the right says: "Undeterred by global outcry as over two thousand rockets and missiles have rained down upon Israeli cities with relatively little note, Israel has made good on their prime ministers declaration of 'enough'. Israel is providing a lesson on fighting the war on terror."
But "Frank Liberal" asks: "Will someone explain to me why the 'forces of freedom' took part in the killing something like 30 children, and adult civilians as well?
"Were those children part of the forces of terror? Is that it? What, were they terrorizing neighborhood cats or something? Does Bush think that Muslims shouldnt be allowed to breed, and those children were the next generations terrorists? Better to nip it in the bud, Mr. Bush? Is that it?"
Loic Le Meur, a pioneer of blogging in France, said "opinion is now being expressed directly on the blogs of thousands of people."
"Convincing people of the justification for a war, or of the need to stop it, has become a real battle of wills."
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01/08/2006 - 16h32
Libaneses registram relatos dos ataques em blogs

da Folha Online"Há 2.000 anos, em Canaã, Jesus transformou água em vinho. Hoje em Qana, forças israelenses transformam crianças em cinzas", escreveu o libanês Mazen Kerbaj em seu blog (mazenkerblog.blogspot.com), após o bombardeio israelense de Qana al Jalil, cidade a 85 quilômetros de Beirute, ao sul de Tiro. No ataque, ocorrido no último domingo (30), mais de 56 pessoas morreram, 37 delas crianças.Se a referência bíblica que Mazen evoca é polêmica --os israelenses, apoiados por muitos especialistas, situam o milagre de Caná ou Canaã em um povoado homônimo da Galiléia--, o blog deste libanês de 30 anos é um bom exemplo do que se pode encontrar na rede.Os diários virtuais se tornaram um arquivo extraordinário sobre as experiências das pessoas que sofrem com o conflito entre Israel e o grupo terrorista Hizbollah, afirmam especialistas."Tudo está fechado hoje, dia de luto nacional simbólico em memória das vítimas de Qana", escreve Pamela Chrabieh Badine. Ela se apresenta como uma artista libanesa em seu blog (pchrabieh.blogspot.com), que traz ainda a foto de uma criança morta.Já Doha, 25, comparou o bombardeio de Qana ao "êxodo de um sonho" em uma página coletiva (lebanesebloggers.blogspot.com).A guerra em solo libanês está cheia de testemunhos, comentários, desenhos, vídeos e fotos. Esses espaços para a expressão e o debate entre israelenses e libaneses já eram muito numerosos antes do conflito, mas a guerra lhes deu um impulso ainda maior.Nicolas Dupuy, consultor francês sobre multimídia, explica à agência France Presse que "o interesse do 'blog' no tratamento do conflito é, no entanto, menos informativo que cultural ou social". Philippe Martin, especialista francês radicado no Canadá, destaca em nayezpaspeur.ca/blog que existe uma "grande diferença" entre as informações provenientes da imprensa tradicional e a advinda dos blogs."A mídia tradicional informa mais sobre as mobilizações militares, o balanço de perdas físicas e materiais, as posições políticas, os objetivos e estratégias", diz Martin. Os blogs, no entanto, "nos falam mais com o coração, as emoções, o que foi vivido", acrescenta.Para Loic Le Meur, pioneiro francês dos blogs, "agora a opinião se expressa diretamente nos blogs de milhões de pessoas". A internet é "o único espaço não moderado de conversa pública entre libaneses, israelenses e os observadores do mundo inteiro que dão suas opiniões", disse Le Meur.Com
France Presse
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Zwischen "Meinungskrieg" und "innerer Reinigung"
Der Libanon-Konflikt findet längst auch im Internet statt

(freiepresse.de)
Freitag, 4.8.2006
Der Libanon-Konflikt findet längst auch im Internet statt. In Blogs verschaffen Vertreter beider Seiten ihrer Empörung und ihren Ängsten Luft oder werben um Verständnis. Im Internet tobe "ein Meinungskrieg", in dem jeder den anderen überzeugen wolle, sagt der französische Blog-Pionier Loïc Le Meur. Gleichzeitig sei das Netz der einzige öffentliche Ort, in dem Israelis, Libanesen und andere frei ihre Meinung über den Konflikt sagen könnten. Die Blog-Suchmaschine Technorati führte am Mittwoch "Kana", "Libanon" und "Israel" auf den Plätzen vier, fünf und sechs der meistgesuchten Themen auf. Anfang der Woche nach dem israelischen Luftangriff auf Kana mit mehr als 50 Toten waren der Ort und "Libanon" an zweiter und dritter Stelle zu finden.
"Was für ein schrecklicher Morgen", schrieb Pamela Chrabieh Badine aus Beirut in ihrem Blog pchrabieh.blogspot.com nach dem Angriff. "Israelisches Frühstück à la carte: roh, medium und durchgebratene Kinder und Frauen in Kana." Dazu ein Bild von einem getöteten Kind auf einer Bahre. "Aussie Dave", der 2000 von Australien nach Israel emigrierte, entgegnet von der anderen Seite der Grenze: "Bin sicher, dass alle schnell dabei sind, Israel zu verurteilen." Doch für "diesen tragischen Verlust von Leben" sei die Hisbollah verantwortlich: "Sie schießen Raketen aus zivilen Gebieten ab, weil sie wissen, dass Israels Antwort Kritik hervorrufen wird, weil der Tod von Zivilisten unvermeidlich ist." Die kanadisch-israelische Journalistin Lisa Goldmann versteht ihren Blog ontheface.blogware.com/blog dagegen als "Stimme der Mäßigung".
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Pu capable d’entendre les infos qui n’arrêtent pas de dire qu’Israël a le droit de se défendre, alors qu’en fait, il attaque…

Pu capable d’entendre dire aux infos que l’action de Bush fils et d’Olmert et de Harper sont en vue d’établir la démocratie dans le Proche-Orient, qu’il faut mettre fin au terrorisme… alors que, dites-moi, est-ce qu’on doit imposer ses croyances et sa religion aux autres? Non, n’est-ce pas! Eh bien pas plus ne doit-on imposer la démocratie aux autres… Les terroristes, ceux qui sèment souffrances, douleurs, crimes et terreurs, sont des deux côtés…

Je ne sais pas si on peut croire un instant que nos gouvernants sont des gens intelligents… certes, ils ont l’intelligence de leurs intérêts… mais non celle du cœur…

Il faut être vraiment d’un crétinisme évident pour ne pas comprendre qu’on ne peut faire la paix que par le DIALOGUE. Je rejoins en cela M. Lang en France.

Les hommes qui ainsi nous gouvernent et qui décident à notre place (sans qu’on le veuille) de démembrer des pays et des gens de la sorte, sont DES IMPUISSANTS. Car il faut être totalement impuissant pour ne pas être capable de dialoguer ouvertement SANS la force des armes… Votre gouvernance est un ÉCHEC si vous continuez ainsi.

Réveillez-vous!

La politique, c’est avant tout, le peuple et le peuple, lui, ne veut pas de la guerre.

J’ai une écoeurantite quand nous montre des israéliens se prélasser dans un clubmed mis sur pied à leur intention, payé par un Juif très riche (grand bien leur fasse) alors que des enfants, de tout petits enfants palestiniens ou libanais meurent de façon atroce… cela soulève le cœur.

Vous les médias il m’arrive parfois d’avoir envie de vous traiter de VENDUS. Parce qu’il faut vraiment l’être (on sent par derrière le lobby juif) pour oser comparer les pertes de ces israéliens que nous aimons par ailleurs, à celles vécues par les Libanais et les Palestiniens… Où est donc passée l’intelligence dans ce monde? Où est donc passé la Sagesse? Où est donc passé le bon sens?

