Ahlan wa Sahlan Bi Lebnan! Welcome Back to Lebanon!
Semaine du 23-29 octobre 2006
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De Philippe Martin: 'Voici la onzième édition des portraits de blogueurs, avec Pamela Chrabieh Badine.
Merci Philippe! Merci aussi à Christian Aubry!
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Eid al-Fitr Moubarak à tous nos amis-es musulmans-es!!
Et merci encore à tous nos amis-es et connaissances à Montréal, au Québec et au Canada... Pour votre hospitalité, vos encouragements et les chaleureuses rencontres de ce début de la saison d'automne!
Nous sommes arrivés Nicolas et moi au Liban aux premières lueurs de l'aube du Lundi, suite à un court séjour-transit à Prague. L'aéroport national de Beyrouth n'était pas bondé comme à l'accoutumée - du moins avant les combats de l'été. Il n'y avait pas d'attente aux douanes. La horde de parents et d'enfants venus acclamer le retour de leurs bien-aimés s'était substantiellement 'contractée'. Le chauffeur de taxi qui nous conduisit à notre appartement en banlieue de Beyrouth ne tarissa pas d'histoires à propos de la guerre, de ses impacts économiques, touristiques, et surtout, de ses conséquences néfastes dans le quotidien: chômage, baisse ou perte de revenu, séparation des familles etc.
Certes, beaucoup de Libanais-es étaient de retour au bercail, mais le secteur touristique - un des plus importants secteurs économiques au Liban - ne peut se relever à long terme en puisant uniquement aux sources-ressources de Libanais-es, même à celles des émigrés-transnationaux-nomades contemporains! En réponse à notre questionnement sur l'état du pays et les 'dernières nouvelles' (akhir al akhbar), notre chauffeur s'exclama: 'C'est la foire! Nos politiciens passent leur temps à se sermonner mutuellement et se bagarrer'. Quant à l'aide financière, elle tarde à pointer... Nous avons surtout traversé des ponts 'temporaires' en métal, en attendant que les ponts 'durables' soient édifiés.
D'ailleurs, le 'temporaire' est devenu un mot et un 'état' d'ordre dans le pays: le statut-quo est 'temporaire', le dialogue national entre les leaders politiques est 'temporaire' - sinon suspendu -, la crise économique est 'temporaire', les alliances entre les partis et les factions politiques sont 'temporaires', etc. Qu'en est-il des violations israéliennes de l'espace aérien Libanais - plus de 1100 violations depuis l'annonce de la 'cessation des hostilités en août? Sont-elles également 'temporaires'? Le 'temporaire' équivaut-il à 'l'admissible', aux 'deux poids deux mesures'? Dans le cas du Liban, le 'temporaire' mine la sécurité, la stabilité, la convivialité... Temporaire rime avec fragilité, disparition, port d'une menace, devenir qui porte en lui l'inconcevable violence du temps, défaillances, divisions, soumission à tous les aléas...
La distinction est souvent faite entre la paix 'éternelle' - celle des cimetières; est éternel ce qui n'a ni commencement ni fin, qui est hors du temps tel que conçu à ce jour - et la paix 'perpétuelle' - idéal de raison, qui permet le montage d'un mécanisme, d'un processus. La paix éternelle est-elle satisfaisante pour l'existence? Dans quelles limites? Ne serait-elle pas un idéal inaccessible pour le moment? Ne pourrait-on pas la soupçonner d'être liée à une idéologie qui détourne de l'action réelle et qui invite à supporter la violence ou la tyrannie comme un moindre mal?
Aussi, distingue-t-on entre un 'traité de paix' comme un fait qui termine une guerre particulière - non toutes les guerres - et un projet de 'paix perpétuelle' que des raisons, volontés, idées, alliances, horizons et normes pourraient rendre possible. Comment penser une paix satisfaisante, fil conducteur de l'Histoire de l'Humanité, si elle ne se définit pas et ne se déploie pas en tant que paix perpétuelle? Une paix temporaire n'est-elle pas une paix toujours menacée et trop souvent un expédient pour préparer une guerre?
