Sunday, December 03, 2006

LE LIBAN AU BORD DU PRÉCIPICE:
L'OPPOSITION POURSUIT SON SIT-IN ET LE GOUVERNEMENT S'AGGRIPPE AU POUVOIR
SEMAINE DU 4-10 Décembre 2006


L’icône et l’islam : Pamela Chrabieh (Émission Second Regard, 3 décembre 2006, Radio Canada)
Un reportage de Jean-Robert Faucher
Merci Robert!
Pamela
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De Philippe Martin: 'Voici la onzième édition des portraits de blogueurs, avec Pamela Chrabieh Badine.
On peut trouver l'entrevue sur Dailymotion, Cent Papiers et YULBUZZ.


Merci à Philippe et Christian Aubry!
Pamela
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Dimanche le 3 décembre dans la nuit, alors que des manifestants de l'opposition retournaient dans leurs villes et villages, des heurts se sont produits à Kaskas: un jeune chiite de 20 ans du parti Amal, Ahmed Ali Mahmoud, a été tué par un franc-tireur et plusieurs autres personnes ont été blessées. L'opposition accuse le gouvernement, et ce dernier avance la thèse d'un 'inconnu' toujours en fuite. Il y eut également des incidents dans d'autres régions du pays, entre les partisans des deux courants. Dans un article du Daily Star intitulé "At least 1 killed as violence breaks out across Beirut. Both sides lose control of supporters" (By Leila Hatoum, December 04, 2006), on affirme que le clash aurait débuté lorsqu'un groupe de partisans du Hezbollah retournait du centre-ville de Beyrouth et passait par Kaskas, un quartier habité à majorité par des partisans du Mouvement du Futur (Hariri). "A high-ranking Lebanese Army said the two sides threw stones at each other before shots were fired. Four other people were hurt in the clash". "In other clashes Sunday night, one person was shot and a few injured in the Bourj Abi Haidar area. A few streets away, in Barbour, another person was arrested in a shooting incident. An attempt was made to block the old road leading to Beirut's Rafik Hariri International Airport with burning tires. Some roads outside Beirut were also blocked, including in Naameh, and soldiers "resorted to firing in the air to open it," a source from the army told The Daily Star. Premier Fouad Siniora contacted his allies, the Internal Security Forces and Speaker Nabih Berri, to try and control the situation. Hizbullah also told its allies - the Free Patriotic Movement (FPM) and the Marada Party - to control their supporters. Officials from Future, Hizbullah, Amal, the Lebanese Forces and the FPM told The Daily Star that they had given their supporters clear guidelines not to engage in provocations or respond to them".

Quelles que soient les versions expliquant les causes et déroulements des clashs, ceux-ci démontrent à quel point les tensions entre l'opposition et le gouvernement s'intensifient au fur et à mesure que les deux courants poursuivent leurs politiques respectives: l'opposition, son sit-in dans les places du centre-ville connexes au Sérail, pour que le gouvernement démissionne et qu'un cabinet d'union nationale puisse se former; le gouvernement, son 'sit-in' au Sérail, appuyé par des pouvoirs régionaux et internationaux, clamant sa légitimé sur la base de l'appui de ces pouvoirs... Pourtant, un gouvernement tire-t-il sa légitimité de gouvernements étrangers ou de son peuple - du moins, d'une grande partie de son peuple?

Encore une fois, le Liban se trouve au bord du précipice... Quelle issue au clash politique entre ces deux courants? Le président égyptien Hosni Moubarak prédit un conflit inter-confessionnel, alimenté par le conflit en Irak... Pour ma part, cette prédiction n'a pas de fondement, vu que les deux courants sont pluri-confesssionnels. Mais encore, qui peut prédire l'avenir?

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Jeudi 7 décembre 2006:

Une semaine s'est écoulée depuis le début des manifestations de l'opposition au centre-ville de Beyrouth. Celle-ci poursuit son sit-in pacifique et le gouvernement ne bouge pas d'un pouce. Mais de nouvelles données politiques sont intervenues ces deux derniers jours, qui pourraient faire bouger l'échiquier interne: des contacts entre des leaders appartenant aux deux courants qui se déchirent le pays, ainsi que l'initiative des évêques maronites appelant à un gouvernement d'entente - et à d'autres propositions de réformes. Est-ce une éclaircie dans le sombre ciel de la politique Libanaise? Il est encore tôt pour se prononcer définitivement là-dessus. Une chose est certaine: nulle solution à la crise ne pourra être implantée par la force et par les armes, ni par les ingérences étrangères. Nous avons besoin d'un leadership responsable, mais surtout, de citoyens-nes responsables pour penser et appliquer une telle solution. Maintenir des positions antagonistes sans volonté de recherche d'un terrain d'entente et d'un minimum de points communs sur lesquels on pourrait bâtir une paix et une convivialité à long terme, ne fait qu'alimenter la polarisation, la violence, la guerre et les souffrances des Libanais-es quelles que soient leurs croyances et appartenances.