Les autres, c’est l’enfer et on continue de façon éhontée à ne pas comprendre qu’en tuant l’autre, c’est soi-même que l’on tue. Bien sûr, il y a des actes répréhensibles, mais c’est des deux côtés des frontières; ce n’est pas en contre attaquant que vous y mettrez fin.

IL Y A UNE NÉCESSITÉ URGENTE DE CHANGER DE MENTALITÉ DANS CE MONDE.

Je n’ai ici exprimé qu’une toute petite partie de mon écoeurantite.

Bien sûr, personnellement, je bénis l’ennemi de quelque bord qu’il se trouve, par pure compassion, parce que, de toute évidence, c’est l’ignorance qui mène le monde, parce que j’aime tous mes frères et sœurs en humanité. Mais je n’approuve pas les façons de faire, les injustices, l’incapacité à régler les conflits. L’esprit du capitalisme et de la domination. Trop de testostérone, c’est assez! Un peu d’AMOUR VRAI et de SAGESSE, SVP. Merci!

Salutations distinguées,
Odette (Montréal)
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Handicap International - Une situation catastrophique dans le Sud Liban
François Zamparini, 34 ans, chef de projet pour Handicap International au Liban depuis 3 ans a vécu le début de la guerre, le 12 juillet, et la mise en place des premières actions humanitaires : Comment réagit la population libanaise depuis le début de la guerre ?
La population a été très choquée par l'intensité des bombardements. Les premières frappes ont concerné tout le pays, avec des destructions de grande ampleur, tout le monde s'est donc senti concerné. La banlieue sud de Beyrouth a été dévastée, les gens ont réhabilité là-bas les abris datant de la guerre, en fait, des caves, où ils descendent à chaque alerte. Des familles entières dorment ainsi en sous-sol, dans les conditions d'insalubrité que vous pouvez imaginer. Le secteur de Hareit Hreik a ainsi été détruit en grande partie et vidé de ses habitants. Dès les premiers jours, on a pu assister à une vaste mobilisation, à un vrai élan national de solidarité. Les clivages confessionnels sont pour l'heure oubliés et les populations déplacées accueillies partout dans le pays. Les bombardements sont devenus plus sporadiques (à Beyrouth seulement, ils s'intensifient au sud). Une partie de Beyrouth parvient à vivre à peu près « normalement ». Mais il faut cependant faire face, depuis quelques jours, à une pénurie générale d'essence.
Quelle est la situation humanitaire dans le Sud ?
La situation du sud est, c'est vrai, franchement calamiteuse. Une mobilisation locale a eu lieu, mais elle est freinée par les conditions sur place et un accès restreint : bombardements, destruction des infrastructures, aucune garantie de sécurité pour l'acheminement de l'aide. Les secours ne sont pas épargnés : la Croix-Rouge libanaise, qui fait un travail remarquable sur place - c'est à peu près les seuls - a subi des pertes en vies humaines. Tout manque dans le sud, et la situation va s'empirant faute d'un accès sécurisé pour l'aide. C'est dans le sud, également qu'on compte de plus en plus de blessés de guerre. Leur porter assistance en ce moment est extrêmement difficile. Même lorsque l'on bénéficie d'un feu vert pour un convoi, il faut actuellement 6 heures pour rallier le sud par les routes encore praticables (contre 1h30 avant la guerre). Saïda est maintenant à 2 heures de Beyrouth, contre 25 min avant la guerre).
Quelle est l'action de Handicap International dans le pays ?
Nous mettons en place une plateforme de coordination avec le ministère des Affaires sociales libanais. L'objectif est de bien identifier les besoins, et d'apporter les ressources qui correspondent, c'est-à-dire optimiser le travail des différentes ONG qui travaillent sur place. Il s'agit d'éviter que des populations en difficulté se retrouvent isolées, sans aucune aide. Nous apportons donc notre savoir-faire dans le domaine humanitaire et la gestion d'urgence, en faisant le lien entre la multitude de structures, locales, internationales, gouvernementales, qui agissent aujourd'hui au Liban. Et nous assurons par ailleurs une assistance psychologique auprès des réfugiés, au sein des centres d'hébergement.
Comment se dessine l'avenir ?
D'un point de vue humanitaire, compte tenu de l'ampleur des destructions, dans la banlieue de Beyrouth et dans les villages du sud du pays, il est évident que les besoins des réfugiés vont perdurer. Ils ont fui à cause des bombardements, ils n'ont plus de logement, et on ne peut pas aujourd'hui, imaginer un retour rapide et sans difficulté à une situation normale.
News Press 03/08/2006 23:36:00
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Some obvious points one should remember before building an opinion :
- Others are just like me; I am an Other for other people.
- What I see as right others see as wrong and vice-versa – this does not mean either of us is right.
- Even Muslims can think
- Islam is not a synonym to brain washing – it is a religion like any other
- Killing ‘infidels’ is not an Islamic ritual, in fact it is not even permitted in Islam.
- If one has a beard it does not mean he is evil/hits his wife and kids/ has a Kalashnikov/oppresses his family/will explode soon.
- Allahu Akbar has nothing to do with detonating a bomb.
- Killing the ‘Indians’ (we call the original population of America Indians just because at a certain moment Columbus thought he was in India) was as serious a crime as the Holocaust (it was also a systematic killing of a whole race) – or in fact as any other genocide – yes there were many genocides in History.
- The IRA are also called terrorists but they are not Muslims.
- Iran is not an Arab country
- Yes some women really like being veiled
- Muslim is not a synonym for Arab
- If Bush says so it doesn’t mean it is necessarily true, in fact most of the times it means the exact opposite.
- The Media are not a reference
- Journalism and Fiction use the same language
- Syria is not an Islamic country
- Justice is not a term invented by the UN, and the UN does not have copyright for it.
- You cannot make peace without war – if there was no war you don’t even need to make peace
- The Arabs are Semites too, so they can’t be anti-Semitic because it would be suicidal.
- Fascism is a European invention, and Hitler did not speak Arabic nor Persian
- Arabs and Muslims don’t feel guilt for the Holocaust simply because they had nothing to do with it.
- If many Arabs are dying that doesn’t mean their life is worth less than any other human on this planet or that they don’t really mind.
- Self defense is reciprocal
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DIFFUSER LE PLUS LARGEMENT POSSIBLE.
MERCI !
MANIFESTATION
DIMANCHE le 6 août 2006 à 13h00
Lieu de rassemblement : Parc Lafontaine (coin De La Roche et Rachel)
Le Québec se mobilise pour la justice et la paix au Liban...maintenant !Depuis le 12 juillet 2006, le Liban est devenu un pays martyr. Au nom de son droit légitime à vivre en sécurité, Israël a plongé le Liban dans l'insécurité totale. Par terre, par mer et par air, les bombardements n'en finissent plus de mettre le Liban à feu et à sang.Le résultat de cette agression «mesurée» selon le premier ministre du Canada ? Plus de 800 civils morts, plus de 3000 blessés, près d'un million de personnes déplacées, la totalité des infrastructures détruites (aéroport, routes, maisons, moyens de communication, usines, etc), les plages envahies par une marée noire suite aux bombardement de réserves de pétrole.Le symbole de cette folie meurtrière ? Les corps déchiquetés des enfants innocents de Cana.Au même moment, l'armée israélienne continue de bombarder et de tuer des civils palestiniens dans la bande de Gaza et dans les territoires occupés de la Cisjordanie.
NOUS INVITONS les Québécois et les Québécoises à protester énergiquement contre la position unilatéralement pro-israélienne et pro-Bush du gouvernement Harper.
NOUS INVITONS les Québécoises et les Québécois à marcher pour :
- exiger, maintenant, l'arrêt des bombardements et un cessez-le-feu immédiat et sans condition;
- demander le respect des conventions internationales et de «toutes» les résolutions de l'ONU reliées à ce conflit
- exiger que le gouvernement Harper se dissocie de la politique des États-Unis et fasse plutôt la promotion de la justice et de la paix au Proche-Orient
- manifester notre solidarité envers les peuples libanais et palestinien
DIMANCHE le 6 août 2006 à 13h00
Lieu de rassemblement : Parc Lafontaine (coin De La Roche et Rachel)
Aide Médicale pour la Palestine (AMP), Alternatives, Al Siraj Foundation, Annahda Cultural and Social Centre, Artiste pour la paix, Association Al-Hidaya , Association Al-Rissala Libano-Canadienne, Association de Culture et Héritage Libanais (LCHA), Union des Associations Étudiantes Musulmanes (UMSA), Association of Islamic Charitable Projects, Association des Jeunes Libanais Musulmans, Association de Musulman Canadien (MAC), Bloc Québécois (BQ), Canadian Muslim Forum, Canado Égyptien pour la démocratie (CEPD), Coalition contre la déportation des réfugié(e)s palestinien(ne)s, Centrale des services du Québec (CSQ), Centre Culturel Libanais (CCL), Centre Libanais Islamique de Montréal, CanadienNEs pour la Justice et la paix au Moyen Orient (CJPME), Coalition pour la Justice et la paix en Palestine (CJPP), Coalition Solidarité Liban, Coalition des Tables régionales d'organismes communautaires, Congres Islamique Canadien (CIC), Conseil central de Montréal (CSN), Comité des Solidarité humaines du Chili, Confédération des syndicats nationaux (CSN), Council of Lebanese-Canadian Organization, Échec à la guerre, Fédération étudiante collégiale du Québec FECQ, Fédération de Femmes du Québec (FFQ), Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ), Fédération des Travailleurs et travaileuses du Québec (FTQ), Fondation Canado Palestinien (FCP), Forum Musulman Canadien (FMC-CMF), Le Regroupement des Algériens du Canada (RAC), Ligue des Droits et Libertés , Mouvement d'Abord Solidaires, Mouvement de solidarité internationale Montréal (ISM), Musulmans canadiens pour Jérusalem (CMJ), Objection de conscience (OCVC), Palestiniens et Juifs uni(e)s (PAJU), Parole Arabe (PA), Parti Marxiste Léniniste de Québec (PMLQ), Présence musulmane (PM), Québec Solidaire (QS), Regard Alternatif Media (RAM), Regroupement des Algériens du Canada (RAC), Réseau de Vigilance, Solidarity for Palestinian Human Rights (SPHR), Table Régionale des Organismes Communautaires Autonomes Montérégie (TROCM), Tadamon! Montréal
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Fuel crisis threatens to shut hospitals
Medical facilities in South may only be able to function for 5 more days
By Nour Samaha
Special to The Daily Star
Friday, August 04, 2006