Toutefois, si l'on opte pour le 'perpétuel', quelle sorte de 'permanence' vise-t-on? Ne risque-t-on pas de tomber dans une sorte de totalitarisme de la permanence?
Bien des questions restent sans réponses, ou les réponses ne sont que des demi-vérités ou de fausses vérités... La reconstruction est et sera lente et pénible, multiforme...
Mais en ce temps du Eid el-Fitr fêtant la fin du mois de Ramadan, enveloppé par une douce chaleur de début d'automne et un ciel bleu azur que nul ne pouvait voir au moment des combats - il était gris et l'atmosphère lourde à cause des bombardements et de la pollution émanant des destructions et des innombrables matières chimiques larguées en tonnes en un temps record -, je ne peux m'empêcher d'espérer encore en un meilleur lendemain, juste milieu entre le 'temporaire', le 'perpétuel' et 'l'éternel', ou un mélange des trois...
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Témoignages - Testimonies
Eid Ul Fitr Mubarak
Dear Friend
On the blessed and joyous occasion of Eid ul-Fitr , closing of Muslim Fasting month , I am sending you my cordial Greetings , may Allah bless you in all your endeavors and lead you to the path of continued success and prosperity .
Sincerely yours,
Seyed Mohammad Ali Abtahi
President
Institute for Interreligious Dialogue (Tehran)
Dear Friend
On the blessed and joyous occasion of Eid ul-Fitr , closing of Muslim Fasting month , I am sending you my cordial Greetings , may Allah bless you in all your endeavors and lead you to the path of continued success and prosperity .
Sincerely yours,
Seyed Mohammad Ali Abtahi
President
Institute for Interreligious Dialogue (Tehran)
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Permettez-moi de reproduire ici un texte de Wadih al-Asmar, tiré de son blog 'Rêver le Liban':
Je crois en mon pays
Cela peut paraître pathétique mais cette proclamation s’impose à moi, je ne l’ai pas choisie… j’aurais tant aimé pouvoir m’en départager mais je ne peux pas.Pourquoi ? Allez savoir… comme je l’ai expliqué à une amie, non libanaise, un jour en visitant un des nombreux vestiges archéologiques au Liban quand elle me demandait qu’est ce qui me rattachait au Liban. Je lui ai répondu sans réfléchir que c’est une alchimie incompréhensible pour ceux qui ne la vivent pas. Aujourd’hui je me rends compte que c’est plus qu’une alchimie, c’est un acte de foi dans ce pays et ses habitants.Quand un matin d’octobre 1989 j’ai pris l’avion pour la France, je n’avais pas beaucoup de certitudes dans la vie, si ce n’est celle de ne plus jamais revenir. Pendant plusieurs années revenir au Liban était pour moi une sorte de vacances obligatoires pour voir la famille, et un jour, que je serais incapable de déterminer avec exactitude, l’alchimie a commencé à faire son effet. Le résultat est que 17 ans après être parti en pleine guerre me voilà revenu en mars 2006 à l’aube d’une autre guerre !!!J’aurais pu plier bagage dès le 13 juillet et partir, mais tout mon être a dit « non ». C’est un tel sentiment de culpabilité que d’être parti si longtemps, que je me suis senti incapable de quitter à nouveau ce pays qui a tant besoin de moi et de toute ma génération. Car malheureusement je fais partie de cette génération des perdus de la guerre, ceux qui étaient trop jeunes pour y participer mais assez grands pour en subir les conséquences pendant et surtout après.J’ai voulu rester pour partager ce sentiment d’injustice immense que d’être pris pour des lapins en cage par une force brute et impersonnelle sous les yeux de ceux qui disent partager avec nous les mêmes valeurs démocratiques …J’ai voulu rester pour comprendre comment on fabrique des radicaux de la pensée et de l’action, comment, quand la douleur devient tellement insupportable, on en oublie presque la douleur de l’autre et encore pire son humanitéJ’ai voulu rester pour aider avec d’autres à donner une autre vision du Liban et aider dans la mesure de nos moyens les centaines de milliers de déplacés qui ont déferlé en quelques jours sur les régions théoriquement