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Un groupe d’associations civiles lance un appel aux différentes parties
(OJ, 7 décembre 2006)


« Non à la guerre civile, oui à la paix, au dialogue et à l’entente »
Dans une démarche visant à inciter les différentes parties à une réaction salutaire, un groupe d’associations de la société civile (le Mouvement culturel d’Antélias, le Conseil culturel du Liban-Sud, etc.) a lancé hier un appel au retour au dialogue. Le groupe, qui s’est donné le nom de « Rassemblement des forces civiles », a énuméré les constantes qui constituent le point de départ de son action et qui se résument comme suit : l’attachement au Liban, patrie définitive pour ses fils et pays doté d’un régime parlementaire démocratique qui respecte les libertés ; la conviction que le peuple est la source de tous les pouvoirs ; et l’attachement à l’unité du Liban, à sa souveraineté et son indépendance.Fort de ses convictions, le Rassemblement appelle toutes les parties à éviter tout comportement qui pourrait susciter une discorde interne ou confessionnelle. Le Rassemblement se déclare aussi en faveur de l’édification d’un État de droit doté d’institutions efficaces et regroupant tous les Libanais. Il prêche l’ouverture, l’échange et le dialogue, tout en rejetant toute forme de fanatisme et de repli sur soi.Le Rassemblement affirme que l’État doit être le seul responsable de la sécurité des citoyens ainsi que de l’indépendance et de la souveraineté du pays. C’est à lui que revient aussi le droit de décider de la guerre ou de la paix, et il devrait avoir le monopole des armes.Le Rassemblement insiste sur la nécessité de prendre rapidement les décisions qui s’imposent pour sortir le pays de la crise étouffante dans laquelle il se débat.Enfin, le Rassemblement réclame l’adoption du projet de tribunal international car, selon lui, les criminels ne doivent pas échapper à la justice et bénéficier de la moindre immunité. En conclusion, le Rassemblement invite les parties concernées à faire prévaloir l’atmosphère d’entente et termine son appel par ce cri : « Non à la guerre civile, oui à la paix, au dialogue et à l’entente. »

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TÉMOIGNAGES - TESTIMONIES
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6000 spectators listening to Fayrouz, Thousands of demonstrators in Downtown Beirut, 1 Convoy, 2 Masses and 1 Marathon
Michele Chrabieh in Beirut
Sunday December 3, 2006 10h45 a.m.
I watched Fayrouz musical comedy “Sah al-Nom” with 5,999 other peculiar Lebanese. It was staged last night at the Beirut International Exhibition and Leisure Center (BIEL) just a few blocks away from the opposition’s massive demonstrations in Downtown Beirut. Thousands of protesters have been camping for the past three days nearby our government’s headquarters to bring our ruling cabinet down and create a new government of national unity. In the midst of all that, I found myself, on my way to see Fayrouz for the first time and most probably for the last time, in the convoy of a friend whose father happens to be one of our “imprisoned” ministers. The convoy horned “comically and absurdly”, “yelled” at the army forces to force our way through the blocked roads of downtown Beirut i.e. the “forbidden zones” delineated for both the demonstrations and today’s Marathon. It took us only 10 minutes to get to our seats as we also bypassed the other spectators who had to wait 2 to 3 hours to find a parking spot and listen to Fayrouz’ enchanting voice. I could say my ride was quite exotic and fun. Ironically, it was also the sort of rides I usually curse at when crossing my way. Fayrouz play main theme revolved around the despotism of the ruler(s). It made me wonder if our endangered government will fall or “float” like the one in Fayrouz show -sharing a part of its power and responsibilities with the people-. Whatever the outcome is, the issue is much more complicated and blurry than in the play, and the solution less obvious. On the other hand, fears on both sides, the government (March 14 Forces) and the opposition, are many. The supporters of the March 14 Forces believe the government of national unity the opposition is asking for will simply protect the Syrian regime by obstructing the creation of an international tribunal whose aim is to seize the assassins of six of our politicians including the former prime minister Rafic Hariri, as it will lead to the end of the Lebanese civilization we have known so far and the beginning of an Islamic Republic ruled by Hezbollah/the Shiiaas. They also believe MP General Michel Aoun, leader of the Free Patriotic Movement, became the ally of Hezbollah for the promise of the Presidency. Is the latter possible or are these our government’s excuses in order not to share more power with the opposition? Who are the March 14 Forces and the opposition leaders? Aren’t they the same warlords we have been accustomed to for the past decades? Who is more Syrian? Who is not Syrian? Who is the “honest” and who is the “liar”? Is an American backed government better and more civilized than a Syrian/Iranian one? What about the threat of a Sunni Republic? What about the Christians? Is anyone of our leaders willing to work and dialogue for the sake and survival of our nation? Is anyone discussing the economic and social issues? Isn’t all in the hands of international and regional forces? Etc. Today, two masses have been organized: one in the headquarters of our government for the memory of MP Pierre Gemayel –assassinated last week- with Sunni and Druze ministers in the first row; and one in St- Georges’s church in Downtown Beirut, maybe as a response of the opposition to prove it includes many Christian supporters (not only Shiiaas). Finally, a Marathon is taking place nearby!!! We run for our lives…We wait… We hope peace will prevail and expect the best possible solution…
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L’opposition plus déterminée que jamais
03 Décembre 2006
RFI-Paul Khalifeh