BEIRUT: The fuel crisis has taken a dramatic turn for the worse when hospitals, among other public services, have announced that if the current situation continues, they may be forced to close within the next week to 10 days. Health Minister Mohammad Khalifeh told The Daily Star that the hospitals in the gravest conditions are those based in the South, especially in Tyre and Sidon, where not only is it extremely difficult to get supplies in, but they have the heaviest patient load, and are quickly running out of fuel to generate electricity.
"Our fuel reserves are extremely low at the moment. If the situation continues and we're still not able to receive the tankers that are waiting at sea, then it is likely that the hospitals can close within a week; those in the South maybe within five days," Khalifeh said, emphasizing the point that they are trying their hardest to work with the international community in order to bring the fuel into Lebanon.
"We cannot let the hospitals close down, regardless of whether they are in South or in Beirut. At the moment, our priority is the South because this is the area that has been most affected by the bombardments, and this is the area that is running lowest on energy supplies. As soon as we are able to receive the fuel, we are going to try and get it to the South," the health minister said.
In Beirut, the American University of Beirut Medical Center is also facing the same problem of fuel shortages. "We are already experiencing power cuts, and we are getting our power from two suppliers; Electricite du Liban (EDL) and our power plant, which we use only when there is no alternative. We are receiving power for about 10 hours a day now, but obviously this is not guaranteed each day and recently the power cuts have been more prolonged," said Dr. George Tomey, acting president of AUB.
The Medical Center, and hospitals in general, are now obliged to either postpone operations, or cancel them completely as the lack of electricity means rationing what is still available. Furthermore, if EDL is still denied access to the necessary fuel, then hospitals will have no option but to shut down. Tomey has already begun to introduce rationing schemes, primarily cutting down on unnecessary fuel consumption, so the amount used per day has been reduced to 22,000 liters, which is half of their normal intake.
"Our biggest problem is that a good percentage of our patients are passing through our emergency and operating rooms, and the constant power cuts make their conditions that much more critical. The same goes for those already in intensive care," stated Tomey, "But if they don't release the fuel that is waiting to arrive soon, then we will probably have to shut down within a week."
Unless the international community pressures Israel to allow the waiting tankers to come into Lebanon, the fuel shortage will undoubtedly add to the reasons for the rapidly increasing death toll.
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Aoun : Une force multinationale sera considérée comme « force d’occupation »:
Le général Michel Aoun s’est déclaré hier « totalement opposé » au déploiement d’une force multinationale, qu’il compare à une « force d’occupation ».Dans un entretien au Figaro à paraître aujourd’hui vendredi, le chef du Courant patriotique libre s’oppose tout particulièrement à l’envoi d’un contingent français sur le sol libanais.« Les soldats français sont les bienvenus en tant qu’observateurs de la Finul. Ils font du tourisme, c’est bon pour l’économie, mais nous n’en voulons pas en tant que force de dissuasion », explique-t-il, en rappelant l’attentat du Drakkar en 1983 contre les paras français.Pour le général Aoun, une éventuelle force internationale « ne stabilisera rien du tout ». « Elle va au contraire déclencher une nouvelle guerre. Ce sera une force d’occupation pour faire la guerre au Hezbollah et pour assurer la sécurité d’Israël (...) C’est pourquoi les Français ne veulent pas en faire partie » sans accord politique préalable, estime-t-il.Déployer une force « accroîtrait les risques de guerre civile », prévient-il. « Les combattants du Hezbollah se défendront contre ses soldats, et les Libanais prendront position pour ou contre », dit-il. À ses yeux, « un cessez-le-feu suffit ».
(OJ, 4 août 2006)
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Ce Franco-Libanais de 75 ans veut « préserver la dignité des personnes »
À peine évacué, Tobie Zakhia, le président de la CNSS, veut revenir au Liban:
Chargé de réformer la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS), Tobie Zakhia vient d’être évacué en France. Mais il veut revenir vite s’acquitter de cette tâche qui lui a été assignée juste avant les bombardements israéliens, même si elle semble aujourd’hui passée au second plan.« Je ne sais pas si c’est encore prioritaire, mais il s’agit en premier d’aider à préserver la dignité des personnes, explique-t-il aux correspondants de l’AFP. Je ne peux pas ne pas repartir. Le Liban a davantage besoin de moi que la France. »Évacué voilà quelques jours, Zakhia, un Franco-Libanais de 75 ans, ancien président de la Communauté vie chrétienne (CVC) en France et dans le monde, a réussi à venir à temps pour expliquer ce qui se passe au Liban aux milliers de membres de la famille ignatienne venus à Lourdes au jubilé jésuite.Originaire de Amchit, il partage son temps entre la France, où vit sa famille et où il a occupé des postes-clefs à la Sécurité sociale, et le Liban. Il y a fondé en 1997 l’Institut de gestion de la santé et de la protection sociale à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, en partenariat avec les universités de la Sorbonne et Paris-Dauphine.En juin, Tobie Zakhia a été nommé président de la Caisse nationale de Sécurité sociale « J’ai réussi à réunir le conseil d’administration. Je compte rentrer dès que possible pour continuer », affirme-t-il.Il compte bien également prendre part à l’effort d’aide pour le Liban. « Je repars encouragé, ajoute-t-il, beaucoup de participants au rassemblement jésuite ont promis leur soutien via l’Université Saint-Joseph ou l’ordre de Malte.Un million de réfugiés« Nous aurons besoin de médicaments, d’appareils médicaux, estime-t-il. Mais il faudra surtout pouvoir bouger, reconstruire les plus de 90 ponts détruits, faire rentrer les gens chez eux, avec l’assurance d’un accord international : il y a presque un million de réfugiés, dans un pays de quatre millions d’habitants, dont la moitié n’ont plus aucun domicile. »« Toutes les écoles publiques sont occupées et on commence à accueillir les réfugiés dans les écoles privées. Mais comment pourra se passer la rentrée ? Et dès que l’automne arrivera, avec les pluies, la situation sera intenable », ajoute-t-il.Il faudra aussi lutter contre la marée noire qui souille les côtes libanaises, nettoyer le pays de ses ruines. « Mais comment nettoyer dans le Sud et la Békaa, où Israël n’a pas donné les plans des mines antipersonnel déployées ? » dit-il.« Tant qu’on est en état de guerre, le pays ne peut fonctionner qu’en système d’urgence. En attendant, les bombardements israéliens ont réussi à transformer tous les Libanais en résistants ! » ironise-t-il.
(OJ, 4 août 2006)
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La propagande est aussi importante que les combats sur le terrain
La guerre des mots fait rage entre les protagonistes