moins dangereuses que la leur.J’ai voulu rester pour me prouver que même sous les bombes je refuserais de perdre mon humanité en niant celle des autres, que les choix qui ont été les miens depuis tant d’années, je continuerais à les défendre malgré la guerre.Tout cela n’a pas été facile, expliquer qu’un civil est un civil m’a valu bien des remontrances mais je continue à le croire et à le proclamerDire que des alternatives à la lutte armée existent ne fut pas sans difficulté non plus, mais il faut le dire et le proclamer aussi.Dire que même si ce n’est pas mon choix personnel, la lutte armée est légitime m’a valu aussi des critiques, mais paradoxalement elle venait de ceux qui m’appuyaient sur les deux premières proclamations !!!Mais je ne regrette pas d’être resté, car cette épreuve a renforcé ma foi dans le Liban.Voir ces centaines de milliers de déplacés pris en charge par une coalition hétéroclite d’ONGs, de partis politiques, de groupes religieux et par l’État redonne confiance dans la solidité du tissu social de ce paysVoir la banlieue sud en pleine guerre, les devantures des magasins éventrées sans aucune trace de pillages.Voir ces mêmes déplacés rentrer chez eux quelques heures après le cessez-le-feu !!!Voir l’échec du pari israélien sur une guerre civile entre communautés libanaises causée par le déplacement massif des chiites vers les régions chrétiennes et sunnites.Voir le mouvement de la société civile vers ces déplacés, surtout de ces volontaires dont je savais qu’ils ne partageaient aucunement les valeurs du Hezbollah mais qui ont su voir en l’autre un être humain avant d’y voir un éventuel adversaire politique.Toutes ces raisons et pleins d’autres m’ont renforcé dans ma décision, et me donnent envie de dire à tous ceux qui doutent dans le Liban et dans les Libanais qu’ils n’ont qu’à revivre sereinement le fil des événements de ces 33 jours de cauchemar pour comprendre qu’aucune nation au monde n’aura résisté comme l’a fait la Nation libanaise.Elle a résisté avec ses doutes, ses douleurs et ses erreurs certes mais elle a résisté et elle est toujours debout.Qu’on le veuille ou pas, et tant pis pour les fédéralistes et autres adeptes de l’incapacité intrinsèque de la société libanaise à exister autrement que par amoncellement de communautés méfiantes, ces 33 jours ont donné naissance pour moi au libanais citoyen avec ses doutes ses peurs légitimes ou illégitimes mais aussi avec sa générosité et son humanité.Espérons que cette douloureuse guerre est la dernière, mais pour cela il faudra pour une fois que les politiques libanais prennent exemple sur leur peuple et non l’inverse …
Cela peut paraître pathétique mais cette proclamation s’impose à moi, je ne l’ai pas choisie… j’aurais tant aimé pouvoir m’en départager mais je ne peux pas.Pourquoi ? Allez savoir… comme je l’ai expliqué à une amie, non libanaise, un jour en visitant un des nombreux vestiges archéologiques au Liban quand elle me demandait qu’est ce qui me rattachait au Liban. Je lui ai répondu sans réfléchir que c’est une alchimie incompréhensible pour ceux qui ne la vivent pas. Aujourd’hui je me rends compte que c’est plus qu’une alchimie, c’est un acte de foi dans ce pays et ses habitants.Quand un matin d’octobre 1989 j’ai pris l’avion pour la France, je n’avais pas beaucoup de certitudes dans la vie, si ce n’est celle de ne plus jamais revenir. Pendant plusieurs années revenir au Liban était pour moi une sorte de vacances obligatoires pour voir la famille, et un jour, que je serais incapable de déterminer avec exactitude, l’alchimie a commencé à faire son effet. Le résultat est que 17 ans après être parti en pleine guerre me voilà revenu en mars 2006 à l’aube d’une autre guerre !!!J’aurais pu plier bagage dès le 13 juillet et partir, mais tout mon être a dit « non ». C’est un tel sentiment de culpabilité que d’être parti si longtemps, que je me suis senti incapable de quitter à nouveau ce pays qui a tant besoin de moi et de toute ma génération. Car malheureusement je fais partie de cette génération