Le blocus israélien au Liban...
Une extension sournoise et avilissante de la guerre!
Semaine du 4-10 septembre 2006
Le blocus-siège terrestre, aérien et maritime imposé par Israël depuis plus d'un mois et demi constitue selon Kofi Annan ''une atteinte à la souveraineté du Liban''. Dans les faits, plus qu'une atteinte à la souveraineté, il s'agit d'une extension sournoise et avilissante de la guerre - laquelle ne se réduit nullement aux combats armés. Un blocus équivaut à une prison. Du néerlandais blokhuis, il consiste à empêcher un pays, une région ou tout autre entité, de communiquer avec l'extérieur. Aucun individu Libanais n'a le droit de se déplacer sans l'aval d'Israël. Aucune marchandise ne peut être exportée ou importée sans le consentement israélien. Ces actions 'humiliantes' pour certains, mais à mon avis inacceptables, injustes et qui constituent des crimes de guerres à l'encontre du peuple Libanais, ont pour but de faire plier le Liban à la volonté de celui qui impose le blocus - Israël. Certes, les parlementaires Libanais font un sit-in depuis le samedi - 10 députés assurant la relève chaque jour-, dénonçant cette situation intenable; le gouvernement Libanais intensifie ses contacts avec les Nations Unies et des puissances régionales et internationales afin d'y mettre fin... Malheureusement, ce n'est que peine perdue à ce jour, ou du moins, les fruits de toutes ces protestations, critiques et luttes n'ont pas encore apparu. La guerre se poursuit - je l'affirmais déjà avant le 12 juillet 2006 et l'affirme encore-, et rien ne semble déserrer son étau... À moins que la culture de la guerre en ses variations multiformes soit déconstruite en faveur d'une culture de la paix et de la convivialité. Je ne nie pas le jeu des pouvoirs régionaux et internationaux, mais les Libanais-es ont une part de responsabilité à assumer dans cette déconstruction-construction. Une responsabilité d'assurer la transmission de la mémoire de la guerre (ne pas oublier pour ne pas y retomber): les récents combats ont généré 15 milliards de dollars en pertes directes et indirectes, ont détruit ou endommagé 130 000 habitations, 630 Km de routes furent rayées de la carte, 145 ponts et bretelles furent démolis, 900 usines et commerces éliminés... et plus de 1200 personnes qui ne pourront pas témoigner de la catastrophe car massacrées... ensevelies... Et il y a les autres guerres qui ne sont pas achevées, avec leurs lots de morts, de blessés-ées, de destructions, d'identités meurtries et meurtrières... Le couteau est constamment retourné dans la plaie... Une plaie béante, que les règlements de comptes et les querelles internes ne font qu'aggrandir. "S’il n’y est pas mis rapidement un terme, si les guerres intestines sont appelées à succéder aux guerres externes, les chemins de l’exode, de l’exil ne se refermeront plus jamais.Dans une, deux ou trois décennies, le Liban d’hier, le Liban d’aujourd’hui ne serait alors plus. Il céderait place à un État uniforme, monochrome ayant perdu son unicité, sa spécificité. Une victoire offerte à Israël sur un plateau d’argent…" (Nagib AOUN, OJ, 4 septembre 2006).
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4 septembre 2006:
JOYEUX ANNIVERSAIRE À MA SOEUR MICHÈLE!
J'aurais aimé fêté avec toi, et nos parents, dans un Liban en paix...
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Et Bonne fête de travail à tous mes amis-es montréalais-es et québécois-es!
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IMPORTANTE NOUVELLE !!!
7 septembre 2006:
A 18h, heure de Beyrouth, le blocus va enfin être levé - du moins, le blocus aérien!
Les efforts tous azimuts ont porté leurs fruits.
"Les efforts déployés par le Premier ministre, Fouad Siniora, et son gouvernement ainsi que par le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, et tous les pays qui les ont aidés n’ont pas été vains : Israël a enfin été contraint hier de lever le blocus innommable auquel il a soumis toute la population libanaise depuis le début de la guerre, le 12 juillet, c’est-à-dire durant près de deux mois. Le gouvernement Olmert a annoncé en effet sa décision de lever le blocus aujourd’hui à 18h locales, peu avant que Beyrouth n’annonce avoir officiellement adressé à l’ONU une demande à l’Allemagne pour qu’elle prenne la tête de l’opération de surveillance des côtes libanaises, qui sera assurée entre-temps par Paris, Athènes et Rome. À 18 heures, ce soir, le Liban ne sera donc plus coupé du monde, comme cela a été le cas durant les sept dernières semaines. Signe d’ailleurs que le blocus commençait déjà, avant même sa levée, à faire partie du passé, un avion d’une filiale de la British Airways s’est posé hier sur le tarmac de l’AIB, alors même que plusieurs autres compagnies aériennes annonçaient leur intention de reprendre demain leurs vols à destination de Beyrouth.De son escale madrilène, Kofi Annan a exprimé sa satisfaction à la suite de la levée du blocus, estimant qu’il continuerait à œuvrer d’arrache-pied pour que l’ensemble de la résolution 1701 soit appliquée, tandis qu’à Beyrouth, le ministre Ghazi Aridi rendait hommage à « l’intransigeance » du Liban. C’est dans ce contexte que Beyrouth sera le théâtre, dans les prochains jours, d’un ballet politico-diplomatique important, puisque sont attendus aujourd’hui les chefs de la diplomatie allemande et russe Frank-Walter Steinmeier et Sergueï Lavrov, et surtout, lundi, le Premier ministre britannique Tony Blair" (OJ, 7 septembre 2006).
