Monday, September 25, 2006

L'ère de la désinformation
Semaine du 25 septembre 2006


Selon Wikipédia:
"La désinformation est un processus, utilisable à tous les niveaux dans toutes les sphères de la communication, et qui consiste à présenter :
- une information fausse comme vraie
- une partie d'information vraie comme une totalité indépendante et vraie pour elle-même
- une information vraie comme fausse".
La désinformation peut être exercée comme moyen de propagande (d'un gouvernement, d'un parti politique, d'une institution étatique, privée, religieuse, financière, etc., d'un lobby, d'un groupe particulier...). Elle est dans ce cas planifiée. Elle peut être également latente et s'exerce sous forme d'autocensure, en privilégiant des informations sur d'autres, des sujets sur d'autres... Par exemple, quoi de plus désolant de constater la profusion des couvertures médiatiques des conflits-guerres et tensions entre États, cultures et religions; alors que ce n'est pas le cas des initiatives de dialogue, des actions communes et des interactions constructrices. Évidemment qu'il existe des canaux et des 'lieux' de communication alternatifs comme l'Internet, mais ce dernier véhicule aussi un large éventail de rumeurs, de canulars et différents types de propagande.
En se basant donc sur une définition large de la désinformation dont les caractéristiques sont étayées ci-dessus, il nous semble pertinent de qualifier notre ère de "l'ère de la désinformation". Les exemples à cet effet sont innombrables et ne constituent pas l'apanage d'un pays ou d'une culture spécifiques. Toutefois, ce qui m'intéresse actuellement est la désinformation qui s'exerce tant au Liban (au niveau interne), qu'au niveau de la transmission des nouvelles concernant le Liban (et le Proche-Orient en général) à l'échelle internationale. La censure, l'auto-censure et la propagande sont tellement présentes dans ces deux niveaux qu'elles dictent des visions du monde spécifiques à suivre: au niveau interne par exemple, toute information identifiée de 'pro-israélienne' est qualifié de 'traîtrise' et 'd'anti-nationalisme'; tel est également le cas de toute information identifiée de 'pro-syrienne', pro-américaine', 'pro-iranienne', etc. Que de politiciens Libanais se sont condamnés mutuellement ces deux dernières semaines, rendant le dialogue national des plus caduques... Que de médias (les principaux journaux et chaînes télévisées) ont colporté ces condamnations et alimenté les tensions internes...
Au niveau international, quoi de plus désolant de constater la qualification de toute critique à l'encontre de l'État d'Israël et de sa politique gouvernementale d' 'antisémitisme' et de 'menace', voire même de 'terrorisme'. L'article du politilogue Mohammed Oifi dans le Monde Diplomatique ('Désinformation à l'israélienne', septembre 2005) est à cet égard extrêmement éclairant. Il y étudie le cas du Memri (Middle East Media Research Institute, installé à Washington) qui forme une des diverses agences qui étouffent toute critique de la politique israélienne, présentant l'essentiel des journalistes des médias proche-orientaux arabes et musulmans comme des fanatiques antioccidentaux et antisémites (notons ici que le peuple 'hébreu' n'est pas le seul peuple 'sémite'. Les arabes également sont des 'sémites'. En ce sens, l'antisémitisme ne peut être réduit à l'antijudaïsme). En effet, fondé en février 1998 par le colonel Yigal Carmon, ancien membre des services de renseignements israéliens, le Memri est un centre de traduction des médias arabes et iraniens vers les langues européennes qui se veut "un pont entre l'Occident et le Proche-Orient" avec pour objectif d’« apporter des éléments d’information au débat sur la politique américaine au Proche-Orient. C’est une organisation indépendante, non partisane, à but non lucratif. Elle a des bureaux à Berlin, Londres et Jérusalem. Elle fournit des traductions en anglais, allemand, espagnol, français, hébreu, italien, russe et turc ». Ce service est envoyé gratuitement de manière régulière et massive aux médias, aux institutions et aux responsables politiques occidentaux, notamment les membres du Congrès des Etats-Unis. Aussi, Memri TV Monitor Project « surveille » les principales chaînes de télévision arabes et iraniennes. L’institut réalise de manière ponctuelle le sous-titrage et la distribution de courts extraits, soigneusement sélectionnés, de ces télévisions, qu’il fournit gratuitement aux chaînes occidentales. Selon Oifi: "Toute l’opération tient dans la sélection des textes et des séquences que l’institut choisit de traduire. Il a tendance à présenter comme majoritaires des courants d’idées très minoritaires dans la presse et les médias arabes. Ainsi, le lecteur non arabophone qui se contenterait de la lecture de ces traductions aurait l’impression que les médias arabes sont dominés par un groupe d’auteurs fanatiques, antioccidentaux, antiaméricains et violemment antisémites que combattraient quelques braves mais rares journalistes, que le Memri qualifie de « libéraux ou progressistes ». C’est pourquoi, à plusieurs reprises, des auteurs arabes ou quelquefois européens ont présenté le Memri comme une arme de propagande au service du gouvernement de Tel-Aviv, du Likoud et de leurs groupes de pression. Il est vrai que, lors de sa création, sur six membres de son équipe, trois étaient d’anciens membres des services israéliens. Depuis sa fondation, l’institut a réussi diverses opérations. C’est lui qui a lancé, en 2001, une campagne de dénonciation des manuels scolaires palestiniens, largement infondée, pour faire croire que ceux-ci attisaient l’antisémitisme. En 2004, il réussit, avec notamment le relais du site Proche-Orient.info (qui a, au moins provisoirement, cessé ses activités en juillet dernier), à exploiter les « dérapages » de la télévision du Hezbollah, Al-Manar, pour faire interdire celle-ci en France, suscitant des protestations de l’association Reporters sans frontières. Il a activement participé à la campagne qui a abouti à la fermeture du centre Cheikh Zayed aux Emirats arabes unis. Plus largement, le Memri sert la stratégie israélienne de mise en cause des relations entre les Arabes et l’Occident. Invité dans une émission d’Al-Jazira, le colonel Carmon rétorque à ses accusateurs que le Memri poursuit un objectif scientifique : transmettre à l’Occident la lecture que les médias arabes font des événements au Proche-Orient". Drôle de transmission...!!!