La bataille pour les « cœurs et les esprits » fait rage au Liban sur tous les fronts : la télévision, la radio, l’Internet, les téléphones portables, et elle est aussi importante que les affrontements acharnés dans les collines du Sud, rapporte l’AFP dans un article signé Charles Levinson.
La télévision du Hezbollah, al-Manar, présente une image martiale et patriotique de la formation chiite qui se bat contre l’armée israélienne au Liban-Sud depuis plus de trois semaines.« Liban, nous sommes tes hommes et nous allons libérer la terre du Sud. Même sans canon nous allons la récupérer », répète le refrain de la chanson qui accompagne chaque bulletin d’information.Des tracts lâchés par les avions israéliens au-dessus des villages du Liban-Sud adoptent un tout autre ton. Illustrés par une caricature du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, caché derrière des civils libanais, ils accusent les combattants chiites : « Les défenseurs du Liban sont des voleurs », clame le message en arabe.
« La guerre de propagande est aussi significative que les combats sur le terrain », assure Amal Saad, professeur de sciences politiques à l’Université américaine de Beyrouth, auteur d’un livre sur le Hezbollah.Israël veut convaincre les Libanais que le Hezbollah a pris leur pays en otage, l’utilise pour mener une guerre dictée de Téhéran, et que la paix et la prospérité dépendent de la neutralisation de la formation chiite.Mais dans le sud du pays qui depuis plus de 30 ans est en première ligne de la confrontation avec l’État hébreu, et a été victime de ses déchaînements de violence, le parti de Dieu a gardé tout son contrôle sur l’information.Qu’ils soient pêcheurs au chômage, étudiants désœuvrés ou ménagères, la majorité des habitants de cette région branchent leur radio sur la longueur FM de la radio Nour et sur la télévision al-Manar.« Ce sont les seules crédibles. Toutes les autres chaînes mentent », assure Hassan Mahmoud, 24 ans, un ingénieur en informatique, qui regarde al-Manar avec des amis dans un des derniers cafés ouvert dans la ville de Tyr, vidée de ses habitants.
Campagne sur les portables
La chaîne diffuse à travers tout le Liban et dans tout le monde arabe des images de combattants qui montent à l’assaut des lignes israéliennes brandissant des drapeaux jaunes, au son de musiques martiales, le tout entrecoupé d’accusations contre Israël et les États-Unis.Les bulletins d’information sont autant de bulletins de victoire, qui annoncent les faits d’armes des combattants dans les affrontements du Liban-Sud ou les tirs de roquettes sur le nord d’Israël.La chaîne tient un décompte précis des Israéliens contraints de se terrer dans les abris et des images de civils terrorisés dans les cités israéliennes sont montrées plusieurs fois pas jour.
L’État hébreu a tenté de faire taire la voix du Hezbollah. Son immeuble à Beyrouth, ses bureaux dans d’autres villes, et ses émetteurs ont été visés et parfois détruits. Mais al-Manar continue d’émettre, imperturbablement.
Récemment, les experts israéliens de la guerre psychologique ont réussi à pirater les émetteurs d’al-Manar et à faire apparaître à l’écran des images de combattants du Hezbollah en train de fuir.Le parti de Dieu a riposté en lançant des messages sur les téléphones portables israéliens : « Fuyez maintenant, tout de suite, en vitesse. Le Hezbollah va bombarder votre secteur. Le gouvernement israélien vous ment et refuse d’admettre la défaite », avertissent ces textes dans un anglais approximatif.
Israël a à son tour répondu en remplaçant sur les ondes d’une radio libanaise de la musique arabe pop par des messages rappelant qu’au lieu d’un été plein de promesses, « la mort et les destructions » furent au rendez-vous par faute du Hezbollah.Un opérateur favorable à l’État hébreu a également ouvert un site Web, en français, en anglais et en arabe, « Tous pour le Liban », qui invite les Libanais à tout faire pour éliminer le Hezbollah et à contacter à cette fin les promoteurs de cette initiative, qui ne s’identifient pas.
(OJ, 4 août 2006)
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ÉTUDE
III – Le Hezbollah entre « culture de l’espace » et « culture du territoire »
L'étude réalisée par Michel HAJJI GEORGIOU ET Michel TOUMA
(Pour les parties I et II, consulter les posts précédents)
Le Hezbollah accorde-t-il la priorité dans son action à la « culture du territoire » (par essence nationale) ou plutôt à la « culture de l’espace » (par essence communautaire et régionale, dépassant le cadre national, donc du Liban) ? Dans ce contexte, la doctrine du Hezbollah lui impose de se soumettre pour toutes les décisions à caractère stratégique au « wali el-fakih », qui n’est autre que le guide suprême de la révolution islamique iranienne (présentement l’imam Khamenei). Dans ce troisième article, Michel Hajji Georgiou et Michel Touma analysent ces deux aspects qui dictent la stratégie et la ligne de conduite du parti chiite. Dans les deux précédents articles, ils avaient évoqué le processus historique et sociopolitique qui a pavé la voie à l’émergence du Hezbollah au Liban (« L’Orient-Le Jour » du 29 juillet) ainsi que les circonstances de la naissance de la formation intégriste et les racines de son action politique (« L’Orient-Le Jour » du 1er août). La reconnaissance de l’autorité politique et religieuse absolue et supranationale du guide suprême, le « wali el-fakih » (actuellement Khamenei et avant lui Khomeyni) représente l’une des principales caractéristiques (sinon la principale) de la doctrine du Hezbollah. Une compréhension profonde du système de la « wilayat el-fakih » constitue un éclairage indispensable pour une bonne perception de la ligne de conduite du Hezbollah à l’égard de dossiers ayant une portée stratégique.
Pour les chiites, le successeur du Prophète dans la gestion des affaires de la nation islamique doit être un imam descendant de l’imam Ali, gendre du Prophète. Les chiites jaafarites – ceux qui habitent le Liban, l’Iran, l’Irak, Bahreïn, l’Arabie saoudite, le Pakistan et l’Afghanistan (donc l’écrasante majorité des chiites) – considèrent que douze imams ont existé dans l’histoire, le douzième ayant disparu, et étant toujours attendu pour sauver les chiites de l’oppression et la misère. Pour les chiites du Yémen, il n’a existé dans l’histoire que sept imams. Les chiites jaafarites estiment que dans l’attente du retour du douzième imam disparu (al-mahdi), la haute main dans la gestion des affaires de la nation islamique, et dans la défense de ses intérêts politiques et économiques doit revenir à un guide suprême, au « wali el-fakih ».
Pratiquement, avant l’avènement de Khomeyni, cette notion de « wali el-fakih » n’a jamais pris la portée et l’importance politiques qu’elle a acquises avec la révolution islamique en Iran en raison du fait qu’à travers l’histoire, les autorités religieuses chiites de la région n’ont jamais véritablement détenu le pouvoir en tant que communauté religieuse. Depuis l’oppression subie du temps des Omeyyades, au VIIIe siècle, la plupart des chefs religieux, établis à Najaf (en Irak), prônaient en effet la non-immixtion des autorités religieuses dans les affaires politiques. Mais au début du XXe siècle, certains chefs religieux de Najaf se sont prononcés pour une participation active des ulémas à la vie politique.
La première école a été essentiellement représentée, de nos jours, par des autorités telles que les ayatollahs Sistani et Khoï, tandis que la seconde a été représentée principalement par des ulémas des familles Sadr et Hakim. Avant la venue de l’ayatollah Khomeyni, aucune autorité religieuse n’était donc reconnue par la majorité des chiites comme le guide suprême, le « wali el-fakih ». La révolution islamique iranienne a représenté sur ce plan un tournant historique, dans toute l’acception du terme.
En définissant les bases constitutionnelles de la République islamique, dans son ouvrage L’Orientation de la révolution islamique, l’ayatollah Khomeyni a posé comme principe de pouvoir la fusion entre le religieux et le politique. « En comprenant la conception de la religion dans notre culture islamique, souligne-t-il dans cet ouvrage, il apparaît clairement qu’il n’existe aucune contradiction entre l’autorité religieuse et l’autorité politique. La lutte politique fait partie intégrante de la mission et des devoirs religieux. Le commandement et l’orientation de la lutte politique font partie des responsabilités et de la mission de l’autorité religieuse. »1 La Constitution de la République islamique a donc été basée sur l’allégeance au « wali el-fakih ».