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9 septembre 2006: le blocus maritime est enfin levé!
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ARTICLES ET TÉMOIGNAGES
Israel to lift 8-week old blockade today
Aridi says pressure leveled against jewish state forced end to siege
Compiled by Daily Star staff
Thursday, September 07, 2006
Israel said Wednesday it would lift an eight-week-old air and sea blockade of Lebanon at 1500 GMT Thursday, handing over control to international forces. Lebanese Information Minister Ghazi Aridi confirmed the move, saying "Lebanon's steadfast position" and "pressures" brought to bear on Israel had tipped the decision for the blockade, in force since July 13, to be lifted from Thursday evening.
A statement from the Israeli Premier's Office said Ehud Olmert had been told by US Secretary of State Condoleezza Rice and UN Secretary General Kofi Annan that "international forces are ready to take over control posts over the sea ports and airports of Lebanon."
"Thus it was agreed that tomorrow [Thursday]) at 6 p.m. Israel will leave the control positions over the ports in conjunction with the entry of the international forces," a statement from Olmert's office said.
German experts were to arrive at Beirut's airport later Wednesday, the statement said.
German naval forces are also expected to arrive within two weeks to deploy on the Lebanese coast. Until the German forces arrive, Italian, French, British and Greek troops will carry out their task, the statement said.
Annan had said earlier in Ankara he was hopeful the blockade would be lifted within 36-48 hours.
Lebanese Foreign Minister Fawzi Salloukh said earlier on Wednesday his country would break the blockade by force if it is not lifted in 48 hours.
"We will wait for the 48 hours given by Kofi Annan, and if the situation is resolved, we will thank him," Salloukh told journalists on the sidelines of an Arab foreign ministers meeting in Cairo.
"If it is not, the Lebanese government will take the necessary measures and we will break the blockade with all our might," he added.
He also said the two Israeli soldiers held by Hizbullah would not be released unless there were talks with Israel about the exchange of Lebanese prisoners.
In a sign the end of the embargo was imminent, British Airways said it was resuming direct flights to Beirut after the British government had given assurances it would be safe to do so.
Lebanon's Middle East Airlines and Royal Jordanian began flying regularly into the capital last month, but have complied with Israel's insistence that all such flights go via Amman. Qatar Airways resumed direct flights to Beirut on Monday. Direct flights between Manama and Beirut will also resume on Saturday, carrying passengers and humanitarian aid.
The Lebanese daily newspaper L'Orient Le Jour reported Wednesday requests had also been filed from Air France and Germany's Lufthansa to resume flights to Lebanon.
A statement from the Israeli Premier's Office said Ehud Olmert had been told by US Secretary of State Condoleezza Rice and UN Secretary General Kofi Annan that "international forces are ready to take over control posts over the sea ports and airports of Lebanon."
"Thus it was agreed that tomorrow [Thursday]) at 6 p.m. Israel will leave the control positions over the ports in conjunction with the entry of the international forces," a statement from Olmert's office said.
German experts were to arrive at Beirut's airport later Wednesday, the statement said.
German naval forces are also expected to arrive within two weeks to deploy on the Lebanese coast. Until the German forces arrive, Italian, French, British and Greek troops will carry out their task, the statement said.
Annan had said earlier in Ankara he was hopeful the blockade would be lifted within 36-48 hours.
Lebanese Foreign Minister Fawzi Salloukh said earlier on Wednesday his country would break the blockade by force if it is not lifted in 48 hours.
"We will wait for the 48 hours given by Kofi Annan, and if the situation is resolved, we will thank him," Salloukh told journalists on the sidelines of an Arab foreign ministers meeting in Cairo.
"If it is not, the Lebanese government will take the necessary measures and we will break the blockade with all our might," he added.