Le blocage restait total, au troisième jour du vaste mouvement de protestation lancé par l’opposition libanaise pour faire tomber le gouvernement. Dimanche, plusieurs centaines de milliers de personnes, dont une grande partie de chrétiens, se sont rassemblées dans le centre de Beyrouth pour réclamer le départ du Premier ministre, Fouad Siniora.

Des images inédites que les Libanais n’avaient plus vues depuis longtemps. Un militant du Hezbollah brandissant un portrait du général chrétien Michel Aoun ou une jeune femme au décolleté généreux, arborant sur sa poitrine un pins à l’effigie de Hassan Nasrallah. L’opposition libanaise a affiché, dimanche, sa diversité communautaire, en réaction aux propos des membres du gouvernement qui affirment que l’écrasante majorité des protestataires est chiite.Pour la troisième journée consécutive, l’opposition a rassemblé une foule immense dans le centre de Beyrouth. Les deux plus grandes places de la capitale, où plus de 500 tentes ont été installées dans le cadre du sit-in illimité, étaient noires de monde. Plusieurs centaines de milliers de personnes, dont une grande partie de chrétiens, ont répondu à l’appel du général Michel Aoun, du Hezbollah et du leader des maronites du Nord-Liban, l’ancien ministre Sleimane Frangié. Prenant la parole devant la foule survoltée, ce dernier a réclamé la démission du Premier ministre, Fouad Siniora, soutenu par la France, les Etats-Unis et les pays arabes alliés de Washington, et la formation d’un cabinet d’union nationale
Dans la matinée, des milliers de chrétiens membres de l’opposition avaient assisté à une messe organisée à l’appel du Courant patriotique libre (CPL) du général Aoun dans la cathédrale Saint-Georges, dans le centre-ville. Un centre-ville totalement paralysé depuis vendredi, premier jour du mouvement de protestation, que l’opposition se promet de poursuivre jusqu’au départ du gouvernement actuel qu’elle qualifie d’«anticonstitutionnel», depuis la démission de tous les ministres chiites.La Constitution libanaise stipule dans son préambule que «tout pouvoir qui ne respecte par le principe de la coexistence (entre les différentes communautés religieuses) n’est pas légitime». L’article 95 de la loi fondamentale précise, quant à lui, que toutes les communautés doivent être représentées au sein du Conseil des ministres.Pendant ce temps, Fouad Siniora et une partie de son gouvernement amputé de six ministres démissionnaires, sont retranchés dans le Grand Sérail, une imposante bâtisse de style ottoman juchée sur une petite colline, à cent mètres des tentes des manifestants. Dans ses bureaux, le Premier ministre continue de recevoir des visiteurs étrangers et des délégations venus lui apporter son soutien.Dans la matinée, une messe a été célébrée au Grand sérail à la mémoire du ministre de l’Industrie, Pierre Gemayel, assassiné le 21 novembre, en présence des chefs de la coalition pro-américaine du 14 mars au pouvoir. L’armée libanaise a déployé des hommes, des blindés et plusieurs rangées de fils barbelés pour empêcher les partisans de l’opposition de s’approcher trop près du Grand Sérail.Un gouvernement appuyé par l’étrangerMalgré le vaste mouvement de protestation, la coalition du 14 mars a souligné sa détermination à faire face «à ce coup d'Etat et à protéger le Liban». Fouad Siniora a affirmé que son gouvernement resterait en place et a appelé au dialogue. Une délégation du 14 mars s’est rendue dans la matinée chez le président du Parlement, Nabih Berry, dernier chef de l’opposition à avoir encore des contacts avec le pouvoir.Mais la réunion n’a visiblement abouti à rien de concret, puisque Sleimane Frangié a prononcé, devant les manifestants, un discours incendiaire alors qu’il venait directement de chez M. Berry qui l’a informé des propositions faites par le gouvernement.Bien qu’affaibli, le gouvernement reste appuyé par les pays occidentaux et arabes. Présents samedi à Beyrouth, les chefs de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier, et britannique Margaret Beckett, ont exprimé leur soutien au gouvernement «démocratiquement élu» de M. Siniora. Rejetant toute intervention étrangère dans les affaires du Liban, M. Steinmeier a mis en garde contre «tout acte pouvant conduire à la déstabilisation du pays».Dans un communiqué, le cabinet de Fouad Siniora a précisé que le Premier ministre avait reçu un appel téléphonique de la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, qui l'avait assuré de son soutien. L’administration américaine avait qualifié les manifestations de l’opposition d’«actes de violence et d’intimidation». Il y a 18 mois, cette même administration avait salué le mouvement populaire qui avait conduit au retrait des troupes syriennes, le qualifiant de «révolution démocratique».Le président égyptien, Hosni Moubarak, a également critiqué les manifestations, mettant en garde contre des ingérences étrangères qui risquent de «détruire» le Liban. «Ce que je redoute, c'est que si les manifestations continuent, et prennent un caractère sectaire, les partisans des différentes communautés, en dehors du Liban, ne viennent participer à l'agitation et que la situation échappe à tout contrôle, surtout si elle perdure», a dit Moubarak à la presse. «Et le résultat, ce sera la transformation du Liban en un champ de bataille. Le pays sera détruit et il ira à sa perte».A Damas, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Mekdad, a clairement exprimé son soutien à la formation d'un «gouvernement d'union nationale», revendiquée par l'opposition.Alors que la crise politique ne montre aucun signe d'apaisement, les Libanais espèrent que le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, arrivé dans l'après-midi à Beyrouth, pourra débloquer la situation. Un déblocage qui devient impératif après les incidents qui ont éclaté, en fin d’après-midi, entre des partisans des deux bords dans le quartier sunnite de Kaskas, non loin de la banlieue sud chiite de Beyrouth.
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Death Prevails and War Gently Crawls: Will Peace and Prosperity Ever Conquer?
Michèle Chrabieh in Beirut
December 5, 2oo6, 14h22 p.m.