des perdus de la guerre, ceux qui étaient trop jeunes pour y participer mais assez grands pour en subir les conséquences pendant et surtout après.J’ai voulu rester pour partager ce sentiment d’injustice immense que d’être pris pour des lapins en cage par une force brute et impersonnelle sous les yeux de ceux qui disent partager avec nous les mêmes valeurs démocratiques …J’ai voulu rester pour comprendre comment on fabrique des radicaux de la pensée et de l’action, comment, quand la douleur devient tellement insupportable, on en oublie presque la douleur de l’autre et encore pire son humanitéJ’ai voulu rester pour aider avec d’autres à donner une autre vision du Liban et aider dans la mesure de nos moyens les centaines de milliers de déplacés qui ont déferlé en quelques jours sur les régions théoriquement moins dangereuses que la leur.J’ai voulu rester pour me prouver que même sous les bombes je refuserais de perdre mon humanité en niant celle des autres, que les choix qui ont été les miens depuis tant d’années, je continuerais à les défendre malgré la guerre.Tout cela n’a pas été facile, expliquer qu’un civil est un civil m’a valu bien des remontrances mais je continue à le croire et à le proclamerDire que des alternatives à la lutte armée existent ne fut pas sans difficulté non plus, mais il faut le dire et le proclamer aussi.Dire que même si ce n’est pas mon choix personnel, la lutte armée est légitime m’a valu aussi des critiques, mais paradoxalement elle venait de ceux qui m’appuyaient sur les deux premières proclamations !!!Mais je ne regrette pas d’être resté, car cette épreuve a renforcé ma foi dans le Liban.Voir ces centaines de milliers de déplacés pris en charge par une coalition hétéroclite d’ONGs, de partis politiques, de groupes religieux et par l’État redonne confiance dans la solidité du tissu social de ce paysVoir la banlieue sud en pleine guerre, les devantures des magasins éventrées sans aucune trace de pillages.Voir ces mêmes déplacés rentrer chez eux quelques heures après le cessez-le-feu !!!Voir l’échec du pari israélien sur une guerre civile entre communautés libanaises causée par le déplacement massif des chiites vers les régions chrétiennes et sunnites.Voir le mouvement de la société civile vers ces déplacés, surtout de ces volontaires dont je savais qu’ils ne partageaient aucunement les valeurs du Hezbollah mais qui ont su voir en l’autre un être humain avant d’y voir un éventuel adversaire politique.Toutes ces raisons et pleins d’autres m’ont renforcé dans ma décision, et me donnent envie de dire à tous ceux qui doutent dans le Liban et dans les Libanais qu’ils n’ont qu’à revivre sereinement le fil des événements de ces 33 jours de cauchemar pour comprendre qu’aucune nation au monde n’aura résisté comme l’a fait la Nation libanaise.Elle a résisté avec ses doutes, ses douleurs et ses erreurs certes mais elle a résisté et elle est toujours debout.Qu’on le veuille ou pas, et tant pis pour les fédéralistes et autres adeptes de l’incapacité intrinsèque de la société libanaise à exister autrement que par amoncellement de communautés méfiantes, ces 33 jours ont donné naissance pour moi au libanais citoyen avec ses doutes ses peurs légitimes ou illégitimes mais aussi avec sa générosité et son humanité.Espérons que cette douloureuse guerre est la dernière, mais pour cela il faudra pour une fois que les politiques libanais prennent exemple sur leur peuple et non l’inverse …
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Dans la presse - Press Releases
Israel admits using deadly incendiary during summer war
Army 'made use of phosphorous shells'
By Rym Ghazal
Daily Star staff
Monday, October 23, 2006
BEIRUT: Israel acknowledged on Sunday that it had used the white phosphorous bombs in South Lebanon during the summer war, partially confirming Lebanese allegations for the first time. The Jewish state also said its almost daily violations of Lebanon's airspace would continue in order to monitor what it claimed was ongoing weapons smuggling to Hizbullah.