He also said the two Israeli soldiers held by Hizbullah would not be released unless there were talks with Israel about the exchange of Lebanese prisoners.
In a sign the end of the embargo was imminent, British Airways said it was resuming direct flights to Beirut after the British government had given assurances it would be safe to do so.
Lebanon's Middle East Airlines and Royal Jordanian began flying regularly into the capital last month, but have complied with Israel's insistence that all such flights go via Amman. Qatar Airways resumed direct flights to Beirut on Monday. Direct flights between Manama and Beirut will also resume on Saturday, carrying passengers and humanitarian aid.
The Lebanese daily newspaper L'Orient Le Jour reported Wednesday requests had also been filed from Air France and Germany's Lufthansa to resume flights to Lebanon.
In Paris, Air France said it had again begun taking reservations for flights to Beirut, hoping to resume flights from Friday.
French Foreign Minister Philippe Douste-Blazy reiterated France was ready to help monitor Lebanon's coast. "If [the Beirut government] wants us to help, we can do that," he said.
Italian Foreign Minister Massimo D'Alema said on the eve of a visit to Israel that he planned to press the Israelis for an "immediate lifting" of the air and naval blockade of Lebanon.
D'Alema said the blockade has made the deployment of UN peacekeepers in Lebanon "more difficult" and "complicates efforts at reconstruction and seems to show a persistent mistrust by Israel regarding international guarantees for its own security."
Israel also pressed for UN forces to deploy on Lebanon's border with Syria, the main conduit in the past for Hizbullah weapons supplies.
But Lebanon, whose consent is needed, has said it will only seek technical assistance.
Russian Foreign Minister Sergei Lavrov voiced support for the Beirut government's stance.
"We are inclined to support the position of Lebanese Premier Fouad Siniora, who has repeatedly said they will decide this question themselves and that at the present time the presence of UN peacekeepers on this border is not essential," he told Rossiiskaya Gazeta newspaper.
International pressure was also piling up on Damascus to commit itself to respecting Lebanon's sovereignty, help to disarm Hizbullah and support wider Middle East peace efforts.
Finnish Foreign Minister Erkki Tuomioja, whose country holds the EU presidency, said Wednesday it was Syria's choice whether to play the role of "a constructive partner or a spoiler; this will also determine the future EU relations with Syria."
"We need to be ready to engage Syria," Tuomioja said during a debate at the European Parliament in Strasbourg.
UN peacekeeping force commander Major General Alain Pellegrini told France's Europe 1 radio the truce in Lebanon remained shaky, saying: "It remains fragile as far as there is an Israeli presence in Lebanon because every incident, misunderstanding or provocation can escalate very quickly."
Pellegrini's spokesman, Alexander Ivanko, said the UN peacekeeping force had protested to Israel on Tuesday over truce violations. - Agencies
French Foreign Minister Philippe Douste-Blazy reiterated France was ready to help monitor Lebanon's coast. "If [the Beirut government] wants us to help, we can do that," he said.
Italian Foreign Minister Massimo D'Alema said on the eve of a visit to Israel that he planned to press the Israelis for an "immediate lifting" of the air and naval blockade of Lebanon.
D'Alema said the blockade has made the deployment of UN peacekeepers in Lebanon "more difficult" and "complicates efforts at reconstruction and seems to show a persistent mistrust by Israel regarding international guarantees for its own security."
Israel also pressed for UN forces to deploy on Lebanon's border with Syria, the main conduit in the past for Hizbullah weapons supplies.
But Lebanon, whose consent is needed, has said it will only seek technical assistance.
Russian Foreign Minister Sergei Lavrov voiced support for the Beirut government's stance.
"We are inclined to support the position of Lebanese Premier Fouad Siniora, who has repeatedly said they will decide this question themselves and that at the present time the presence of UN peacekeepers on this border is not essential," he told Rossiiskaya Gazeta newspaper.
International pressure was also piling up on Damascus to commit itself to respecting Lebanon's sovereignty, help to disarm Hizbullah and support wider Middle East peace efforts.
Finnish Foreign Minister Erkki Tuomioja, whose country holds the EU presidency, said Wednesday it was Syria's choice whether to play the role of "a constructive partner or a spoiler; this will also determine the future EU relations with Syria."
"We need to be ready to engage Syria," Tuomioja said during a debate at the European Parliament in Strasbourg.
UN peacekeeping force commander Major General Alain Pellegrini told France's Europe 1 radio the truce in Lebanon remained shaky, saying: "It remains fragile as far as there is an Israeli presence in Lebanon because every incident, misunderstanding or provocation can escalate very quickly."