It doesn’t seem to be enough that our politicians are being hunted down by a yet undiscovered enemy making them “that most endangered of species” as Robert Fisk put it in one of his articles in “The Independent”. We are now witnessing the “street” death of our youth whose erroneous energies unfold on one another; blinded not by love but by the hatred, the greed, the interests and the invalid words of their leaders. Consequently, young lives are being wasted because of pointless clashes fomented by the sway of an endless status quo; the latter being sardonically illustrated by pictures of the opposition’s demonstrators watching TV and smoking Narguiles in the heart of Downtown. We are left breathless, frustrated and weary; as if we were trapped in another dimension of this world hoping it is just a mirage that will soon fade away. On top of that, people are whispering out loud that the possibility of having another war seems greater than a truce, an end of disputes and a genuine dialogue among our politicians. Will peace and prosperity ever conquer?
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ANNONCES-NEWS
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DE LA CINÉASTE LIBANO-CANADIENNE NADA RAPHAEL:
"SVP faites passer l'invitation à tous ceux que vous connaissez à Montreal...
Plus on est de monde... plus on donne du matériel de secours à la croix rouge libanaise
Please forward the invitation... to all the people you know in Montreal...
The more you send it to people the more we will be helping the lebanese red cross"
JUILLET 2006 - UN MOIS INOUBLIABLE DANS L'HISTOIRE DU LIBAN
FLASH... BACK?
OU BA3DEIN?
un film de Nada Raphael
(Electrochocks Productions)
Samedi 9 décembre à 20h
Dimanche 10 décembre à 19h30
UQAM, 320 Sainte-Catherine Est
(métro Berri Uqam)
Salle DS-R510
10$ (tout don bienvenu)
Images inédites... Témoignages...Histoires... Visions humanitaires dans le monde humaniste... sans politique... sans parti pris...
Tous les bénéfices de ces soirées seront redistribués sous forme de matériel de secours à la Croix Rouge Libanaise au Liban Sud
BON COURAGE NADA et Merci pour ce beau travail!
Pamela
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While every refugee's story is different and their anguish personal, they all share a common thread of uncommon courage – the courage not only to survive, but to persevere and rebuild their shattered lives.
Antonio Guterres

Nahwa al Muwatiniya is pleased to invite you to a session with Frontiers Association to talk about the protection of refugees.