"The [Israeli military] made use of phosphorous shells during the war against Hizbullah in attacks against military targets in open ground," Minister for Government and Parliamentary Relations Yakov Edery told lawmakers last week, the Haaretz daily said Sunday.
Media reports on Israel's use of phosphorous bombs during the 34-day war in Lebanon continue to emerge, as cases of severely burned victims pile up at hospitals across the South.
As the war was raging, the Lebanese government accused Israel of dropping phosphorous bombs and until the announcement by Edery, who was speaking on behalf of Defense Minister Amir Peretz, there were no confirmed reports.
"The Israeli Army holds phosphorous munitions in different forms," Haaretz quoted Edery as saying. However, he did not specify where or against what types of targets the phosphorous bombs were used.
Edery said international law does not ban the use of such weapons. However, many international human rights groups, including the Red Cross, have pushed for them to be outlawed.
"Under international law, the use of white phosphorous (WP) as an incendiary would fall under Protocol III of the Convention on Conventional Weapons, which prohibits use of incendiaries to attack civilians or military targets in civilian areas," Human Rights Watch (HRW) representative in Lebanon Nadim Houry told The Daily Star.
Houry added that it is generally acceptable to use WP not as an offensive weapon, but to provide illumination or to produce smoke for concealment.
Houry added that although Israel is "not party" to the protocol, many of the rules in Protocol III are accepted international standards.
"I would say this is a case where international law may be lagging behind international public opinion," he said.
White phosphorous is a translucent wax-like substance with a pungent smell that, once ignited, creates intense heat and smoke. "White phosphorous ammunition can have a devastating effect if it is used in the anti-personnel role," said Houry.
In addition to the toxicity of the smoke, burning fragments can stick to the skin and clothing to cause severe burns, and fragments of phosphorous can become buried in wounds.
"The fact that white phosphorous was used is certainly worrisome to Human Rights Watch, and it is incumbent upon Israel to give more information on when, where, why and how it was used, rather than just saying it was used against military targets in open areas. This is not sufficient to assess whether it has indeed spared civilians harm," said Houry.
There have been numerous accusations of Israeli forces using phosphorous against civilians. This was especially true during the 1982 invasion of Lebanon and the 1993 shelling of villages in the South.
Also on Sunday, Peretz said Israel would continue its controversial overflights. He said they were necessary because Hizbullah was still receiving smuggled arms.
"The Lebanese government is falling short of carrying out its commitment under UN Security Council Resolution 1701," the Defense Ministry quoted Peretz as telling the weekly Cabinet meeting. "Increasing intelligence indicates a growing effort to pass weapons into Lebanon.
"As long as these attempts continue, the legitimacy of our flights over Lebanon increases," Peretz added. "As long as Resolution 1701 is not carried out,
we have no intention of stopping the flights over Lebanon."
Lebanese Foreign Minister Fawzi Salloukh said Lebanon is "committed to 1701" and all the violations have been by Israel.
"Israel continues to violate, defy the international community and cause tension in the area but accuses Lebanon of violations," he said.