Cette fusion entre le religieux et le politique comme principe de pouvoir et la mise en place de la République islamique en Iran ont ainsi eu pour effet de donner, pour la première fois dans l’histoire et sous l’impulsion de Khomeyni, toute son ampleur à la notion de « wali el-fakih ».
De ce fait, après la victoire de la révolution islamique iranienne et l’adoption du principe de l’exportation de la révolution, de nombreux ulémas et dignitaires religieux dans la région ont prôné la reconnaissance du commandant suprême de la révolution islamique comme le « wali el-fakih ». Quelques rares ulémas ont contesté cette allégeance, mais ce n’est qu’avec la disparition de Khomeyni que cette contestation a éclaté au grand jour, certains dignitaires de haut rang refusant de reconnaître dans le successeur de Khomeyni, en l’occurrence Khamenei, le « wali el-fakih ». Cette contestation a été principalement menée par Mountaziri en Iran, Sistani en Irak, et Mohammad Hussein Fadlallah au Liban.
Le Hezbollah libanais, par contre, reconnaît le guide suprême de la révolution islamique iranienne, actuellement Khamenei, comme le « wali el-fakih » (une telle option de la part du Hezbollah a été facilitée par les relations ancestrales d’ordre religieux qui ont constamment existé entre les chiites libanais, iraniens et irakiens, sans compter les liens familiaux qui ont été tissés avec le temps au niveau des familles Sadr et Hakim, notamment)2.
Un recours obligatoire
Le « wali el-fakih » est élu par un corps électoral de 72 membres iraniens, eux-mêmes élus au suffrage universel par la population iranienne. Sur le plan du principe, le « wali el-fakih » ne doit pas être obligatoirement iranien, mais dans la pratique, c’est le guide suprême de la République islamique qui est reconnu par la majorité des chiites comme le « wali » depuis la révolution de février 1979.Les décisions du « wali el-fakih » sont contraignantes. Son recours et son aval sont obligatoires non seulement pour les questions doctrinaires et religieuses, mais également pour les problèmes politiques fondamentaux ayant une portée stratégique. Dans son livre sur le Hezbollah, cheikh Naïm Kassem souligne que « le wali el-fakih a comme prérogatives de veiller à la bonne application des lois islamiques, de prendre les grandes décisions politiques concernant les intérêts de la nation (la umma), de décider des options de guerre ou de paix, de même qu’il a la responsabilité de veiller à la sécurité de la population et à ses intérêts financiers, et d’assurer la répartition de l’argent récolté par l’autorité religieuse, et il a aussi pour tâche de définir le contour de l’État islamique »3.
Dans son ouvrage sur Le gouvernement islamique, l’ayatollah Khomeyni souligne qu’il est erroné de penser que les prérogatives du Prophète sont supérieures à celles du « wali el-fakih ». « Les prérogatives que le Tout-Puissant a données au Prophète et aux imams au niveau de la mobilisation des armées, de la désignation des gouverneurs, de la collecte des impôts et de leur redistribution au service des musulmans, Il les a accordées aussi au gouvernement » islamique4. Ce qui implique que le « wali el-fakih » a pratiquement la même autorité que celle du Prophète en termes de gestion et d’orientation des affaires de la nation. Et sur ce plan, son autorité dépasse les frontières et s’étend à l’ensemble des croyants chiites.
Cheikh Naïm Kassem relève à cet égard que dans le cadre de l’exercice de son pouvoir, le « wali el-fakih » tient constamment compte des réalités et des spécificités de chaque pays ou groupement qui relève de son autorité.En ce qui concerne le cas précis du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem souligne dans son ouvrage précité que le Hezbollah est « un parti libanais dont tous les cadres, les responsables et les membres sont libanais ». Le parti reconnaît l’autorité du « wali » pour les grandes questions doctrinales et stratégiques, mais « le suivi des détails, la gestion des problèmes, ainsi que l’action quotidienne sur les plans politique, social et culturel, de même que les détails de la lutte contre l’occupation israélienne, relèvent de la responsabilité du commandement du parti élu par la base, conformément aux statuts internes, lesquels sont basés sur le conseil de la choura présidé par le secrétaire général et qui tire sa légitimité du fakih »5.
Concrètement, et à titre d’exemple, lorsqu’il s’est agi pour le Hezbollah de prendre la décision de principe de participer ou non aux élections législatives de 1992, le parti a formé un comité de douze membres qui ont longuement débattu de cette option. La question était de savoir si la participation du Hezbollah au pouvoir était conforme à la doctrine de la foi chiite. L’actuel responsable des relations internationales du Hezbollah, Nawwaf Moussaoui, a développé à ce propos une argumentation dont il ressort que si le parti présente des candidats aux élections, cela ne signifie pas qu’il participe à « un » pouvoir bien déterminé qui exerce son autorité à laquelle le parti doit se soumettre, mais qu’il s’associe, plutôt, à une structure consensuelle de pouvoir à laquelle il contribue au même titre que les autres fractions et composantes nationales6. Par une majorité de dix voix contre deux, le comité en question a fini par adopter une « résolution » recommandant la participation au scrutin. Mais cette résolution a dû être soumise au préalable à l’aval du « wali el-fakih », en l’occurrence, l’imam Khamenei, qui a donné son accord.
Sur ce plan, Nawwaf Moussaoui affirme que cette démarche auprès du « wali » ne revêt pas un caractère politique, mais a pour but de s’assurer que la décision politique est conforme à la doctrine de la foi. Il reste que la frontière est particulièrement floue entre la nature essentiellement politique de la décision prise par le « wali el-fakih » au sujet d’un problème libanais et son avis sur la conformité avec la doctrine de la foi d’une recommandation adoptée à Beyrouth par le Hezbollah. En tout état de cause, les écrits du Hezbollah, notamment l’ouvrage de cheikh Kassem, précisent sans aucune équivoque possible que les grandes décisions politiques, notamment les options de guerre ou de paix, sont du seul ressort du « wali el-fakih ». Espace ou territoire ?
S’il est une question, une problématique qui se dégage d’elle-même, à la lumière du parcours politique du Hezbollah tel que nous avons tenté de le retracer, c’est bien celle de l’appartenance de cette formation à un ensemble déterminé – que cet ensemble soit de nature territoriale et nationale, ou bien plus vaste, reposant sur des liens qui dépassent le simple cadre territorial, et qui sont plutôt de nature « spatiale ». C’est là chose courante dans le monde islamique, dans la mesure où la référence absolue des croyants est la « oumma », ensemble bien plus vaste que celui du territoire national. Il est effectivement légitime de se poser cette question, éminemment « politologique », compte tenu des conséquences qu’elle entraîne actuellement sur le débat politique – et politicien – à l’échelle nationale, en l’occurrence sur l’opportunité pour le Hezbollah de remettre ses armes à l’État (conformément au principe du monopole de la violence légitime) et de renoncer à la poursuite de la Résistance en tant que groupe « extraétatique » ou « a-étatique », hors du cadre de l’armée.
Le Hezbollah est, à l’origine, comme on l’a vu, un parti islamiste. L’apport iranien – celui des Pasdaran – est consubstantiel à sa formation. Son apparition sur la scène libanaise est directement liée à un facteur qui dépasse le contexte du territoire libanais, celui de la révolution iranienne. À sa formation, le parti a recruté – et recrute – exclusivement dans les milieux chiites, de préférence islamistes, ce qui en soi ne sort pas particulièrement de l’ordinaire, puisque tous les partis-milices à l’époque de la guerre étaient fondés sur une « açabiyya » communautaire (l’esprit de corps, tel que défini par le sociologue maghrébin du XIVe siècle Ibn Khaldoun), ces milices mobilisant à travers une « da’wa » (prédication) de nature plus ou moins religieuse.