Pellegrini's spokesman, Alexander Ivanko, said the UN peacekeeping force had protested to Israel on Tuesday over truce violations. - Agencies
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Liban-Sud
Michel Chiha, il y a 62 ans
Michel Chiha, il y a 62 ans
Le VIIe appel des évêques maronites, rendu public mercredi dernier, a consacré une mention spéciale au Liban-Sud, exhortant notamment l’État à « prendre toutes ses responsabilités en main à l’égard des habitants du Sud sinistré et à œuvrer pour son développement en y créant des projets économiques susceptibles d’enraciner les habitants dans leur terre ». Il y a 62 ans, en véritable précurseur, Michel Chiha soulignait déjà, le 1er juin 1944, dans les colonnes du quotidien «Le Jour », que « Le Liban a des obligations envers le Sud comme il en a envers la Békaa, un peu trop abandonnés », affirmant que « le Liban-Sud n’est pas assez connu, pas assez aimé », et qu’il a « longtemps souffert d’une sorte de disgrâce ». Nous reproduisons aujourd’hui cet éditorial de Michel Chiha du fait que, 62 ans plus tard, il reste d’une brûlante actualité et, à l’instar de l’appel des évêques maronites, il met plus que jamais le doigt sur la plaie.
"Le petit cours d’eau sinueux au pied des ruines de Beaufort, le Litani aux eaux vertes qu’encadre la poussée sauvage des lauriers-roses, il faut l’aller voir en cette saison. C’est de la joie qui coule dans l’étroite vallée odorante. Et sur la montagne nue se dresse, comme aux jours d’autrefois, le vieux château ou seulement son ombre. L’histoire dans ce pays-là est incorporée au paysage. Chaque rocher est un souvenir, chaque bourgade un royaume. L’habitant d’aujourd’hui paraît indifférent, il est vrai, à cette grandeur. Le site est plus vivant que lui. Ce n’est qu’un peu plus loin qu’on trouve, sur la montagne, dans des demeures de pierre blanche couvertes de tuiles rouges, au milieu de quelque verdure, des visages émouvants. Mais tout cela est d’une austérité barrésienne qui fait évoquer le Greco et les environs de Tolède.Le Liban-Sud n’est pas assez connu, pas assez aimé. Il a longtemps souffert d’une sorte de disgrâce. Peut-être fatigué d’un passé retentissant, il s’était de lui-même comme retiré du monde. Petit à petit, depuis mille ans, on l’avait oublié... Ce pays qui est le Liban éternel, ce prolongement de notre montagne qui conduit aux pentes douces de la Galilée, ces confins de Tyr et de Sidon où résonnent encore des pas sacrés, il faut pour bien des raisons que nous y revenions avec notre âme. Il y a là pour tous les Libanais un devoir chaque jour plus impérieux.Notre « marche » du Sud paraît chaque jour plus importante, plus vitale. Le peuplement que d’autres voudraient y faire, c’est à nous de l’entreprendre. Les orangers qu’on peut y faire pousser, c’est à nous de les aligner le long d’une côte admirable. Et avec cela, maintes cultures qui sont possibles dans ces terres si convoitées.Le Liban a des obligations envers le Sud comme il en a envers la Békaa, un peu trop abandonnés l’un et l’autre. Nous avons pourtant à tirer du sol et de la nuit, dans l’une et l’autre provinces, une masse de richesses matérielles et spirituelles.Pour l’avenir du Liban, il convient que chacun ici le sache et s’en souvienne".
Michel CHIHA1er juin 1944
(OJ, 8 septembre 2006)
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Je vous invite à visiter le site suivant de Nidal:
Loubnan ya Loubnan « ...Je signe du pseudonyme Nidal, mais je suis bel et bien Français. Pseudonyme pour protéger mes amis libanais et... moi-même. Merci de votre intérêt. »
Il y a un article intéressant: "Coup d’ةÉtat au Liban" publié le mercredi 30 août 2006.
(une gracieuseté de Katia, USA)
" Il faut, au minimum, comprendre que le Liban n’est pas attaqué en tant que moyen de toucher des intérêts syriens ou iraniens ; le Liban est attaqué en tant que Liban.Ce à quoi nous assistons est, en termes non diplomatiques, un coup d’ةtat. (19 juillet)" (...) SUITE
Il y a un article intéressant: "Coup d’ةÉtat au Liban" publié le mercredi 30 août 2006.
(une gracieuseté de Katia, USA)
" Il faut, au minimum, comprendre que le Liban n’est pas attaqué en tant que moyen de toucher des intérêts syriens ou iraniens ; le Liban est attaqué en tant que Liban.Ce à quoi nous assistons est, en termes non diplomatiques, un coup d’ةtat. (19 juillet)" (...) SUITE
1 comment:
Franchement je di bravo!
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