Israel continued to carry out flights over Lebanese territory on Sunday, with reports of "heavy" activity over the towns of Nabatieh, Marjayoun and Khiam.
The flights have been increasingly criticized by the international community, with France, which currently heads the UN peacekeeping mission in Lebanon, warning last Friday that it might use force the violations. - With agencies
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Muslims celebrate Eid with calls for tolerance
October 24, 2006
Agence France Presse
Millions of Muslims across the world were celebrating Eid al-Fitr, the feast marking the end of the fasting month of Ramadan, with calls for tolerance amid a surge of violence in Iraq and heightened security in Asia.
Top clerics in the Middle East called Tuesday for acceptance and dialogue following a year marked by angry and sometimes violent Muslim reactions to "blasphemous" caricatures of the Prophet Mohammed published in a Danish newspaper last year, and a speech by Pope Benedict XVI linking Islam with violence in September.In Egypt, Sheikh Mohammed Sayyed Tantawi, the head of Al-Azhar, Sunni Islam's main seat of learning, called on Muslims to "stand together in the face of aggression", urging them to "build, not destroy."Egyptian President Hosni Mubarak attended Tantawi's sermon in the Red Sea resort town of Sharm el-Sheikh, while thousands of worshippers in Cairo gathered for the early morning prayer outside the main mosque of the upmarket district of Mohandesseen under bright coloured lights, banners and balloons.
Amman, Jordan's King Abdullah II attended morning prayers at the King Hussein bin Talal mosque, where prayer leader Ahmad Hleil highlighted the "tolerance" of Islam which he said was based on charity, forgiveness, justice, honesty and dialogue.Meanwhile the press reported that hotels and furnished apartments were running at full occupancy in the southern Red Sea resort of Aqaba, Jordan's only outlet to the sea where temperatures were at a high of 30 degrees Celsius.In Saudi Arabia, King Abdullah bin Abdul Aziz spent the Eid, which started Monday, in the Muslim holy city of Mecca. There, the imam of Islam's holiest shrine, Sheikh Saleh bin Humaid, said the fear of the spread of Islam in non-Muslim countries motivates attacks on Muslims in the West.The beginning of the Islamic month is set by the visual sighting of a new moon rather than scientific calculation, causing regional differences in determining the exact day of the Eid.In Dubai, the usual rush-hour traffic congestion disappeared, as crowds rushed to gigantic malls and the town's indoor ski slope -- the only of its kind in the Middle East -- was covered with holiday skiers.But the festive mood was in stark contrast to the violence in Iraq where deadly bomb attacks ripped through Baghdad's streets as Iraqis marked the end of the bloodiest Ramadan since the US invasion.In Lebanon, Sunnis celebrated Eid Tuesday, a day after their Shiite compatriots did so, with many visiting the tombs of relatives and fighters killed in Hezbollah's July-August war with Israel.In the south of the country, where thousands of homes still lie in ruins, the stricken population is more focused on patching up buildings before the cold weather arrives than on buying the traditional new clothes and sweets.In Asia, Eid came amid heightened security across much of the continent.Police in Afghanistan said they would maintain high security for the three-day holiday, after fugitive Taliban leader Mullah Mohammad Omar pledged to intensify strikes against foreign forces in the country.President Hamid Karzai called on the world's Muslims to help his country rid itself of insurgents and urged the militants to stop "serving foreign interests".Security was also tight in parts of Indonesia, the world's most populous Muslim nation, where millions took part in morning prayers on Tuesday.Two men jailed for their roles in the 2005 Bali blasts that killed 202 people were freed as thousands of prisoners in Indonesia had their sentences cut to mark the day.The Philippines' seven million Muslims enjoyed a peaceful end to Ramadan although police were on heightened alert in Manila following reports that terrorists might take advantage of the festivities to bomb strategic areas.Muslims in Thailand's southern provinces, where an Islamic insurgency has raged for nearly three years, also celebrated Eid under tight security after a deadly surge in violence in the last two weeks which killed 28 people.Malaysia's Prime Minister Abdullah Ahmad Badawi used the occasion to urge greater economic development in Muslim nations to combat perceptions that Islam is against progress and promotes terrorism.In Turkey, political life is on hold during the celebration, when residents flock to the country's Mediterranean beaches.Eid was also celebrated in Europe, where some 15 million Muslims reside.In France, where some four million Muslims make up the country's second religion, Eid was celebrated by thousands with morning prayers at the mosques, followed by large meals with friends and family.In London, the first ever Eid celebration will take place on Saturday in Trafalgar Square, featuring live entertainment, a street bazaar and exhibitions about Islam, the city's mayor said.