Tout tend à prouver, à première vue, que le Hezbollah évolue donc, à ses débuts, comme une communauté politique peu sensible à toute culture territoriale, voire même qui se développe en marge de cette culture, privilégiant une culture de l’espace. La base de cette culture non territorialisée tiendrait du fait historique selon lequel la communauté chiite a toujours été marginalisée par rapport aux autres communautés libanaises dans le cadre de la construction de l’État. De même, aussi bien la Békaa que le Liban-Sud, fort représentatifs de la périphérie libanaise, ont été marginalisés dans l’édification de l’État par rapport au centre sur le plan du développement. Il en découlerait, dès lors, une propension naturelle de la part de cette communauté à s’organiser, sous la forme du Hezbollah, en « açabiyya » (communautaire) en révolte contre le centre politique et économique (et aussi contre ses propres féodaux), et à rejeter, dès lors, toute assimilation avec une culture territoriale et stato-nationale qui n’a jusqu’à présent fait que très peu cas d’elle. De par sa création même, dans un espace politiquement abandonné par l’État, le Hezbollah se situerait d’entrée de jeu dans une perspective paraétatique, sinon antiétatique. On pourrait donc lui attribuer, d’emblée, une volonté naturelle de s’émanciper de tout ordre territorial imposé par d’autres. Ce n’est guère surprenant à une époque où l’État a, de surcroît, quasiment cessé d’exister du fait de la guerre.
Cependant, le problème du point de vue de l’analyse se complique dès lors qu’il est question, pour le Hezbollah, de mener, à partir de 1982, une résistance contre l’occupation israélienne, résistance motivée par l’occupation de Beyrouth et du Liban-Sud. Si elle se donne d’abord pour nom « al-Mouqawama al-islamiya fi Loubnan » – « la Résistance islamique au Liban », nom qui renvoit immanquablement à une culture de l’espace –, cette Résistance devient progressivement « nationale » durant la période de l’après-guerre. Fort du soutien de la Syrie et de l’État libanais, à l’époque sous le contrôle direct de Damas, elle bénéficie aussi d’un vaste soutien politique consensuel qui lui donne une légitimité nationale indéniable. La résistance face à Israël inclut ainsi progressivement le Hezbollah dans une logique de culture territoriale – du moins en apparence.
C’est dans la guérilla que le parti établit toute une infrastructure de confrontation au Liban-Sud, selon le modèle guévariste du « foco guerillero », le foyer révolutionnaire. Il s’agit principalement de favoriser les conditions de la confrontation en transformant l’espace rural sur lequel la guérilla doit progressivement s’enraciner, prendre corps. La théorie est élaborée par Ernesto Guevara dans son ouvrage La guerre de guérilla7. Le Hezbollah reconnaît s’être inspiré de la théorie guévariste, et de l’expérience cubaine en particulier (mais aussi de l’expérience vietnamienne), pour mettre en place sa propre expérience révolutionnaire. À ce niveau, le « foco guerillero » établi par le Hezbollah, qui s’étend, dans ses limites maximales, de la banlieue sud (QG idéologique) aux frontières des zones occupées, se trouve être un modèle d’organisation, avec l’établissement de plusieurs associations sociales et caritatives orientées sur les objectifs révolutionnaires, pour maintenir un climat favorable à la mobilisation permanente, une interaction perpétuelle entre le milieu et la Résistance – et c’est dans ce cadre aussi que la notion de « martyre » joue un rôle au niveau de l’organisation sociale. De ce fait, l’environnement se retrouve embrigadé, « idéologisé » sur le plan socioreligieux, pour créer les conditions les plus favorables à la déroute de l’ennemi.
Le retrait de l’armée israélienne et la libération des territoires occupés au Liban-Sud en mai 2000 viennent couronner les efforts du Hezbollah dans sa guerre d’usure contre Israël. Le parti venait ainsi, à ce moment- clé de son histoire, de libérer une parcelle du territoire national, et se retrouvait désormais lié organiquement à la souveraineté territoriale du pays. Si la « culture du territoire », en d’autres termes la culture stato-nationale, au Liban a été fondée par apports cumulatifs de la part de chaque communauté, le Hezbollah venait d’apporter sa pierre à l’édifice. Voilà qui, en principe, devrait définitivement le « territorialiser » et mettre fin à cette tension entre la « culture de l’espace » (celle qui le lie à l’Iran – et à la Syrie, la fameuse alliance entre les minorités oblige ? – pour des raisons communautaires, religieuses et politiques) et la « culture du territoire »8.
Pourtant, la trajectoire « territoriale » du Hezbollah au lendemain de la libération du Liban-Sud n’est pas suffisamment limpide pour permettre de clore aussi rapidement le sujet. On a au contraire l’impression, au gré des événements, d’une certaine duplicité, qui permet au parti de jouer, au gré des occasions, tantôt sur la culture territoriale et stato-nationale, tantôt sur la vision communautaire et religieuse de l’espace. Parfois même, les deux cultures s’interpénètrent dans le discours et la logique politiques, si bien qu’il est bien difficile d’empêcher une certaine confusion de s’installer en définitive. Confusion qui ouvre d’ailleurs la voie à toutes sortes d’attaques politiques, notamment de la part du chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, au sujet de « l’allégeance réelle » du Hezbollah… Culture du territoire et soutien politique à la Syrie sur le territoire libanais peuvent-ils faire bon ménage ? Comment concilier entre les réalités libanaises et l’allégeance (notamment dans les affaires politiques internes, qui relèvent directement de la souveraineté) à une autorité religieuse étrangère, en l’occurrence le « fakih », le guide suprême iranien ? Quelles sont les limites de la Résistance ? Cette dernière est-elle confinée au territoire des hameaux de Chebaa, aux collines de Kfarchouba et au village de Nkhaïlé, ou repose-t-elle sur un autre critère qui devrait conduire à la libération des « sept villages », du Golan, voire même de Jérusalem, dans un soutien éminemment spatial (politique et logistique ?) aux autres mouvements islamistes de résistance que sont, dans les territoires occupés, le Hamas et le Jihad islamique ? Que penser de cette volonté de maintenir à tout prix son arsenal hors de tout consensus interlibanais, de refuser de se soumettre au monopole de la violence légitime que constitue l’État ? La guérilla n’est-elle pas de toute façon, par définition, impossible à concilier avec l’armée régulière ? Comment interpréter cette volonté de ne pas intégrer complètement l’État, en maintenant une aile militaire ou bien encore en soustrayant à l’ État sa souveraineté (son contrôle sécuritaire) sur le Liban-Sud ou sur ce qui fut le « mourabbaa el-amni », le « quadrilatère sécuritaire » de la banlieue sud ? Cela n’est-il pas pour le moins révélateur d’une conception de l’espace qui reste fondamentalement communautaire et rebelle à l’hypothèse d’une construction politique d’un territoire capable de transcender les identités particulières ? Cela n’est-il pas révélateur du maintien d’une « açabiyya » communautaire qui, ayant intégré les institutions de l’État, refuse toutefois de se départir de ses moyens de défense propres ?
Dans ce cadre, la « da’wa » du Hezbollah, la Résistance, ne serait plus aujourd’hui, dans l’optique khaldounienne, qu’un moyen pour la communauté de maintenir sa « açabiyya », de lui permettre de conserver sa place prépondérante, de l’empêcher de décliner au profit de la fondation de l’État. À moins que la grille de lecture proposée par Ibn Khaldoun ne soit mal adaptée, et que le problème, à défaut de ne concerner exclusivement qu’une « açabiyya » communautaire, soit celui d’une confrontation potentielle, en puissance, entre des « açabiyyas » communautaires sur l’espace territorial libanais. Une confrontation sunnito-chiite qui, malgré son existence dans l’ensemble de la région, continue fort heureusement – tant tout le monde fait preuve d’éveil et de conscience sur ce plan – à refuser de dire son nom au Liban.
Michel HAJJI GEORGIOUMichel TOUMA
1. L’ayatollah KHOMEYNI, L’orientation de la Révolution islamique, in Naïm KASSEM, Le Hezbollah, orientation, expérience et avenir, op.cit. page 70.
2. Nawwaf MOUSSAOUI, entretien avec les auteurs.
3. Naïm KASSEM, Le Hezbollah, orientation, expérience et avenir, op.cit. page 72.
4. L’ayatollah Khomeyni, Le gouvernement islamique, page 86, in Naïm KASSEM, Le Hezbollah, orientation, expérience et avenir, op.cit. page 72.
5. Naïm Kassem, Le Hezbollah, orientation, expérience et avenir, op.cit. page 77.
6. Entretien avec les auteurs.
7. Voir Ernesto Guevara, La guerre de guérilla, éditions Maspero, Paris.
8. Voir Bertrand BADIE, La fin des territoires, Fayard, Paris, 1995
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Pour qui le Liban brûle-t-il?