L’institut est souvent attaqué sur la qualité – parfois même l’honnêteté – de ses traductions. Selon Oifi: "Le professeur Halim Barakat, de l’université Georgetown (New York), aux Etats-Unis, a fait, lui aussi, les frais de ces méthodes. L’article qu’il a écrit dans le quotidien londonien Al-Hayat sous le titre « Ce monstre créé par le sionisme : l’autodestruction » a été reproduit par le Memri, explique son signataire, sous « un titre incitant à la haine : “Jews Have Lost Their Humanity” [Les juifs ont perdu leur humanité]. Ce que je n’ai pas dit... Chaque fois que j’écrivais “sionisme”, le Memri remplaçait par “juif” ou “judaïsme”. Ils [le Memri] veulent donner l’impression que je ne suis pas en train de critiquer la politique israélienne et que ce que je dis, c’est de l’antisémitisme ». A peine cette traduction mise en ligne sur le site du Memri, l’auteur a reçu « des lettres de menaces » dont « certaines disent que je n’ai pas le droit d’enseigner dans les universités » – il a enseigné plus de trente ans –, « que je n’ai pas le droit d’être professeur et que je dois quitter les Etats-Unis... ».
Comment dans ce cas construire des 'ponts' de dialogue et de convivialité? Comment, à l'ère de la désinformation, peut-on espérer l'implantation d'une paix à long terme? Face à ce fléau, encore plus dangereux que le 'terrorisme' dont parlent sans relâche les principaux réseaux médiatiques dans le monde, des ONGs, des centres de recherche et des agences de lutte contre la désinformation ont vu le jour ces dernières années. Au Liban, lors des récents combats israélo-libanais, la blogosphère libanaise a tenté de développer une culture de la résistance face à la 'chasse aux sorcières' pratiquée à travers le monde par plusieurs réseaux médiatiques traditionnels (les 'sorcières' ici étant les Libanais et tout individu ou groupe qui critiquent la politique israélienne) et des groupes de jeunes tel Nahwa al-Muwatiniyya ont lancé des projets 'Media Watch' pour traquer les articles de presse qui déforment la réalité libanaise ou qui en véhiculent une image monolithique. Mais la lutte à la désinformation est loin d'être achevée. Elle ne fait que commencer, et doit se déployer à tous les niveaux, moyennant une diversité de médiums. L'objectif n'est pas de remplacer une 'Vérité' par une autre qui serait tout aussi réductrice, mais d'ouvrir la voie à la pluralité des vérités!
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Témoignages
Tuesday 26 September, 2006.
14h04 p.m.