Frontiers is a non-profit association based in Beirut, it promotes the human rights of refugees and other migrants in Lebanon.
Frontiers Association developed from the work of the Ad Hoc Committee for the Support of Refugees and Asylum-Seekers (ACSRA, 1999-2002), and from Frontiers Center (2003-2004), both of which focused on responding to a crisis of detentions and deportations facing non-Palestinian refugees in Lebanon. Today, Frontiers Association continues their work monitoring refugee protection, providing legal counseling to refugees and other vulnerable migrants, and defending their human rights according to international law.
Date & Time: Monday 4 December, 2006 at 8:00pm
Place: Club 43, Gemayzé, facing Doculand (Lebanon)

Nahwa al Muwatiniya
www.na-am.org
05-950952
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COMMENTAIRES - COMMENTS
Bonjour Pamela, je viens juste de voir l'émission Second Regard dans laquelle tu es interviewée. Bravo, excellente performance. Très beau message. J'ignorais que tu avais fait un autre livre.
Marchello.

16 comments:

Dr. Pamela Chrabieh said...

Merci Marchello!

Mon premier ouvrage fut publié par Carte Blanche, à Montréal, en 2003: Icônes du Liban, au carrefour du dialogue des cultures.
cf. http://www.carteblanche.qc.ca/
Le fruit de mon cheminement en tant qu'iconographe et restauratrice d'icônes. J'y présente le message de convivialité véhiculé par des icônes du Liban des 17e-19e siècles, un message d'ouverture et de transcendance des frontières qui interpelle profondément l'actualité.

Mon second ouvrage, 'A la rencontre de l'islam, Itinéraire d'une spiritualité composite et engagée', fut publié par Médiaspaul (Montréal), Collection Spiritualités en Dialogue, 2006. J'y relate mes souvenirs de la guerre au Liban dans les années 80 et ma rencontre pluriforme avec l'islam (à travers la poésie, la littérature, la mystique soufie, les arts islamiques, et surtout, grâce aux amitiés tissées à Beyrouth et à Montréal avec des musulmans-es de tous bords)... Il s'agit d'un témoignage personnel, une réflexion sur mon cheminement spirituel, artistique, académique etc.
cf. http://www.mediaspaul.qc.ca

Anonymous said...

Pamela,

Il est excellent ce reportage. Ta présence crève l'écran. À te regarder pendant ce film, à entendre autant tes paroles que tes silences, on ressent toute la peine, la douleur et les angoisses que tu peux vivre, à la suite des guerres répétées qui se « jouent » sur le territoire du Liban. Tu nous fais aussi vivre les déchirements de l'exode que vous imposent ces guerres trop souvent inexplicables.

Bien que ta situation et celle de ta famille soient des plus pénibles, j'ai beaucoup apprécié ce trop court reportage: tu nous y a fait voir toute la dimension humaine ( inhumaine serait plus juste ) de la guerre, peu importe où elle se déroule... Car, pour les populations victimes de ces « meurtres légalisés », les conséquences sont toujours les mêmes : Désolation et dépit!. Cela vaut pour toutes les guerres, même lorsque l'on nous ment en essayant de les qualifier de « justes ». Il n'y a pas de guerre juste. Il n'y a que la guerre ou la PAIX!

Bon courage,

André Tremblay, Québec, Québec.

libanaise, moi??!! said...

onjour et merci d'écrire ce blog! Je suis vraiment intéressée par votre travail sur la création artistique durant la guerre civile, en effet je fais mes recherches de mémoire sur les images et peintures durant la guerre civile et la dernière, d'un point de vue interconfessionnel et j'aimerais bien en discuter avec
vous si possible. Mon blog: http://lilibeyrouthine.blogspot.com

Merci,et bonne continuation
Aurelie Sakina

Anonymous said...

I'm Kelly,
from Taiwan,
and I'm 14 y.o

Hi, All
I've studied English sinse this Winter .
It's Really difficult
I want like to meet peple and practisice My English with them.

Thanks!!!

Anonymous said...
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