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ANNONCES
Réseau Moyen-Orient (RÉMO)
La politique canadienne au Moyen-Orient est en pleine évolution. Dans la presse, tant écrite qu’électronique, la présentation des événements dans la région se conjugue-t-elle avec cette évolution ?
Participants :
Rachad Antonius, professeur au Département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal et codirecteur du Centre de recherche sur l’immigration, l’ethnicité et la citoyenneté (CRIEC).
Alberto Rabilotta, ancien directeur du bureau canadien de l’agence Prensa latina, actuellement correspondant de l’agence de presse mexicaine Notimex et collaborateur de la Radio-Canada Internationale.
Guy Taillefer, journaliste au journal Le Devoir, spécialiste des relations internationales.
Quand ?
Le jeudi 9 novembre de 16h30 à 18h
Où ?
Au 3744, rue Jean-Brillant, local 107 (dans le hall, en face de la faculté d’optométrie). Métro Côte-des-Neiges (Montréal, Canada).
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OCTOBER 28th:
March Against Occupation from Afghanistan, to Palestine, to Lebanon.
Tadamon! calls on YOU to participate in the Day of Action: 2 Starting Points in downtown MONTREAL!
----> Occupation Anywhere ... Resistance Everywhere! 5 Year in Afghanistan ... 500+ Years on Turtle Island March against CANADIAN Imperialism in Afghanistan, Lebanon, Palestine, Iraq, Haiti & Turtle Island organized by Block the Empire!
Montreal Gathering Point: Parc Norman Bethune 12Noon, Departure 12:30pm [corner of Maisonneuve & Guy; metro Guy-Concordia]
----> CANADIAN Troops, Out of AFGHANISTAN! No to Canada's Military Partnership with the U.S.! organized by Echec a la Guerre Gathering Point: Dorchester Square 12:30pm, Departure 1pm [corner of Peel & Rene Levesque, metro Peel]
On July 12th 2006, Israel launched a savage military assault on Lebanon with the full diplomatic blessing of the Canadian & U.S. governments. Utilizing war machines & military equipment, in many cases produced by North American arm manufacturing corporations, Israel launched its attack on Lebanon. Over 1200 Lebanese lost their lives, while more than 4000 others were injured, while over 1 million were displaced in the Israeli military campaign which destroyed tens-of-thousands of homes & the Lebanese national infrastructure. Children accounted for 1/3 of the dead and made up half of the internally displaced refugees of Lebanon. In the southern suburb of Beirut alone, Israeli bombs destroyed 150 apartment buildings and damaged another hundreds more, leaving between 30,000 & 60,000 persons homeless. In southern Lebanon entire villages were destroyed, as 200,000 people still are unable to return to their homes. The consequences of an estimated 1 million cluster bomblets dropped by Israel remain disastrous. An intolerably high rate of unexploded bomblets, combined with Israel's refusal to provide information required to facilitate their systematic elimination, has led to dozens of deaths since the end of the war and made the return of large numbers of civilians to south Lebanon unsafe. In Canada, the Conservative government fully supported Israel's criminal actions in Lebanon, labeling Israeli's military campaign as "measured" and labeling Hezbollah as "terrorist". The Conservatives in Canada along with the U.S. government provided the necessary political cover-up for Israel.s savagery, while attempting to deny the Lebanese any right to resist Israeli aggression. The Canadian government has justified its military campaign of Afghanistan utilizing similar "War on Terror" rhetoric. "Taliban" has become a propaganda term to dismiss any local resistance to foreign troops and to cover-up the identity of countless Afghan deaths throughout the country in recent months.