The Lebanese southern village of “Nacoura” ought to have been my destination on Sunday the 24th. I left Beirut at 11h00 a.m. with a very close friend of mine and a couple of foreign chefs; the Italian has been living in Beirut for the past 5 years and the French with an amazing knack to converse in Arabic, for the past 7 years. Both had the intention of examining the possibilities of investment in our stunning Southern area, which I have recently been discovering and which has not yet been touched by today’s highly consumer driven Lebanese “souks”. The chefs’ primary target market would be the thousands of UN soldiers that are still being deployed in the South; and “Nacoura”, the village where they are mostly amassed, was the chefs’ potential business location. On our way, we stumbled against numerous Spanish, French and Italian “battalions” with their stylish and modern clothing, accessories and weaponry. Each and every one of them jogged my memory as I pictured myself watching some “Miss Congeniality” whose crucial task is to salute and return the smiles of the natives and residents of the South. One hour and a half later, we took a very long impromptu break at the golden sandy seashore of the city of “Tyre”. The Mediterranean Sea could not have looked any better and the coast more genuine as no one has yet deformed it into Malibu beach or some Lebanese version of the latter such as the famous “Oceana”, “Bamboo Bay” and “La Voile Blue”. These have been the Lebanese master pieces crafted in the past few years to mainly amuse the rich and alienate the less fortunate classes. For a couple of hours, our debates revolved around food and the UN soldiers and it is with our consistently mystified outer shells that we found ourselves half tanning our legs and arms nearby a UNESCO protected distinctive section of the Mediterranean sea celebrated for the grouping and coupling of turtles. Unfortunately, time pressed and we had to go to “Nacoura” but at the first Lebanese army checkpoint, not far from “Tyre”, we were informed that civilian foreigners were not allowed to go any further without a permit. Our trip had to end with some displeasure, then with a French and an Italian determination to reach “Nacoura” the following Sunday and with a “Merci les Bleus” every time we crossed a French newly built-in bridge, which made it doable for us to return to Beirut with fewer detours to go through.

Michèle Chrabieh
Bab Idriss, Lebanon
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Quelques articles de presse
Making sure that the 'clash of civilizations' becomes a reality
By Rami G. Khouri
Daily Star staff
Saturday, September 23, 2006