La crise actuelle dans les territoires palestiniens occupés, au Liban et en Israël, prouve la futilité des stratégies militaires jusqu'au-boutistes et des demi-solutions imposées
Houchang Hassan-Yari
Professeur et directeur, département de science politique et d'économique, Collège militaire royal du Canada à Kingston
Le Devoir, Édition du vendredi 4 août 2006

Premier de deux textes *** Maillon faible du conflit israélo-arabe, le Liban paie cher son impuissance militaire. Pris entre trois feux, Israël, la Syrie et l'inspiration nationale légitime palestinienne, le pays du Cèdre a subi plusieurs invasions et interventions étrangères. Les intervenants ont toujours recouru à la religion pour justifier leurs méfaits.


La France, puissance mandataire et héritière de l'Empire ottoman dans cette partie du Levant, a taillé une constitution qui a gravé le confessionnalisme sur le corps de la structure du pouvoir au Liban. Les interventions américaines en 1958 et en 1983 étaient surtout destinées à creuser davantage le fossé confessionnel en appuyant le pouvoir pro-occidental chrétien. Les deux mésaventures malheureuses n'ont renforcé ni la position des protégés américains, ni celle des États-Unis au Liban et au Moyen-Orient. Les plus importantes invasions du Liban par Israël, en 1978, en 1982 et en 1996, ont donné naissance à la création du Hezbollah et ont produit les massacres de la population palestinienne dans les camps de réfugiés de Sabra et Shatila (1982) et des Libanais à Cana (1996). L'aventure de 1982 a duré 88 jours et a tué 18 000 personnes. Toutes ces invasions, qui avaient pour objectif premier la destruction de l'OLP et du Hezbollah, ont produit des résultats opposés. L'organisation palestinienne devient partenaire de paix pour l'État hébreux et la volonté palestinienne de se libérer du joug de l'occupant se poursuit dans les territoires occupés. Le Hezbollah, pour sa part, émerge comme la seule force arabe contraignant Israël à évacuer un territoire arabe occupé.
Les trois invasions ont été sanctionnées par Washington, qui se réservait le droit d'imposer un règlement aux belligérants, tout en s'affairant à maintenir la suprématie militaire stratégique d'Israël sur les Arabes. L'intervention américaine arrivait à un moment critique, alors que survenaient des bavures israéliennes où la condition humaine des gens envahis soulevait l'indignation de l'opinion publique internationale.
Sur le plan stratégique, les invasions -- qui n'ont ni altéré sérieusement les rapports de force ni créé de nouvelles réalités durables sur le terrain favorisant la position des groupes libanais pro-israéliens -- compliquent tout règlement pacifique permanent des conflits sur la base d'une légalité internationale.
La crise actuelle dans les territoires palestiniens occupés, au Liban et en Israël, prouve la futilité des stratégies militaires jusqu'au-boutistes et des demi-solutions imposées. La résolution de ces conflits serait plus facile que ce qu'on laisse penser, coûterait moins cher et produirait de meilleurs résultats si un «grand jeu» n'opposait pas les aspirations régionales aux attentes des grandes puissances. Jeu des enjeux Région sensible et stratégique, le Moyen-Orient était un enjeu important durant les décennies de la guerre froide. Israël constituait un élément central d'une alliance très hétéroclite proaméricaine qui englobait des pays arabes comme l'Égypte et l'Arabie Saoudite tandis que le Front de refus, la Syrie, l'OLP et d'autres, s'alignait sur l'Union soviétique. La fin du système bipolaire coïncide avec la présence écrasante des États-Unis dans tous les aspects de la vie régionale. Les erreurs stratégiques du régime irakien en envahissant l'Iran (1980-1988), puis le Koweït (le 2 août 1990) et son programme de fabrication des armes de destruction massive, que les États-Unis utilisent comme prétexte pour remodeler tout le Moyen-Orient sur le schéma des conservateurs extrémistes au pouvoir à Washington, accélèrent la descente aux enfers des peuples de cette région et consolident la domination mondiale américaine. Le projet de la démocratisation du grand Moyen-Orient doit répondre aux exigences politico-militaro-économiques des États-Unis. Dans cette nouvelle configuration qui devrait conduire à une Pax Americana, toute voix dissidente doit être étouffée et la soumission de la région sera absolue. Un des objectifs de la présente guerre consiste à éliminer une de ces voix indésirables, celle du Hezbollah. Si Israël réussit à écraser la capacité militaire du mouvement et à le neutraliser dans l'équation politique au Liban avec la complaisance américaine et de la majorité des États arabes, le gouvernement de Tel-Aviv marquerait des points importants. Le réaménagement de la partition du pouvoir au Liban défavoriserait, comme dans le passé, les chiites et pourrait faciliter les tentatives des éléments libanais favorables à un règlement de conflit avec Israël. Cette stratégie, résultante de l'invasion de 1982, a échoué dans le sang. La deuxième conséquence d'une victoire décisive éventuelle d'Israël serait l'isolement de la Syrie et la perte de ses droits légitimes sur son territoire occupé, les hauteurs du Golan. Le troisième résultat de ce développement serait une politique militariste plus agressive dans les territoires palestiniens occupés. Le premier ministre d'Israël, Éhoud Olmert, serait conforté dans sa visée unilatéraliste d'imposer la carte territoriale et politique d'un futur État en Palestine. Les faits historiques nous enseignent l'inefficacité à moyen et à long terme d'une telle politique. En d'autres mots, la question palestinienne demeurera le noeud gordien de la situation bloquée au Moyen-Orient. Le renforcement des régimes régressifs et proaméricains arabes sera une conséquence de ce développement. Cela ne fera que retarder momentanément l'inévitable changement politique et économique dans ces pays. Une radicalisation des mouvements contestataires, de couleur religieuse ou nationaliste, restera la seule issue de la situation bloquée. Une relecture de l'histoire des pays du Moyen-Orient depuis les années 60 montre le recul de la modération au fil des échecs et défaites arabes envers Israël et les États-Unis. Donc, la vie d'une victoire israélienne, qui est en fait celle des États-Unis dans l'analyse des peuples de la région, ne sera que de courte durée. La prochaine tempête sera plus dévastatrice; elle ne laissera pas grand espace à la raison et à la modération. La Syrie d'abord Indépendamment de la couleur politique des dirigeants de ce pays, y compris dans la faible probabilité d'un changement de régime à Damas, la libération du Golan restera l'objectif suprême de la politique étrangère et de la défense de la Syrie. La victoire politique déjà acquise du Hezbollah dans l'opinion publique arabo-musulmane est une bonne nouvelle pour Damas. L'éradication très peu probable du Hezbollah serait un coup très dur pour la Syrie. Contrairement aux déclarations israélo-américaines sur la subordination du Hezbollah au diktat de Damas, la Syrie reste un joueur important dans la région et le renforcement de son isolement ne sert ni les intérêts combinés israélo-américains ni ceux des régimes arabes dits pro-occidentaux. Et l'Iran Le régime islamique a des rapports idéologiques et organiques avec le Hezbollah, en plus des relations politiques et stratégiques que celui-ci entretient avec la Syrie. La Constitution iranienne a fait, pour le gouvernement de Téhéran, une obligation de solidarité avec les déshérités du monde, notamment les musulmans. Cela n'a cependant pas empêché la République islamique d'être très pragmatique dans sa politique étrangère, de l'acceptation de la résolution 598 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui mettait fin aux hostilités avec l'Irak, au présent conflit israélo-libanais, où le régime de Téhéran a clairement déclaré son refus d'aider le Hezbollah militairement et a empêché le départ des étudiants iraniens volontaires prêts à se martyriser dans la guerre contre «l'arrogance [États-Unis] et le régime sioniste[Israël]». Même si le déclenchement des hostilités par le Hezbollah était destiné à faire oublier la question nucléaire iranienne (une analyse israélo-américaine que nous ne partageons pas), il reste que le résultat de la crise actuelle aura un impact direct sur les rapports de l'Iran avec le reste du monde. Un Hezbollah sorti vivant de l'épreuve actuelle sera une carte gagnante avec une portée très limitée pour l'Iran dans ses rapports extérieurs.
Que faire ? Si le sang versé des innocents libanais et israéliens conduit à une solution durable et juste du conflit israélo-arabe, la peine des enfants d'Abraham serait moindre. Si l'occupation des territoires arabes continuait et que l'insécurité d'Israël devait se traduire par d'autres destructions, le monde restera confronté à d'autres tragédies comme Cana. La solution à ce conflit existe déjà dans le livre des résolutions de l'ONU : Israël libère les territoires arabes occupés en 1967, les Arabes reconnaissent l'existence d'Israël. Ce dernier ne doit pas choisir quelle résolution doit être respectée; il faut appliquer toutes les résolutions ou vivre dans la peur.