Tadamon! calls on YOU to march on October 28th, in opposition to Canadian imperialist policies in Afghanistan & throughout the world. Tadamon! invites you to take the streets in support of struggles for justice, dignity & self-determination. Demonstrate in support of a Middle East that belongs to the proud and defiant oppressed indigenous people of the region and not a region which belongs to U.S. oil corporations and Canadian war profiteers.
in Solidarity, Tadamon! Montreal / 514 690 8499
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The Preamble to the Constitution of UNESCO declares that ‘since wars begin in the minds of men, it is in the minds of men that the defenses of peace must be constructed.
With this in mind, Nahwa al Muwatiniya is organizing this month a series of Hiwar sessions under the theme “Collective memory”
During this Monday session, a new art organization called “Namleh ata3a” (an ant passing by) will be presenting 3 short films from their project “shoot the war”; Live, by Hisham Jaber, Minimum Precaution by Rania Rafii Spectatrice by Lyda Charaf. These films express the feeling and emotions felt during the war 06.
A discussion with the directors will follow the screening of each movie
Date & Time: Monday 30th October, 2006 at 8:00pm
Place: Club 43, Gemayzé, facing Doculand (Beirut, Lebanon)
With this in mind, Nahwa al Muwatiniya is organizing this month a series of Hiwar sessions under the theme “Collective memory”
During this Monday session, a new art organization called “Namleh ata3a” (an ant passing by) will be presenting 3 short films from their project “shoot the war”; Live, by Hisham Jaber, Minimum Precaution by Rania Rafii Spectatrice by Lyda Charaf. These films express the feeling and emotions felt during the war 06.
A discussion with the directors will follow the screening of each movie
Date & Time: Monday 30th October, 2006 at 8:00pm
Place: Club 43, Gemayzé, facing Doculand (Beirut, Lebanon)
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COMMENTAIRES - COMMENTS
« Quel beau papier tu nous a fait là, chère Pamela. Ce fut un plaisir de manger avec toi l'autre jour.
Oui, tu as raison, tout ce "temporaire" finit par être lassant et inquiétant. Les guerres sont avant tout géopolitiques, territoriales et économiques. La vie est si précaire, et tout autant "temporaire" du reste... les chats se battent aussi pour leur territoire... nous sommes encore si "animal"... trop loin encore, beaucoup trop loin encore du divin pourtant en chacun de nous. Aujourd'hui, un frère en humanité, un Témoin de Jéhovah est passé chez moi me remettre un tract disant que "la fin de la fausse religion est proche!" Je lui ai demandé s'il pensait donc qu'il y avait une vraie religion? Bien sûr la sienne... Je respecte beaucoup la Bible et le Maître Jésus, Jésus-Christ, Sauveur et Messie, mais... l'humanité avant il y a 2000 ans existait... Et s'il y a la Bible, il y a aussi le Coran, la Bhagavad-Gita, les Upanishads... j'ai eu beau vouloir discuter, apporter des nuances, rien n'y a fait... son chemin était si étroit, qu'il ne voyait qu'une seule route pavée de bibles... le difficile dialogue interreligieux... À quand l'Unité des Visages de Dieu? »
Vedhyas Divya
Évêque, AUMISME
Responsable relations interreligions nouvelles et documentaliste
Contact relations de presse par intérim
1 comment:
Bon séjour au Liban.
J'espère que tu continueras à nous donner de vos nouvelles et de celles du Liban par le biais de ton blogue.
André Tremblay, Québec, Québec.
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