In the five years since 9/11, a most worrying and widespread political trend in Western societies has been the broad identification of Islam with terrorism. The translation of that general perception into specific foreign policies by leading Western powers has led to dangerous new confrontations in the predominantly Islamic Arab-Asian region. It has driven military interventions and "regime change" policies spearheaded by the United States, sometimes with Europeans and Israelis on board. These tensions have also dovetailed with the persistent Arab-Israeli conflict, aggravating the overall situation.
In response, a new coalition of forces has emerged in the Middle East, prompted by a growing collective will to defy and sometimes militarily resist Western-Israeli policies. Such resistance includes the use of force in Afghanistan, Iraq, Palestine and Lebanon, and pushing back politically against Western-Israeli hegemony. Iran, Syria, Hizbullah, Hamas, Muslim Brotherhood groups and remnants of leftist and nationalist movements have all found themselves motivated by common fears of American-Israeli-driven policies.
The recent fighting in Lebanon highlighted these new battle lines, whose origins can be traced back in part to aggressive post-9/11 American strategies to "drain the swamp" in the Arab-Islamic Middle East.
The problem as seen by many in the Middle East is three-fold. First, since the end of the Cold War, the US and the West in general have seemed to need a new defining global paradigm to regulate relations among states or groups of states. Many in the West seem to have opted for a "clash of civilizations," quickly reduced to a West-Islam face-off. Incompatibilities and threats, rather than shared values and ethical-religious legacies, quickly defined the public discussion of Islam and the West in many parts of Europe and North America. 9/11 instantly propelled this dynamic to catastrophic new heights of anger and aggression.
Second, the American and British governments misdiagnosed and then overreacted to 9/11 and other terror attacks, in London and Madrid particularly. They opted for an aggressive military and diplomatic strategy that seeks to defeat terror groups, but also to change regimes and modify governance systems, along with some basic social values, in Arab-Asian societies. The West is no longer just suggesting gradual policy reforms to Arab-Asian countries - it is sending in the US Marines to do the job by force, often dictating the values and systems the target countries should adopt.
Third, George W. Bush and Tony Blair in particular have incessantly spoken of their fear that radical Islamic values and the acts of terror groups threaten the Western way of life, and must be beaten with a robust display of Western power and determination waged in a great civilizational "battle for hearts and minds." The most recent catchall phrase to describe the bad guys in the Middle East-Asian region is "Islamo-fascists" - a stunningly simplistic convergence of a noble ancient religion from the Middle East with an evil modern political ideology that was born in Europe. When two leading figures like Bush and Blair repeatedly speak of Islamic values, radical terror groups and ideologies and threats to Western lifestyles as one seamless set of ideas, the damage over years is devastating.
It is in the public mind and mass media throughout the West where the criminal terror acts of fringe groups like Al-Qaeda or local copycats have been conflated with the religion and values of Islam as a whole. Serious social science research indicates that public perceptions of Islam, Arabs and Muslims in Western societies are now routinely associated with concepts like religious extremism or fundamentalism, political violence, terrorism, anti-American and anti-Israeli sentiments, incompatibilities with Western values, and security threats to Western societies.
The confrontational cycle since 9/11 between many in the West and the Middle East has been fueled by specific policies and incidents that can be widely interpreted as reflecting a new form of political racism in the West against Arabs and Muslims. The main charge is that the American-led West applies a double standard when it comes to Arab-Islamic countries or groups. Four particular recent issues reflect this feeling: the Danish cartoons controversy last winter; reactions to Iran's nuclear technology development; the response to Hamas' victory in the Palestinian elections; and the relaxed Anglo-American attitude to calling for a cease-fire in the Israel-Hizbullah war, after initially giving Israel weeks to pursue its widespread devastation throughout Lebanon.
Each of these issues reflects distinct dynamics and concerns. But in the eyes of much of the Arab-Islamic world they also share a common thread: They manifest in practical policy terms a prevalent Western sense that the rights of Arabs and Muslims are broadly contingent on their first unconditionally accepting American-Israeli demands. This trend has been aggravated by the trauma of 9/11 and other terror attacks in the West, which prompt the US, the United Kingdom and Israel to feel they could use any combination of military force and threats of sanctions to change the policies of Middle Eastern governments (Iran, Syria, Lebanon, Palestine, Sudan, etc.) or non-state actors like Hizbullah. The same values and strategies behind such threats and attacks are not applied in the same way against others, such as the Irish Republican Army, North Korea, Israel, or Pakistan and India.
No other national or religious groups are repeatedly singled out by Western leaders and associated with terror, violence and imminent threats to Western civilization as are Arabs and Muslims. That is widely seen in the Middle East as racism in its latest form, and like all incidents of racism it has generated it own counter-movement to fight back.
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ANNONCES
FIRES of WAR & VOICES of RESISTANCE:
Strategies for Solidarity with Lebanon in Montreal.
WEDNESDAY, September 27th, 8pm
Frank Dawson Adams Auditorium 2nd Floor,
3450 University St. [Corner: Milton & University; McGill metro]
Presentations * Community Iftar Dinner * Poetry * Films * Free Child-care
----> A Panel Discussion Including Presentations from:
* HASSAN EL AKHRAS: Surviving member of the El Akhras family, 11 of whom were killed on July 16th, 2006 in an Israeli air strike in Aitaroun in southern Lebanon. Addressing Israeli war crimes & strategies to challenge international impunity.
* RAFEEF ZIADAH: Political activist from Toronto involved with the Coalition Against Israeli Apartheid & Sumoud. 'Making the Cut: Mobilizing an effective boycott of Israel' in North America.
* SAWSAN KALACHE: Member of Tadamon! Montreal & participant in the 2006 delegation to Lebanon who witnessed the first weeks of the Israeli military assault on the country & will address Israeli war crimes committed during the 2006 war.
* STEFAN CHRISTOFF: Member of Tadamon! Montreal's 2006 delegation to Lebanon who witnessed & reported on the Israeli military attack on Lebanon for the Daily Star, the Middle East's largest English daily, & the Electronic Intifada.
Whisper translation into English, French & Arabic provided.
----> Including Film Screenings:
*
----> Organized by: Tadamon! Montreal tadamon[at]resist.ca / 514 690 8499) & Association des jeunes libanais musulmans (info.ajlm[at]gmail.com)
----> Endorsed by: Al Hidaya Association, Block the Empire Montreal, Canadians for Justice and Peace in the Middle East, International Solidarity Movement-Montreal, No One Is Illegal-Montreal, QPIRG-Concordia, QPIRG-McGill, RAME, Solidarity Across Borders -
---> Tadamon! Basis of Unity: Tadamon! [Solidarity!, in Arabic] is a Montreal-based collective of social-justice organizers & media activists, working to build relationships of solidarity with grassroots political movements for social and economic justice between Beirut & Montreal. In the context of historic political changes taking place in Lebanon, Tadamon!, through its political work, aims to support struggles for social justice and human rights of ALL people living in Lebanon, through direct coordination and organization between activists in Beirut & Montreal. In Montreal, Tadamon! aims to organize within the Lebanese Diaspora, through popular education, cultural work and political action, which address struggles facing the Lebanese community, such as immigration, racism, poverty and labour rights. Through organizing work both locally and internationally, Tadamon! aligns itself with social justice movements in Lebanon, Canada and internationally which are anti-capitalist & anti-authoritarian in nature.
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Nahwa al-Muwatiniya is pleased to invite you to a session with Mercy Corps Lebanon, who will be speaking about:


“The role of International NGO’s operating in Lebanon.”

Community Development vs. Foreign Policy Implementation


Established in 1993, Mercy Corps has been extremely active particularly in the South of Lebanon working in the field of agriculture, environment, tourism, and relief. Along with several of his colleagues, Chris Politis, Program Manager at Mercy Corps Lebanon will lead us through a session beginning with an introduction about the activities of Mercy Corps. The presentation will be followed by a debate over the controversy of foreign aid, in particular American based funding, and the intentions behind it; whether it is strictly for community capacity building or merely foreign policy implementation.


Date & Time: 25 September, 2006 at 8:00pm
Place: Club 43, Rue Gouraud, Gemayzé, facing Doculand


Nahwa al-Muwatiniya
www.na-am.org

6 comments:

Anonymous said...
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alithia said...

Vous avez tout à fait raison de dénoncer la désinformation de notre époque, et celle-ci comme étant l'époque de la désinformation, grâce à internet en aprticulier où il s'écrit toutes sortes de choses inexactes.
Mais vous êtes-vous avisée que wikipedia elle-même, à la quelle vous vous référez fonctionne en imposant toutes sortes de censure , sur de nombreux sujets où l'accord n'est possible qu'entre études savantes et objectives, ce que n'est pas dutout le cas de wikipedia qui synthétise diverses opinions de manière aléatoire ? On rencontre en permanence sur wikipedia, de certaines informations qui déplaisent à ceux qui surveillent tel ou tel article. Ce qui donne un aspect orienté et partial à de nombreux articles. Des censures diverses (informations valides et exactes effacées, non admises) qui interdisent de dire qui est qui et ce qu'ils pensent, ou ce que signifie tel événement en l'appelant par des mots appropriés. Et de plus, wikipedia est elle-même un istrument de propagande dont se sont emparés des groupes, voire dont se servent des Etats pour donner d'eux-mêmes l'image qu'ils veulent donner.
voir un observatoire de wikipedia sur le blog http://wikipedia.un.mythe.over-blog.com

alithia said...
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alithia said...

excusez le double post, le 1°) ayant été enregistré avant qu'il ne soit achevé , par erreur

Dr. Pamela Chrabieh said...

Merci pour votre commentaire.
Evidemment que les articles de Wikipedia ne sont pas, dans leur grande majorite, bien écrits et documentés. Nous y opérons une sélection selon nos intérêts et nos besoins. Mais existe-t-il des études 'objectives'? Qu'est-ce que l'objectivité ? A mon avis, tout article est subjectif, rédigé et publié par des individus lesquels ont des croyances, appartenances et visions du monde qui conditionnent leur écriture. L'important est d'avoir accès à autant de subjectivités possibles pour pouvoir se construire l'image la moins réductrice d'un sujet particulier. La désinformation arrive lorsqu'une subjectivité se dit 'objective', détenant LA VERITE sur un sujet particulier, et omet ou cache l'existence d'autres subjectivités.

Anonymous said...
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