2 comments:

Anonymous said...

Bonjour Pamela,

Quelle nuit vous avez eue à passer... Quelle nuit, Pamela!

Dis donc, vos voisins , ceux qui se prétendent « Élus de Dieu », auraient-ils élu domicile chez vous? Vu d'ici, on dirait bien que oui: Comme des touristes américains ,ils se trimbalent dans vos rues, bien assis dans de gros « véhicules utilitaires », lesquels sont munis à l'avant d'une sorte de longue trompe qui lance du feu, chapeaux en métal sur la proéminence située au dessus de leurs épaules, probablement pour se protéger du soleil, mitraillettes à la main, en signe d'amitié, messages de politesse descendant du ciel, tels des langues de feu vous annonçant l'imminence de leur arrivée plutôt fracassante, jouant de la bombarde à tous les matins,pour égayer votre lever... Dis, quand, « par erreur » planifiée depuis des mois, ils tuent plus de trente de vos enfants en dix minutes, vous font-ils payer les balles et autres frais de déplacement? S'Ils ne le font pas, c'est qu'ils sont drôlement polis, les «Élus »!

Mais ça, comme je te l'ai dit tantôt, c'est vu d'ici! C'est d'ailleurs pour ça que je te pose toutes ces questions. Je suis d'un naturel curieux, que veux-tu?

J'allais oublier ! Hier, en descendant l'secalier menant à la cafétéria, deux « élus » habillé en brun se sont foulés une cheville, rien de grave, cependant. Mais « le Premier Élu » les a vu claudiquer un peu.Et il a dit que c'étaient des terroristes de chez vous qui avaient placé volontairement 2 Fritz sur la marche de l'escalier: Il a immédiatement convoqué une conférence de presse au cours de laquelle il a dit, notamment, qu'il allait vous le faire payer très « CHAIR ». Paraît même qu'il voudrait envoyer une ou deux armées, des avions munis de bombes, des bateaux, etc, pour exécuter une sorte de vengeance céleste... On dit qu'il jase avec un nommé dieu et ce, à tous les matins. Mais, personne n'ayant vu le monsieur dieu, on dit que ce « Premier Élu » est un fou sanguinaire. Ça, par contre,je le crois. Rien que d'y voir les deux portes qui lui servent d'oreilles, on a l'impression de faire face à un vampire. Méfiez-vous: un vampire qui devient fou, faute de sang frais, ça peut tuer beaucoup d'enfants, de femmes, de vieillards,etc, En plus, non seulement ne sera-t-il jamais accusé de quoi que ce soit, mais on le félicitera d'assurer ainsi sa survie, surtout qu'il démontre beaucoup de bravoure, car il s'abreuve chez ses voisins.


Pamela, Odette,

Le ton que vous utilisez aujourd'hui, c'est celui que je voulais entendre depuis bien logtemps!

Merci !

André.

Anonymous said...

Je suis de culture musulmane et arabe. je pleure tous les jours en pensant à ce que vivent les libanais (musulmans, chretiens ou juifs (pourqoui pas?) ou hatés. Et ...
J'en veux pas aux juifs.
Mais plus aux sionnistes et aux imperialistes (israeleens, americains, etc ...) . Detester les "juifs", musulmans ou chretiens serait trop facile. Les gens du peuples payent toujours quelque soit leur croyance ou origine (arabe, americains ou mexicains).
J'en veux plus aux dirigeants qui eux font des affaires d'or et de petrole en endoctrinant les petits gens (arabes ou israeliens ou americains, juifs ou chretiens ou musulmans), les montant les uns contre les autres et en leurs racontant des mensonges.
À bas l'impérialisme (dans tous les sens, dans toutes les langues et religions et de toute nationnalité) et vive l'union des gens ordinaires.